Une conférence de presse était organisée à Ouagadougou, au centre de presse Norbert Zongo, le 15 octobre au matin pour informer de l’évolution de la campagne “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”. Etaient présents, Antoine Souef de l’association SURVIE, Maitre Benewendé Sankara représentant le collectif des avocats de la faille Sankara, Mme Sylvie Jan responsable Afrique du PCF (Parti communiste français) représentant le Front de gauche, Bruno Jaffre du Réseau international “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”, M. Philippe Ouedraogo, représentant M. Arba Diallo, président du groupe parlementaire ADJ (Alternance Démocratie Justice) retenu à Dori, Dorthea Kulla représentant la fondation internationale africavenir, et le musicien Sams’K Le Jah. Nous vous livrons ci-dessous quelques extraits de presse en rendant compte.

L’objet de la conférence était d’annoncer que la pétition “Justice pour Sankara, Justice pour l’Afrique” avait dépassée la cap des 10000 signatures et le depot d’une nouvelle demande d’enquête parlementaire par les députés du Front de gauche le 5 octobre.

Dans un déclaration les députés du groupe EELV (Europe Ecologie les verts) dont un extrait a été lu pendant la conférence de presse ont déclaré leur soutien total à la demande d’enquête parlementaire déposé par les députés du Front de gauche. Le texte est le même que celui qui avait été déposé un an auparavant par le groupe d’opposition d’alors regroupant les Verts et les députés du PCF.

Les photos sont de Gabriel Kambou

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p1050911_comp.jpgFasozine le 15 octobre 2012

Ce lundi 15 octobre, jour anniversaire de l’assassinat -le 15 octobre 1987- de l’ancien président du Burkina Faso, Thomas Sankara, le réseau international «Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique» a organisé une conférence de presse. Objectif, informer l’opinion publique que la pétition venant de franchir le cap des 10 000 signatures, une demande pour l’ouverture d’une enquête parlementaire a été déposée en France par dix députés de l’Assemblée nationale française. Ces élus veulent savoir le rôle joué par les services secrets et les dirigeants français de l’époque dans la tragedie.

Ainsi, avec cette nouvelle demande d’enquête parlementaire déposée le 5 octobre dernier, «l’affaire Sankara n’est plus seulement burkinabè mais a pris une tournure internationale», a expliqué le premier responsable du réseau, Bruno Jaffré. Et d’ajouter que la prochaine étape de la quête de justice pour Thomas Sankara sera de faire en sorte que la demande d’ouverture de l’enquête parlementaire soit retenue.

Dans la proposition de création d’une commission d’enquête pour la recherche de la vérité dans l’assassinant de Thomas Sankara, les députés français exposent leurs motifs. Selon eux, plusieurs témoignages confortent la thèse d’une interférence étrangère flagrante. «Ces témoignages mettent en cause la France et ses services secrets», peut-on y lire. Et les députés de poursuivre: «Il est de notre devoir de tout entreprendre pour faire éclater la vérité et la justice sur cette affaire. Nous devons, en particulier, faire la lumière sur l’hypothèse accréditant la mise en cause des services secrets français, compromis avec des militaires burkinabè». Pour ces parlementaires français, il faut répondre aux questions suivantes: pourquoi Thomas Sankara a-t-il été assassiné? Comment cet assassinat a-t-il été rendu possible? Quels rôles ont joué les services secrets et les dirigeants français de l’époque? La DGSE (services secrets français, Ndlr) savait-elle ce qui se tramait et a-t-elle laissé faire?

p1050922_comp.jpgLe 15 octobre 1987, que le président Thomas Sankara trouvait la mort, avec quelques uns de ses collaborateurs, au cours du coup d’Etat qui portait l’actuel président du Burkina Faso au pourvoir. Vingt-cinq ans après, les organisations de défense des droits de l’Homme et les mouvements et associations qui luttent pour que la lumière soit faite sur cette affaire attendent toujours de connaitre ce qui s’est vraiment passé.

source http://www.fasozine.com/index.php/actualite/9297-mort-de-thomas-sankara-ldes-temoignages-mettent-les-services-secrets-francais-en-causer

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Lefaso.net du 17 octobre 2012…

“… Plus tôt dans la matinée, une conférence de presse a eu lieu au centre national de presse Norbert Zongo pour faire le point de l’évolution de la partie judiciaire de l’affaire Sankara et présenter la nouvelle stratégie de lutte pour l’aboutissement du dossier. Les partis politiques et la société s’associent pour mener le combat. La société civile a initié une campagne de pétition pour recueillir 10 000 signatures pour « réclamer justice pour Thomas Sankara, justice pour l’Afrique ». Ce texte a déjà dépassé 100 000 signatures (www.thomassankara.net/spip ?a…). Par ailleurs, ils appellent les « journalistes à se lancer dans des investigations, les historiens à se lancer dans de nouvelles recherches, les documentaristes à produire de nouveaux films, afin que l’on arrive à connaître toute la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara ».

Pour appuyer cette action, une demande de commission d’enquête parlementaire a été déposée à l’assemblée nationale française par le front de gauche ce mois d’octobre 2012. Elle l’avait déjà été l’an dernier par le groupe des verts qui soutient à nouveau cette démarche. « Dans cette histoire, il y a de façon probable l’implication de la France mais pour savoir exactement ce qui s’est passé, il faut mener une enquête au plus haut niveau dans les meilleures conditions », soutient Sylvie Jan, député française représentant le front de gauche à cette conférence de presse. Pour réussir ce pari, « nous avons besoin du soutien des députés burkinabè (…) car, ce n’est pas seulement une question de justice pour Sankara, pour le peuple burkinabè, c’est aussi une question de dignité pour la France puisque notre passé doit être connu, analysé, pour tirer les enseignements et pour construire pleinement des rapports nouveaux », ajoute Sylvie Jan.

Moussa Diallo Lefaso.net

source : http://www.lefaso.net/spip.php?article50686&rubrique4

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Burkina 24 du 15 10 2012,

p1050916_comp.jpgLa conférence de presse de ce lundi a parlé affaire Thomas Sankara au plan international. Plusieurs réseaux, mouvements et associations se sont réunis autour du réseau international « Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique », pour militer pour que lumière soit faite sur les conditions de disparition de Thomas Sankara.

Une commission d’enquête parlementaire française

Bruno Jaffré, le représentant du réseau, a informé que plus de 10 000 signatures ont été recueillies à ce jour qui réclament justice pour le président burkinabè. Il a également annoncé que le Front de gauche français, saisi par les députés de l’opposition burkinabè, a déposé une proposition de résolution auprès de l’Assemblée nationale française le 5 octobre pour la mise mettre en place une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Thomas Sankara. Sylvie Jan, représentant le Parti communiste français membre du Front, a assuré qu’il s’agissait d’une question « de dignité » pour la France. Pour des relations plus saines entre son pays et l’Afrique, il est de bon ton que la France, citée comme ayant trempé dans cet assassinat avec les Etats-Unis, contribue à faire la lumière, a-t-elle déclaré.

Appel à faire pression

Elle a assuré, appuyée par Bruno Jaffré, que toute la pression sera faite pour que cette commission soit votée par l’Assemblée nationale. Sylvie Jan espère que les députés socialistes voteront cette résolution. Elle compte pour cela sur le changement tant prôné par le nouveau président français.

p1050920_comp.jpgBruno Jaffré, représentant le réseau « Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique », appelle à intensifier la campagne (Ph : B 24)

A la question de savoir si ce nouveau combat aboutira, Bruno Jaffré répond « qu’on ne gagne pas un combat en ne le menant pas ». Il assure que toute la pression nécessaire sera de mise pour faire adopter cette résolution. Il a lancé un appel aux journalistes, aux citoyens, aux partis politiques et aux associations d’amplifier la campagne par de nouvelles initiatives publiques, surtout au Burkina Faso, aux Etats-Unis afin que « la lumière soit faite sur l’implication de la CIA », et en France pour que cette résolution soit adoptée.

Selon le réseau, des témoins libériens ont cité la France et les Etats-Unis comme ayant participé « au complot mené contre le président Thomas Sankara ».

Source : http://burkina24.com/news/2012/10/justice-pour-sankara-une-nouvelle-demande-denquete-parlementaire-introduite-devant-lassemblee-nationale-francaise/

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lexpress du faso Lundi, 15 Octobre 2012 Affaire Thomas Sankara : « La pétition dépasse le cap de 10 000 signatures »

Le 15 octobre 2012 à Ouagadougou, le réseau international justice pour Sankara, justice pour l’Afrique, la fondation africavenir, l’ONG survie, le groupe parlementaire « ADJ » et le collectif juridique ont initié une conférence de presse sur l’affaire Thomas Sanakara.

La rencontre avec la presse sur l’affaire Thomas Sankara a eu lieu au centre de presse Norbert Zongo. La conférence a été aminée par plusieurs responsables de structures œuvrant pour obtenir justice et vérité sur l’affaire Thomas Sankara. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour. Il s’est agi du lancement en décembre 2009, de la pétition réclamant une enquête internationale indépendante et la demande des députés français pour la réouverture du dossier Thomas Sankara.

Pour Bruno Jaffré, du réseau international justice pour Sankara, justice pour l’Afrique, le Président Thomas Sankara représentait l’espoir de tout un continent. Et il incarne aujourd’hui, en Afrique comme ailleurs, le modèle du dirigeant, résolu, intègre, courageux et créatif.

Pour la pétition, il a indiqué qu’elle dépasse largement le cap de 10 000 signatures. Douze députés burkinabè selon lui, ont écrit en avril 2011 aux parlementaires français pour demander l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara. Ces députés évoquent la « coopération entre les deux pays » et « les valeurs démocratiques de la France ». Et qu’il y a aussi, des députés français (Europe écologie les verts et le Front de gauche) qui demandent la réouverture du dossier Thomas Sankara. Les responsables des structures présentes à la rencontre ont relevé que « L’affaire Thomas Sankara n’est pas purement burkinabè, mais internationale. Nous nous sommes engagés pour obtenir la justice et vérité pour Thomas Sankara. Notre premier objectif est que le dossier soit ouvert. Il faudra que la bataille soit populaire et dans ce sens, un travail de sensibilisation sera fait. Nous appelons les citoyens, les partis et les associations à amplifier la campagne. Aussi, de nouveau, les journalistes à se lancer dans des investigations, les historiens) se lancer dans de nouvelles recherches, les documentaires à produire de nouveaux films, afin que l’on arrive enfin à connaître toute la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara».

Jules TIENDREBEOGO

Source : http://www.lexpressdufaso.com/faso/17-actualite-nationale/3183-affaire-thomas-sankara–l-la-petition-depasse-le-cap-de-10-000-signatures-r-.html[->http://www.lexpressdufaso.com/faso/17-actualite-nationale/3183-affaire-thomas-sankara–l-la-petition-depasse-le-cap-de-10-000-signatures-r-.html]

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d’autres compte rendus :

site de L’observateur 15 octobre 2012 source http://www.lepays.bf/?DOSSIER-THOMAS-SANKARA

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