Après les déclarations de Charles Johnson sur l’assassinat de Thomas Sankara, l’UPS demande à la CPI d’ouvrir une enquête

 

Par voie des ondes, notamment la BBC et RFI, l’ex chef de guerre libérien en exil au Nigéria, Prince Johnson, annonçait le 27 août dernier les circonstances de son implication et de celle de rebelles libériens dans le cop d’Etat du 15 octobre 1987, qui a couté la vie au camarade président Thomas Sankara et 12 autres de ses compagnons, mettant ainsi fin à la Révolution démocratique et populaire.

Prince Johnson révèle au grand jour ce que nous, sankaristes savons depuis 1987. Même si Johnson ne relate point les autres implications comme la France, la Côte d’Ivoire et le Togo à travers leur président, les aveux ont le mérite de confirmer ce dont les Burkinabè doutaient, et d’apporter une preuve que le 15 octobre 1987 était bel et bien un complot international avec Blaise Compaoré comme pièce maitresse, sous la bénédiction et / ou le diktat de ceux que la Révolution dérangeait.

Cette révélation d’un acteur, à cette période, bien que 21 ans après, a le mérite de faire tomber les masques.

L’UPS qui tient ses révélations pour pièce à conviction à charge contre Blaise Compaoré et compagnie, attire l’attention de l’opinion que le dossier Thomas Sankara devant les juridictions est toujours sans suite.

C’est l’occasion pour nous de demander à la Coup pénale internationale (CPI) d’investiguer sur les aveux de Johnson et de considérer les morts issus de la Rectification comme crimes contre l’humanité, car tout un peuple en souffre depuis un quart de siècle.

Charles Taylor à la barre de la CPI, n’a pas agi seul et les instructions du dossier confortent la thèse que lui Charles Taylor, qui a fait souffrir son peuple, a comme  point de départ le 15 octobre 1987.

L’UPS en appelle au sens de la vérité des juges de la CPI afin que soient appelés à la barre Blaise Compaoré et aussi les ayants droits de feu Eyadema qui a dépêché des hommes et financé l’opération, ainsi que Houphouët Boigny qui a conçu et financé l’opération sous le contrôle de leurs mentors, François Mitterrand et Jacques Chirac.

Que le peuple se rassure que le 15 octobre 1987 n’a point été le départ de la « renaissance démocratique fêtée avec faste l’an passé, mais le point de départ de la gabegie de la dynastie Compaoré.

Que l’opinion sache que l’arrêt de la Révolution démocratique et populaire n’avait d’autre dessein que de ramener le peuple sous la férule humiliante des oppresseurs du peuple.

C’est pourquoi l’UPS appelle les sankaristes, les démocrates, les progressistes à renforcer ses rangs pour exiger la justice pour le président Thomas Sankara :

Pour défendre la démocratie au Burkina Faso

 pour lutter contre la monarchisation du pouvoir en cours

 l’arrêt de la françafrique

Gloire au peuple Burkinabè

Gloire éternelle au héros national Thomas Sankara et ses compagnons

Contre la falsification de l’Histoire mobilisons nous

La Patrie ou la mort nous vaincrons

Ouagadougou le 1 septembre 2008

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