Peu d’informations ont filtré sur ce congrès si ce n’est ces quelques articles de presse qui nous laissent sur notre faim. Rappelons qu’un partie du FFS a d’abord rejoint l’UPS puis le nouveau parti dirigé par Benewendé Sankara l’UNIR/PS. Ce congrès a donc rassemblé ceux qui ont rejeté le processus d’unification.
Les animateurs du site.

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Front des forces sociales : Norbert Tiendrebéogo reprend sa chose

Fin de vacance de la présidence du Front des forces sociales (FFS). Norbert Michel Tiendrebéogo, qui avait cédé ce poste à Nestor Bassière allé rejoindre l’UNIR/PS, a repris le gouvernail de son navire, à l’issue du 5e congrès ordinaire du parti, tenu les 16 et 17 mai 2009 à Ouagadougou.

« Echéances électorales de 2010, 2011 et 2012 : la participation du FFS », c’est le thème que le parti a consacré à son 5e congrès ordinaire dont le stade du 4-Août a servi de cadre les 16 et 17 mai 2009. Outre les représentants de plusieurs partis de l’opposition, la cérémonie d’ouverture de la rencontre a connu la présence d’une foule de militants venus, selon les organisateurs, des 45 provinces du Burkina.

C’est par des slogans qui rappellent la révolution et le ditanyè que le congrès s’est ouvert avec une série d’allocutions prononcées par, entre autres, les porte-parole des mouvements dits démocratiques de la jeunesse, des femmes et des sages sankaristes. Tous ces intervenants ont exprimé leur adhésion aux idéaux du FFS, sans aucun intérêt matériel. Le discours d’ouverture a été livré par le 1er vice-président, Drissa Komo, qui assurait jusque-là l’intérim de la présidence du parti.

Après avoir rappelé les difficultés qui ont émaillé la vie du FFS à un moment donné, notamment avec le départ « de l’ex-président du parti et de ses quelques compagnons », il a exhorté les militants à se mobiliser pour faire du F.F.S. une force politique qui compte sur l’échiquier politique national. Il s’est réjoui de voir les militants venus nombreux, « loin de toute considération matérialiste », au congrès pour échanger sur le thème ci-dessus libellé qui, selon lui, « n’en déplaisent aux esprits chagrins, est plus que d’actualité ».

Les congressistes n’ont pas manqué, au cours de leurs travaux, de faire le procès du régime en place qui, à leurs dires est « passé maître dans l’art de fausser le processus démocratique du pays par un changement continuel des règles du jeu, par des fraudes massives et la corruption électorale, dans le seul but de se maintenir au pouvoir ». Cela n’empêchera toutefois pas le FFS de prendre part aux prochains scrutins dont la présidentielle de 2010.

Notons que, dans le but de se conformer aux nouvelles dispositions du code électoral interdisant l’utilisation des portraits et photos des héros nationaux, le parti a modifié le contenu de son emblème. Même s’ils condamnent, ont indiqué les congressistes, « l’adoption de cette loi antivaleurs ». Ainsi, à l’intérieur de la roue dentée, la photo de Thomas Sankara fait place au poing levé.

Le congrès a en outre renouvelé le bureau politique national (BPN) présidé par Norbert Michel Tiendrebéogo, avec un mandat désormais porté de trois à cinq ans. Le nombre de ses membres est passé de 87 à 102 membres (Voir encadré). Il a été également mis en place un bureau exécutif national (BEN) de 40 membres dont 13 présidents de région. Pour ce qui est de la participation aux futures consultations électorales, le FFS préconise « des coalitions fortes sur la base de visions politiques communes… ».

Ce, en vue de permettre à « l’opposition véritable d’ériger des bastions assez puissants pour renverser la tendance dans des provinces-phare où manifestement le parti majoritaire est en perte de vitesse ». La clôture du congrès a été marquée par la lecture de motions de condamnation du régime de Blaise Compaoré et de soutien aux travailleurs en lutte pour de meilleures conditions de vie et d’une recommandation pour la formation d’une large coalition de gauche. C’est le discours du nouveau président du parti, Norbert Michel Tiendrebéogo, qui a mis fin au congrès.

Hamidou Ouédraogo

L’Observateur Paalga du 18 mai 2009

Source : http://www.lobservateur.bf/spip.php?article11365

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FFS : Norbert Tiendrébéogo reprend sa chose

Du 16 au 17 mai 2009, s’est tenu au stade du 4- Août de Ouagadougou, le 5e congrès ordinaire du Front des forces sociales (FFS). Les congressistes ont élu un nouveau bureau. Celui-ci est marqué par le retour aux affaires de Norbert Tiendrébéogo comme président du parti, poste vacant depuis le départ de l’ancien président, Nestor Bassière, et de certains de ses fidèles pour l’UNIR/PS.

Norbert Tiendrebeogo a été élu président du Front des forces sociales à l’issue du 5e congrès ordinaire des 16 et 17 mai 2009 tenu à Ouagadougou. Il est à la tête d’un bureau de 40 membres composé de secrétaires nationaux et de 13 présidents régionaux. Norbert Tiendrébéogo revient ainsi aux affaires après l’intermède du président Bassière qui a tenté de dissoudre le parti dans un front uni sankariste. Le parti, jusque-là dirigé par le vice-président, Idrissa Komo, attendait donc le congrès pour clarifier les choses. Selon Norbert Tiendrébéogo, “ce congrès qui intervient après celui extraordinaire du 28 juin 2008, avait également pour ambition de restituer la place du FFS sur l’échiquier politique national”. C’est désormais chose faite. Le Bureau exécutif national est passé de 20 à 40 membres. Le Bureau politique national voit son effectif passer de 87 à 102. Cet élargissement des organes de direction obéit, selon les responsables, à une volonté de couvrir le territoire national et surtout de mieux s’organiser pour affronter les prochaines échéances électorales. Deux point forts ont marqué ce congrès. Il s’agit de la réflexion sur les stratégies à mettre en oeuvre pour aborder les échéances 2010, 2011 et 2012 ainsi que de la relecture des textes fondamentaux du parti. Sur le premier point, le congrès “a donné quitus” au Bureau politique national de prendre les dispositions “pour une participation efficiente du parti à la présidentielle de 2010 et ce, en concertation avec les partis politiques de l’opposition, dans le souci de favoriser l’alternance”. Concernant les locales, le parti a pris la “ferme décision” d’y prendre part, mais en privilégiant les opportunités de coalition. Par rapport aux législatives de 2012, le FFS est partant “pour une grande oeuvre commune de déstabilisation de la majorité actuelle”. Cela passe par des “coalitions fortes sur la base de visions politiques communes”. Sur le second point du congrès, la relecture des textes fondamentaux du parti a consacré l’ancrage dans un sankarisme “en tant que solution novatrice pour le développement”. Pour le FFS, le sankarisme doit être vu comme ” courant endogène du socialisme démocratique” . Le mandat du président est désormais de 5 ans au lieu de 3. Le secrétariat exécutif permanent a été remplacé par le Bureau exécutif national avec un effectif de 40 membres. C’est revigoré par une mobilisation qu’il a jugé très satisfaisante que Norbert Tiendrébéogo va aborder les prochaines campagnes électorales, mais cette fois avec un nouvel emblème. Le congrès, pour se conformer aux nouvelles dispositions du code électoral qui interdit l’usage des portraits et des photos des héros nationaux, a conservé la roue dentée avec à l’intérieur, le poing de la lutte héroïque qui remplace désormais la photo du président Sankara. Le congrès a adopté trois motions. Il s’agit d’une recommandation sur une large coalition de gauche dans la perspective des élections, une motion de soutien aux travailleurs de la Fonction publique, de Total et aux enseignants. Une motion de condamnation de la politique “de pilotage à vue du régime de Monsieur Blaise Compaoré a été également lue. Le Congrès a désigné le premier président d’honneur du parti en la personne de Traoré Amadou.

Norbert Tiendrebéogo “Ce n’est pas un fauteuil douillet”

“Je remercie le congrès et les militants qui m’ont confié cette lourde mission pour les 5 années. Je suis conscient que c’est une mission de terrain et qu’il faudra mouiller le maillot pour appuyer la base pour conquérir de nouvelles victoires. Je sais que ce n’est pas un fauteuil douillet que j’occupe désormais. Je suis ému devant tant de dévouement et de sollicitude.”

Par Abdoulaye TAO

Le Bureau exécutif national issu du congrès du 16 et 17 mai

Président National : TIENDREBEOGO Norbert Michel (Député à l’Assemblée nationale)

1er Vice-président, chargé de l’Orientation et des Questions Politiques : SAWADOGO/BANCE Fatmata (Géographe/Consultante)

2e Vice-président, chargé de l’Administration et de l’Organisation : TOUGOUMA Alphonse (Contrôleur du Trésor)

3e Vice-président, chargé des questions économiques et sociales : DAMIBA Joseph (Cadre des Télécommunications)

Secrétaire Général National : ZABRE Edouard (Particulier)

Secrétaire Général National Adjoint : CONGO Marie Paul (Enseignant)

Commissaire Politique National : KOMO Drissa (Professeur de philosophie)

Commissaire Politique National : NANA Jean Julien (Agent d’assurances)

Secrétaire National à la Communication : GUINGANI Ousséni (Professeur d’Anglais)

Trésorier Général National : DAMIBA Joseph (Cadre des Télécommunications)

Secrétaire National à l’Organisation : TOE Assime (Particulier)

Secrétaire National aux Relations Extérieures : LOUE Kiéra (Contrôleur du Trésor)

Secrétaire Nationale à la Promotion de la Femme : Mme NANA Jeanne (Secrétaire)

1re Secrétaire Nationale Adjointe à la Promotion de la Femme : SAWADOGO Natacha (Commerçante)

Secrétaire National à la Jeunesse : TRAORE Lagnan (Agent Sonabel)

Secrétaire National aux Etudiants : BAKOUAN Lazare (Etudiant)

Secrétaire National aux Elèves : ZOUMA Kassoum ( Etudiant)

Secrétaire National aux Affaires socioculturelles : BAMOGO Denis (Laborantin)

Secrétaire National à la Solidarité, aux Libertés et aux Droits Humains : KABORE Céline (Secrétaire)

Secrétaire National à l’Education et à la Formation : KABORE Vincent (Enseignant)

Secrétaire Nationale chargée de la question du genre : DRABO Véronique (Secrétaire)

Secrétaire National à la Sécurité : OUEDRAOGO Rémy

Secrétaire National au Monde rural : OUEDRAOGO Amadou (Ingénieur du bâtiment)

Secrétaire National au Secteur Informel : ZONGO Mahamadou (Agent cotonnier)

Secrétaire National à l’Animation, Permanent du Parti : OUEDRAOGO Ibrahim (Comptable)

Secrétaire National aux Anciens : TAPSOBA Emmanuel (Retraité)

Secrétaire National à l’Environnement : COULIBALY Nihani (Comptable)

Président Régional du Centre : ZABRE Edouard (Directeur de société)

Président Régional des Hauts Bassins : SANOU Gilbert (Agent Sofitex)

Président Régional de la Boucle du Mouhoun : TIEBO Fatin (Ophtalmologue)

Président Régional du Centre-Nord : SAWADOGO Adama (Enseignant)

Président Régional du Centre-Est : KERE Aminata (Secrétaire/Transitaire)

Président Régional du Centre-Ouest : BAGORO Innocent (Enseignant)

Président Régional du Centre-Sud : TAPSOBA Victor (Agent cotonnier)

Président Régional du Sud-Ouest : DAH Sansan Innocent (Enseignant)

Président Régional du Plateau Central : TAPSOBA Mathurin (Agent de commerce)

Président Régional du Nord : SAWADOGO Paul (Particulier)

Président Régional de l’Est : OUOBA Justin (Enseignant)

Président Régional des Cascades : COMPAORE Moïse (Comptable)

Président Régional du Sahel : TAMBOURA Adama (Enseignant)

Le pays du 17 mai 2009 source : http://www.lepays.bf/spip.php?article1884

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FFS : Le come back de Norbert Tiendrébéogo

Des militants du Front des forces sociales A l’issue de son 5e congrès tenu le 16 et 17 mai 2009, les militants du Front des forces sociales (FFS) ont porté à leur tête Norbert Tiendrébéogo, précédemment chargé de la formation politique de ce parti. Ce congrès a permis au parti de jauger sa capacité de mobilisation avant les échéances électorales, mais aussi de renforcer ses instances dirigeantes.

A la faveur du congrès des 16 et 17 mai 2009 à Ouagadougou, Norbert Tiendrébeogo signe son retour à la tête du parti du Front des forces sociales (FFS), quelques temps après avoir quitté ce poste. Deux jours de travaux durant, les militants, militantes du parti ont réfléchi sur le thème «Echéances électorales de 2010, 2011 et 2012 : participation du FFS».

Après des débats entrecoupés de slogans, les militants de ce parti sankariste ont décidé, de participer aux prochaines échéances électorales. Mais pas question d’y aller à n’importe quelle condition! Norbert Tiendrébéogo, le nouveau président du FFS, affirme que son parti n’ira aux élections que si l’égalité des chances des candidats est garantie dès le départ. Des alliances stratégiques vont être nouées avec les formations politiques de l’opposition de la Gauche pour les échéances électorales à venir. Pour habituer ses militants au nouvel emblème du parti et se conformer à la loi qui interdit l’utilisation des effigies des héros nationaux comme emblème, le parti a changé de logo.

Au cours de ce congrès, le Bureau politique national (BPN) du FFS, initialement fort de 87 membres, est passé à 102 membres. Dans le même temps, le bureau exécutif national passe de 20 à 40 membres. Le mandat du bureau politique a été rallongé de trois à cinq ans. Pour Norbert Tiendrébéogo, «c’est un FFS fort et ragaillardi qui sort de ce congrès». A l’issue des travaux, les militants ont condamné la politique du «pouvoir de la IVe république», affirmé leur soutien aux travailleurs en lutte pour de meilleurs conditions de vie et de travail, et réclamé la constitution d’une large coalition des partis politiques de l’opposition de la Gauche pour échéances électorales de 2010, 2011 et 2012.

Ecrit par Roger Niouga Sawadogo, le 17-05-2009

Source Fasozine : http://www.fasozine.com/

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