Un premier courrier de 12 députés du Burkina a déjà été envoyé le 26 avril 2011, resté sans réponse. L’enquête parlementaire qu’ils demandaient déjà n’a toujours pas été mise à l’ordre du jour. On trouvera ce premier courrier à http://thomassankara.net/?p=1079.

Cette fois ce sont 26 députés des groupe parlementaire des ex-partis de l’opposition ainsi que le Président du groupe parlementaire des Organisation de la société civile.

Ci-dessous les courriers envoyés.

La rédaction

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Le texte des courriers

Ouagadougou le 5 mai 2015

A monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

OBJET ; Requête aux fins de création d’une commission d’enquête parlementaires dans le cadre de l’assassinat de Thomas Sankara

Chers Collèges députés

Tout en vous présentant nos sincères compliments ainsi que nous encouragement pour le combat quotidien que mène les parlementaires français pour la justice et la démocratie en France, nous signataires de la présente, voudrions au nom de la Coopération entre les peuples et particulièrement ceux de nos deux pays, vous saisir expressément aux fins d’une demande de création au sein du Parlement français d’une commission d’enquête parlementaire sur l’assassinat du président Thomas Sankara.

En effet, le 15 octobre 1997, le Président du Burkina Faso, Thomas Sankara a été assassiné avec nombre de ses compagnons. Une proclamation a été faite arguant de ce que le Président Thomas Sankara avait été démis de ses fonctions. Un certificat médical a même été délivré dans lequel il est stipulé que le Présdient Thomas Sankara est mort de mort naturelle.

Depuis lors, Le pouvoir n’a rien entrepris pour la manifestation de la vérité malgré les constatations du du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, a travers sa communication N°1159/2003 adopté le 28 mars 2006 dont l’article 123 dispose que que le le “Comité des Droits de l’homme agissant en vertu du paragrpahe 4 de l’article 5 du protocole facultatif, juge que les faits il est saisi font apparaitre une violation des articles 7 et 14, paragraphe 1 du pacte”.

Par ailleurs, la France a pu être citée dans ce crime abominable par plusieurs sources sans qu’elle ait formellement démenti son implication. En outre, le déni de justice opéré par les anciennes autorités judiciaires du Burkina Faso laisse établir un très fort soupçon quant aux rôles et responsabilités de l’Etat français qu’il conviendrait de clarifier pour l’image de marque de la France et pour la justice que réclame des millions de Burkinabè et d’Africains qui exigent la vérité dans l’assassinat de Thomas Sankara.

C’est pourquoi nous, députés du conseil National de la Transition du Burkina Faso, vu les accords de coopération entre le France et le Burkina Faso et connaissant l’attachement des députés du Parlement français aux valeurs de la démocratie et la justice, sollicitons votre entremise pour exiger du Parlement français une commission d’enquête parlementaire qui contribuera sans nul doute à élucider l’affaire Sankara.

Dans cette attente, et dans l’espoir que notre requête sera favorablement accueillie par le Parlement et le peuple français, nous vous priions de croire, Chers Collègues Députés l’expression de notre haute considération.

Fait à Ouagadougou le 5 mai 2015

suivent les signatures (voir ci-dessous)

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La lettre du Groupe Parlementaire Liberté – Démocratie- Justice

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La lettre du Groupe Parlementaire des OSC (Organisations de la société civile)

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