Ce 15 Octobre 2010, Il aura passé exactement 23 ans, jour pour jour, sur l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara.
Mardi 5 Octobre 2010
De ces jours rendus célèbres par les évènements qui s’y sont déroulés, le 15 Octobre 1987 occupe une place particulière dans la mémoire de la jeunesse africaine.
Ce jour qui, pourtant, avait tout d’une journée normale pour le jeune homme
que j‘étais, où il faisait particulièrement froid et le vent soufflait déjà en rafales, la consternation des informations rapportées à la fin de la journée en a décidé autrement.
Car, toutes celles-ci convergeaient vers l’inéluctable : les ailes du faucon noir brulent.
Tout le monde savait que pour un faucon qui vole si haut, comme le faucon
noir, un tel incident ne peut que lui être fatal. Du coup, peu ont osé donner
la terrible information.
Il fallait chercher les radios de certains États africains hostiles à l’envolée impériale de notre faucon et qui, de surcroit, étaient même dans le secret du complot qui tramait.
Le mot secret était peut-être exagéré. Le faucon averti par les préparatifs, de son assassinat de la part de certains amis proches, exprima son incapacité à nuire aux siens.
Le faucon est prévisible, il ne se rabat pas sur du mauvais gibier. Les aller-retour de son frère d’ ami et chef d’armée à une capitale aussi proche qu’hostile au principe de sa révolution ne lui font point changer d’avis. Son incapacité à perdre de l’altitude est la conséquence directe d’une grandeur réelle. Inimitable.
Les forces des ténèbres de l’Afrique regroupées autour de certains vieux dirigeants très attachés à leur confortable vassalité ont opté pour le vieil adage germain : « Mieux vaut s’assoir avec le hibou que voler avec le
faucon ». Et c’est, ainsi, qu’ils ont condamné le faucon noir à la perdition.
Ils les a pourtant averti, si vous volez avec moi nous gagnerons, autrement «
je ne serai pas ici l’année prochaine ».
Le faucon noir avait de l’avance. Il avait prédit à ses pseudo-dirigeants africains que dorénavant l’impérialisme a changés de légions.
Désormais, combattre l’impérialisme c’est cultiver ce qu’on met dans nos assiettes. Il n’a pas attendu que la Chine s’éveille pour qu’il tremble, lui. Ses assassins lui proposent de se rendre ou mourir. Le choix était celui d’un Faucon. Il a pris de la hauteur. Il s’est envolé. Dans la honte et la culpabilité, ceux qui ont cru le tuer, l’ont inhumé à l’aveuglette et dans la précipitation.
Le 15 Octobre 2007 prochain, il aura passé exactement 23 ans, jour pour jour,
sur l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara. Que la jeunesse africaine marque ce jour par ce que mérite ce faucon noir fauché en plein vol.
Source : http://www.alterinfo.net . L’article n’est pas signé sur le site alterinfo où nous l’avons récupéré.
Le faucon noir
Paix à ton âme et respect pour les grandes choses chose que tu as réalisé !!! Le visionnaire que tu étais s’est fait couper les ailes !!! Ne pas vivre dans le passé est une chose, mais ton exemple reste à jamais gravé dans nos têtes !!!
Le faucon noir
Les morts ne meurent que s’ils meurent dans nos coeurs. Thomas Sankara restera à jamais gravé dans nos mémoires. Même ses bourreaux ne peuvent pas l’effacer de leur tête. car Un Immortel demeure toujours Immortel. Lion Sankara, la brousse a besoin de ta protection contre ces ennemis (dont le créateur s’en chargera un jour)qui rôdent autour et empêchent la forêt d’être libre avec ses êtres. Vive l’immortel Thom Sank! La Patrie ou La Mort, Nous Vaincrons!