De nouveau, dans la nuit du 16 au 17 novembre 2013, une nouvelle fois la tombe de Thomas Sankara, au cimetière de Dagnoen, a été profanée. L’épitaphe en béton était en morceaux, les gerbes déposées le 15 octobre, avaient été dispersées selon ce que rapportent les témoins présents sur les lieux le 17 novembre au matin. La tombe venait juste d’être refaite en prévision des cérémonies de commémoration organisée pour le 15 octobre 2013.

(photos Thea Mometer, montage balai citoyen)

Une première profanation avait déjà eu lieu le 27 juillet 2011 (voir à http://thomassankara.net/?p=1110 l’article que nous avions écrit à l’époque). En plus de la dégradation de la tombe, un liquide non identifié avait été retrouvé sur les lieux. Une enquête avait alors été diligentée. Elle avait conclu à la mise en cause un certain Zaksongo R. Jean Jacob, ne jouissant pas de ses facultés mentales. On aurait en effet retrouvé chez lui des morceaux de la tombe.

Depuis la tombe était censée être gardée et son accès était réglementé. Il semble bien que les mesures de protection n’étaient pas suffisantes.

De nombreuses réactions ont afflué, faisant part de la consternation et de l’indignation des burkinabè mais aussi de tous ceux qui dans le monde réclament “Justice pour Sankara” et œuvrent à la popularisation des idées de Thomas Sankara. L’opposition politique réunie au sein du CFOP (Chef de fil de l’opposition), quant à elle ,a réagi en demandant une enquête sur cette nouvelle affaire et en demandant des mesures pour que de tels actes ne se reproduisent plus.

Le fait qu’une nouvelle profanation ait pu avoir lieu, malgré des mesures de protection ne peut que semer le doute sur la volonté réelle de ce pouvoir de protéger réellement cette tombe.

La rédaction du site thomassankara.net

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