OttoProduction & Lez’ Arts dans les murs

Présentent

 

JOURNEE HOMMAGE A THOMAS SANKARA

MONTREUIL

28 JUILLET 2007

Association Murs à Pêches – Impasse de Gobétue 93100 Montreuil sous Bois


 Aux Murs à Pêches – Parcelles des Lez’Arts dans les murs

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

15h : Ouverture des portes des murs à pêches

Vidéo :

Durant toute la journée un espace télévision sera en place et diffusera un film sur Thomas Sankara et un autre sur Norbert Zongo. Tout deux assassiné par le pouvoir burkinabé actuellement en place.

Films :                    

BORRY BANA de Abdoulaye Diallo (2003)

           FRATRICIDE AU BURKINA de Didier Mauro et Thuy-Tiên Ho (2007)

 

Graffiti :

Réalisation en direct d’un portrait de Thomas Sankara par un Graffeur (à définir).

Musique :

                     -Sira Camara (Chant et guitare)

             -Chaka Ashanti (Chant et guitare)

 

Stands*

L’espace sera occupé par plusieurs stands :

                     -Stand Collectif des associations de la Jeunesse

              -Stand Survie

         -Stand CADTM

        -Stand CICP

             -Stand ASECD (Avec un appel à parrainage d’enfants)

 

18h : Débat sur Thomas Sankara et sur la relation France-Afrique

Modérateur : Zoul (Association Survie)

Intervenants :

-Fidel Toe (Ministre de la fonction public pendant la révolution, mai personnel de Thomas Sankara)

-Ardiouma Sirima (Président du Cofanzo)

-Apkass (Artiste Africain militant)

-Renaud (CADTM)

20h : Slam Session

Slameurs invités :

                     -Hayet

        -Apkass

 -John Putch Chocolat

 -Ucoc etc…

 

22h : Début des projections :

Films :

THOMAS SANKARA, L’HOMME INTÈGRE (52min) de Robin Shuffield (2007)

       MASCARADE (80min) de Jaarice (2007),  Précédé de TU SERAS ABATTU (12min) de Jaarice (2007)

Suivi de discussions autour des films

01h30 : Fin

PRÉSENTATION DES ASSOCIATION

PARTENAIRES :

ASECD

(Association de Soutien aux Enfants en Circonstances Difficiles)

L’ASECD est une jeune association, créée en 2002. Clément Ouedraogo, le fondateur, s’occupait depuis des années d’un groupe d’enfants de la rue, quand, avec plusieurs amis, il a décidé de créer l’«Association de Soutien aux Enfants en Circonstances Difficiles». Son objectif : prévenir le phénomène des enfants des rues dans les quartiers «non lotis» (quartiers défavorisés dont les habitants sont constamment menacés d’expulsion), en aidant les familles à garder leurs enfants avec elles.

L’ASECD intervient dans la zone de Kouritenga, au sud ouest de Ouagadougou. Dans ce quartier, la population doit faire face au manque d’eau potable et à l’absence d’infrastructures médicales et scolaires. Les familles y vivent dans des abris de fortune, construits de façon désordonnée, et ne perçoivent que de très faibles revenus.

L’association apporte aux enfants une aide alimentaire, des soins médicaux de base et surtout la possibilité d’aller à la maternelle puis à l’école primaire. L’équipe travaille également avec les parents, afin d’améliorer leur cadre de vie : elle leur fournit une aide administrative et les encourage à la création de petites activités génératrices de revenus. Par son action, l’ASECD donne aux enfants une opportunité de se construire un avenir…

SURVIE France

Survie est une association (loi 1901) qui mène des campagnes d’information et d’interpellation des citoyens et des élus pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud.Elle fonde son action sur la légitimité qui incombe à chacun d’interpeller ses élus et d’exiger un contrôle réel des choix politiques dans tous les domaines.Elle compte 1600 adhérents, plusieurs centaines de militants et une vingtaine de groupes locaux qui relaient ses campagnes dans toute la France.

L’engagement de Survie repose sur un constat :

Les problèmes de développement et la pauvreté dans les pays du Sud ont avant tout des causes politiques. C’est donc dans le champ politique qu’il convient d’agir.

Les objectifs de Survie : La réforme de la politique française de coopération

Survie milite afin de soumettre aux règles de la démocratie et aux principes de l’équité la politique de la France en Afrique. Elle milite aussi pour le démantèlement de la « Françafrique » (le volet occulte des relations franco-africaines)

La lutte contre l’impunité et la banalisation du génocide

Survie milite notamment pour que toute la vérité soit faite sur l’implication de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

La promotion des biens publics à l’échelle mondiale

Survie milite en faveur de l’accès de tous, au Nord comme au Sud, aux biens publics (santé, alimentation, justice, etc.).

CICP

Le Centre international de culture populaire, anciennement situé rue de Nanteuil à Paris, est né en 1976 d’une volonté politique de mettre des moyens matériels et humains à la dispostion d’associations soutenant des luttes de libération nationale, défendant les Droits de l’homme, solidaires avec les travailleurs immigrés, pour faciliter leur travail et développer la solidarité.

Il fournit aux associations de solidarité internationale et aux mouvements sociaux, les moyens techniques, logistiques et matériels propres à leur permettre d’exercer leurs libertés d’activités, d’expression et de réunion, ainsi qu’à d’autres organismes tels que des centres de formation.

Il respecte la diversité des associations dont chacune définit, en complète indépendance, ses objectifs, ses activités, son fonctionnement, ses prises de position.

CADTM

Fondé en Belgique le 15 mars 1990, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) est un réseau international constitué de membres et de comités locaux basés en Europe, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Il agit en coordination avec d’autres organisations et mouvements luttant dans la même perspective (Jubilé Sud et d’autres campagnes agissant pour l’annulation de la dette et l’abandon des politiques d’ajustement structurel). Son travail principal : l’élaboration d’alternatives radicales visant la satisfaction universelle des besoins, des libertés et des droits humains fondamentaux.

Depuis sa création, le CADTM est une association pluraliste constituée de personnes morales et de personnes physiques. Une association qui ancre son action au carrefour des luttes des mouvements sociaux populaires, des mouvements d’éducation permanente, des syndicats, des comités de solidarité internationale et des ONG de développement. Membre du conseil international du Forum social mondial, le CADTM s’inscrit pleinement dans le mouvement citoyen international qui lutte pour « d’autres mondes » possibles, ébauchant les traits d’une mondialisation alternative à celle que les promoteurs du modèle capitaliste néolibéral globalisé présentent comme l’horizon indépassable du bonheur des peuples, l’état naturel de la société, la « fin de l’Histoire » tenue de s’imposer à toutes et tous, et en tous lieux.

Partie prenante de ce « mouvement altermondialiste » qui récuse les dogmes néolibéraux, le CADTM se donne pour mission de contribuer à l’émergence d’un monde fondé sur la souveraineté des peuples, la solidarité internationale, l’égalité, la justice sociale [2]. Les projets, outils et activités qu’il développe à cette fin s’inscrivent dans une dynamique associant la recherche et l’action : publications (ouvrages, articles, analyses, revue…), conférences-débats, séminaires, formations, rencontres et manifestations internationales, campagnes de sensibilisation, concerts, etc.

L’objectif premier du CADTM – son angle d’attaque – est l’annulation de la dette extérieure publique des pays de la Périphérie (Tiers Monde et ex-bloc soviétique) et l’abandon des politiques d’ajustement structurel imposées par le trio Fonds monétaire internationaI (FMI), Banque mondiale, Organisation mondiale du Commerce (OMC). Il s’agit de mettre un terme à la spirale infernale de l’endettement et de parvenir à l’établissement de modèles de développement socialement justes et écologiquement durables.

Pour le CADTM, l’annulation de la dette extérieure publique des pays de la Périphérie n’est cependant pas une fin en soi. Elle est bien davantage un moyen, une condition nécessaire mais non suffisante au développement véritablement durable et socialement juste qu’il s’agit de promouvoir, tant au Sud qu’au Nord de la planète.

 

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