Sankara pour mémoire

de Michaël Phelippeau 

Film Couleur 31 minutes 2001

Contacts :

Contact Festivals : Fanny Lesage 01 53 41 21 16 La Fémis 6 rue Francoeur 75018 Paris

Contact auteur : michael.phelippeau @ free.fr

 

Présentation au dos de la cassette

 « Ce film n’est pas une biographie. Ce n’est pas non plus un journal filmé. C’est un essai, la tentative d’évoquer à la fois mon enfance au Burkina Faso, le temps de la révolution, et son leader historique Thomas Sankara. »

 

« Partant en Afrique, j’espérais peut-être avoir enfin du cœur ! J’ai plus de trente ans, je vieillis et toujours cette intellectualité. Retournerai-je jamais à la fraicheur ? » Michel Leiris, L’Afrique Fantôme

 

Présentation de l’auteur :

Michaël Phelippeau est né le 14/05/1971.

Il travaille dans le cinéma comme monteur et assistant monteur.

 

L’équipe du film :

Réalisation, image, montage, voix : Michaël Phelippeau

Images additionnelles : Jean-André Fieschi

Son : Sandy Notarianni

Archives : Mohamed Challouf, Guy et Maryvonne Moreau

Traduction : Damoussira Sanon

Etalonnage : Gertrude Baillot

Jaquette: Grégory Jarry (Edtions FLBLB)

Nos commentaires :

Ce film est un travail de fin d’études à la FEMIS, école de cinéma où l’auteur

terminait son cursus de montage.

Comme il le dit lui-même, il s’agit autant d’une remémoration de ses souvenirs d’enfance qu’un hommage à Thomas Sankara, le fantôme de celui-ci surgissant régulièrement au cours du film. Une des difficultés de l’entreprise tient au fait que Michaël Phelippeau n’a pas vécu son enfance sous la révolution, mais avant, dans les années 1970. Ces deux histoires (la grande et la petite) ne se croisent donc pas directement. Cependant, est-il possible aujourd’hui de revenir au Burkina Faso sans constater à quel point le pays est encore imprégné des bouleversements de la révolution ?

Le film alterne donc des images des discours du défunt Président, des archives familiales et les interviews d’un ami du père de l’auteur qui aide à saisir les enjeux du “pays réel”.

On remarque aussi de très belles images de la cérémonie de commémoration de la mort de Sankara en octobre 2000, au cimetière de Dagnoen à Ouagadougou.

Leur mouvement accompagne les gens vers le lieu de la cérémonie plutôt que de s’attarder, comme c’est l’habitude, sur les leaders.

Film émouvant et personnel, il démontre que Sankara a marqué au-delà du seul peuple burkinabé.

B. J.

 

 

 

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