On trouvera une traduction de ce discours en moore à l’adresse http://thomassankara.net et une vidéo du discours à http://thomassankara.net
Discours prononcé par Tom Sank sur la dette à Addis Abéba le 29 juillet 1987
Un front uni contre la dette
29 juillet 1987, Thomas Sankara assiste à Addis-Abeba aux travaux de la vingt-cinquième Conférence au sommet des pays membres de l’OUA. Il y délivre le discours ci-après. Il a été retranscrit à partir d’un enregistrement. Le président de séance était Kenneth Kaunda de Zambie. Ce texte est tiré du numéro de février de Coumbite, une revue trimestrielle publiée à Paris.
Nous l’avons repris en mars 2010 à partir du livre “Thomas Sankara Oser inventer l’avenir” qui contient de nombreux discours , après qu’un internaute nous ait signalé qu’il manquait quelques passages. Ce discours a été film intégralement et il est largement diffusé sur le net. Nous l’avons reproduit à l’adresse suivante
Monsieur le président,
Messieurs les chefs des délégations,
Je voudrais qu’à cet instant nous puissions parler de cette autre question qui nous tiraille : la question de la dette, la question de la situation économique de l’ Afrique. Autant que la paix, elle est une condition importante de notre survie. Et c’est pourquoi j’ai cru devoir vous imposer quelques minutes supplémentaires pour que nous en parlions.
Le Burkina Faso voudrait dire tout d’abord sa crainte. La crainte que nous avons c’est que les réunions de l’OUA se succèdent, se ressemblent mais qu’il y ait de moins en moins d’intéressement à ce que nous faisons.
Monsieur le président,
Combien sont-ils les chefs d’Etat qui sont ici présents alors qu’ils ont dument appelés à venir parler de l’Afrique en Afrique ?
Monsieur le président,
Combien de chefs d’Etats sont prêt à bondir à Paris, à Londres, à Washington lorsque là-bas on les appelle en réunion mais ne peuvent pas venir en réunion ici à Addis-Abeba en Afrique ? Ceci est très important.[Applaudissements]
Je sais que certains ont des raisons valables de ne pas venir. C’est pourquoi je voudrais proposer, Monsieur le président, que nous établissions un barème de sanctions pour les chefs d’Etats qui ne répondent pas présents à l’appel. Faisons en sorte que par un ensemble de points de bonne conduite, ceux qui viennent régulièrement, comme nous par exemple, [Rires] puissent être soutenus dans certains de leurs efforts. Exemple : les projets que nous soumettons à la Banque africaine de développement (BAD) doivent être affectés d’un coefficient d’africanité.[Applaudissements] Les moins africains seront pénalisés. Comme cela tout le monde viendra aux réunions.
Je voudrais vous dire, Monsieur le président, que la question de la dette est en question que nous ne saurions occulter. Vous-même vous en savez quelque chose dans votre pays où vous avez du prendre des décisions courageuses, téméraires même. Des décisions qui ne semblent pas du tout être en rapport avec votre age et vos cheveux blancs. [Rires] Son Excellence le président Habib Bourguiba qui n’a pas pu venir mais qui nous a fait délivrer un important message donné cet autre exemple à l’Afrique, lorsque en Tunisie, pour des raisons économiques, sociales et politiques, il a du lui aussi prendre des décisions courageuses.
Mais, Monsieur le président, allons-nous continuer à laisser les chefs d’Etats chercher individuellement des solutions au problème de la dette avec le risque de créer chez eux des conflits sociaux qui pourraient mettre en péril leurs stabilités et même la construction de l’unité africaine ? Ces exemples que j’ai cités, il y en a bien d’autres, méritent que les sommets de l’OUA apportent une réponse sécurisante à chacun de nous quant à la question de la dette.
Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par son origine. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêtés de l’argent, ce sont eux qui nous ont colonisés. Ce sont les mêmes qui géraient nos économies. Ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fond, leurs frères et cousins. Nous sommes étrangers à la dette. Nous ne pouvons donc pas la payer.
La dette c’est encore le néo-colonialisme ou les colonialistes qui se sont transformés en ” assistants techniques “. En fait, nous devrions dire en assassins technique. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement, des ” bailleurs de fonds “. Un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le “bâillement” suffirait à créer le développement chez d’autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés. On nous a présenté des dossiers et des montages financiers alléchants. Nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans et même plus. C’est-à-dire que l’on nous à amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus.
La dette sous sa forme actuelle, est une reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers. Faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court, de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser. On nous dit de rembourser la dette. Ce n’est pas une question morale. Ce n’est point une question de ce prétendu honneur que de rembourser ou de ne pas rembourser.
Monsieur le président,
Nous avons écouté et applaudi le premier ministre de Norvège lorsqu’elle est intervenue ici même. Elle a dit, elle qui est européenne, que toute la dette ne peut pas être remboursée. Je voudrais simplement la compléter et dire que la dette ne peut pas être remboursée. La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en surs. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons-en surs également. Ceux qui nous ont conduits à l’endettement ont joué comme au casino. Tant qu’ils gagnaient, il n’y avait point de débat. Maintenant qu’ils perdent au jeu, ils nous exigent le remboursement. Et on parle de crise. Non, Monsieur le président, ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu. Et la vie continue.[Applaudissements]
Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous n’avons pas de quoi payer. Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous ne sommes pas responsables de la dette. Nous ne pouvons pas payer la dette parce qu’au contraire les autres nous doivent ce que les plus grandes richesses ne pourront jamais payer, c’est-à-dire la dette de sang. C’est notre sang qui a été versé.
On parle du Plan Marshall qui a refait l’Europe économique. Mais l’on ne parle pas du Plan africain qui a permis à l’Europe de faire face aux hordes hitlériennes lorsque leurs économies étaient menacés, leurs stabilités étaient menacées. Qui a sauvé l’Europe ? C’est l’Afrique. On en parle très peu. On parle si peu que nous ne pouvons, nous, être complices de ce silence ingrat. Si les autres ne peuvent pas chanter nos louanges, nous en avons au moins le devoir de dire que nos pères furent courageux et que nos anciens combattants ont sauvé l’Europe et finalement ont permis au monde de se débarrasser du nazisme.
La dette, c’est aussi la conséquence des affrontements. Lorsque on nous parle de crise économique, on oublie de nous dire que la crise n’est pas venue de façon subite. La crise existe de tout temps et elle ira en s’aggravant chaque fois que les masses populaires seront de plus en plus conscientes de leurs droits face aux exploiteurs.
Il y a crise aujourd’hui parce que les masses refusent que les richesses soient concentrées entre les mains de quelques individus. Il y a crise parce que quelques individus déposent dans des banques à l’étranger des sommes colossales qui suffiraient à développer l’Afrique. Il y a crise parce que face à ces richesses individuelles que l’on peut nommer, les masses populaires refusent de vivre dans les ghettos et les bas-quartiers. Il y a crise parce que les peuples partout refusent d’être dans Soweto face à Johannesburg. Il y a donc lutte et l’exacerbation de cette lutte amène les tenants du pouvoirs financier à s’inquiéter.
On nous demande aujourd’hui d’être complices de la recherche d’un équilibre. Equilibre en faveur des tenants du pouvoir financier. Equilibre au détriment de nos masses populaires. Non ! Nous ne pouvons pas être complices. Non ; nous ne pouvons pas accompagner ceux qui sucent le sang de nos peuples et qui vivent de la sueur de nos peuples. Nous ne pouvons pas les accompagner dans leurs démarches assassines.
Monsieur le président,
Nous entendons parler de clubs – club de Rome, club de Paris, club de Partout. Nous entendons parler du Groupe des Cinq, des Sept, du Groupe des Dix, peut être du Groupe des Cent. Que sais-je encore ? Il est normal que nous ayons aussi notre club et notre groupe. Faisons en sorte que dès aujourd’hui Addis-Abeba devienne également le siège, le centre d’ou partira le souffle nouveau du Club d’ Addis-Abeba contre la dette. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons dire aujourd’hui, qu’en refusant de payer, nous ne venons pas dans une démarche belliqueuse mais au contraire dans une démarche fraternelle pour dire ce qui est.
Du reste les masses populaires en Europe ne sont pas opposées aux masses populaire en Afrique. Ceux qui veulent exploiter l’Afrique sont les mêmes qui exploitent l’Europe. Nous avons un ennemi commun. Donc notre club parti d’Addis-Abeba devra également dire aux uns et aux autres que la dette ne saura être payée. Quand nous disons que la dette ne saura payée ce n’est point que nous sommes contre la morale, la dignité, le respect de la parole. Nous estimons que nous n’avons pas la même morale que les autres. La Bible, le Coran, ne peuvent pas servir de la même manière celui qui exploite le peuple et celui qui est exploité. Il faudra qu’il y ait deux éditions de la Bible et deux éditions du Coran. [Applaudissements]
Nous ne pouvons pas accepter leur morale. Nous ne pouvons pas accepter que l’on nous parle de dignité. Nous ne pouvons pas accepter que l’on nous parle du mérite de ceux qui paient et de perte de confiance vis-à-vis de ceux qui ne paieraient pas. Nous devons au contraire dire que c’est normal aujourd’hui que l’on préfère reconnaître que les plus grands voleurs sont les plus riches. Un pauvre quand il vole ne commet qu’un larcin, une peccadille tout juste pour survivre et par nécessité. Les riches, ce sont eux qui volent le fisc, les douanes. Ce sont eux qui exploitent le peuple.
Monsieur la président,
Ma proposition ne vise pas simplement à provoquer ou à faire du spectacle. Je voudrais dire ce que chacun de nous pense et souhaite. Qui, ici, ne souhaite pas que la dette ne soit purement et simplement effacée? Celui qui ne le souhaite pas peut sortir, prendre son avion et aller tout de suite à la Banque mondiale payer; Applaudissements.
Je ne voudrais pas que l’on prenne la proposition du Burkina Faso comme celle qui viendrait de la part de jeunes sans maturité, sans expérience. Je ne voudrais pas non plus que l’on pense qu’il n’y a que les révolutionnaires à parler de cette façon. Je voudrais que l’on admette que c’est simplement l’objectivité et l’obligation.
Monsieur le président,
Ce n’est donc pas de la provocation. Je voudrais que très sagement vous nous offriez des solutions. Je voudrais que notre conférence adopte la nécessité de dire clairement que nous ne pouvons pas payer le dette. Non pas dans un esprit belliqueux, belliciste. Ceci, pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner. Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence ! Par contre, avec le soutient de tous, donc j’ai grand besoin, [Applaudissements] avec le soutien de tous, nous pourrons éviter de payer. Et en évitant de payer nous pourrons consacrer nos maigres ressources à notre développement.
Et je voudrais terminer en disant que nous pouvons rassurer les pays auxquels nous disons que nous n’allons pas payer la dette, que ce qui sera économisé n’ira pas dans les dépenses de prestige. Nous n’en voulons plus. Ce qui sera économisé ira dans le développement. En particulier nous éviterons d’aller nous endetter pour nous armer car un pays africain qui achète des armes ne peut l’avoir fait que contre un Africain. Ce n’est pas contre un Européen, ce n’est pas contre un pays asiatique. Par conséquent nous devons également dans la lancée de la résolution de la question de la dette trouver une solution au problème de l’armement.
Je suis militaire et je porte une arme. Mais Monsieur le président, je voudrais que nous nous désarmions. Parce que moi je porte l’unique arme que je possède. D’autres ont camouflé les armes qu’ils ont.[Rires et applaudissements]
Alors, chers frères, avec le soutien de tous, nous pourrons faire la paix chez nous.
Nous pourrons également utiliser ses immenses potentialité pour développer l’Afrique parce que notre sol et notre sous-sol sont riches. Nous avons suffisamment de quoi faire et nous avons un marché immense, très vaste du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Nous avons suffisamment de capacité intellectuelle pour créer ou tout au moins prendre la technologie et la science partout où nous pouvons les trouver.
Monsieur le président,
Faisons en sorte que nous mettions au point ce Front uni d’Addis-Abeba contre la dette. Faisons en sorte que ce soit à partir d’Addis-Abeba que nous décidions de limiter la course aux armements entre pays faibles et pauvres. Les gourdins et les coutelas que nous achetons sont inutiles. Faisons en sorte également que le marché africain soit le marché des Africains. Produire en Afrique, transformer en Afrique et consommer en Afrique. Produisons ce dont nous avons besoin et consommons ce que nous produisons au lieu de l’importer.
Le Burkina Faso est venu vous exposer ici la cotonnade, produite au Burkina Faso, tissée au Burkina Faso, cousue au Burkina Faso pour habiller les Burkinabé. Ma délégation et moi-même, nous sommes habillés par nos tisserands, nos paysans. Il n’y a pas un seul fil qui vienne d’Europe ou d’Amérique.[Applaudissements] Je ne fais pas un défilé de mode mais je voudrais simplement dire que nous devons accepter de vivre africain. C’est la seule façon de vivre libre et de vivre digne.
Je vous remercie, Monsieur le président.
La patrie ou la mort, nous vaincrons ! [Longs applaudissements]
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
BONJOUR OU BOISOIR
COMMENT ALLEZ VOUS?
J’AI LU VOTRE ARTICLE ET CA M4A VRAIMENT PLU/JE CROIS QUE CE QUI EST ECRIT EST DE LA PUR VERITE.
JE VOUS EN REMERCIE.
LA PARTIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
j’aimerai savoir si ce discours a été filmé ?
je recherche des images de ce discours si toutefois elles existent…
merci pour ce site très bien fait
Jérôme
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
je suis en mesure de vous fournire les images integrale de ce discour d’Adis Abeba
Mon contact est le suivant
d_traore 2002@yahoo.com
la patrie ou la mort ,nous vaincrons
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
au fait est-ce possible d’avoir la video du discours.si possible faites moi signe.
Courage pour ce site…kaid
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
salut
mon caramade on peut vision le film sur google en prenant l’obtion video et enfin tu fais ta recherche sur le CAP. THOMAS SANKARA.
A bientot ou tu peux me contacter sur kanazoeissou@yahoo.fr pour plus de d’informations.
LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS.
AZOUTER
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
Oui mon cher ami ce discours a été filmé. Mais malheureusement on n’en trouves pas. “Volonté affichée d”effacer l’histoire de cet Africain au sens pur du terme, ou bien manque d’initiatives? Je n’en sais rien. Toujours est t il que la vidéo qu’on trouve vient du marché “noir”. Mauvaise qualité sonore et visuelle.
Je profites également féliciter l’auteur de la transcription pour son initiative. Il y a cependant une ou deux phrases que je n’ai pas vue? Je prendrai le soin de vous le faire savoir la prochaine fois.
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
Incroyable pourtant vrai.
Qui a dit que l`africain ne peut pas prendre son destin en main? Monsieur SANKARA le brave…Domage qu`il ne soit plus physiquement la trahit par son JUDAS. Heureusement il a eu le temps d`inculquer a chacun le virus de l`africanisme. Meme si ce virus est endormit aujourd`hui, il ce reveille petit a petit… vous croyer que ce documentaire sort d`ou? il y en aura d`avantage.et des versions telechargeable et traduite en toute les langues mageur pour que le monde en profite…Voila notre MARTIN LUTHER KING… le traitre lui a donne`la vie multi dimentionelle. c`est un Grand.
Revolta
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
Bonjour à tous! ce discours est un discours que peu de politiciens africain auraient pu faire ! Thomas Sankara à osé dire cette vérité que d’autre ne voulais entendre. Sa volonté et son implication pour l’afrique me marqueront toujours! ne le pleurer pas l’homme , le politicien qu’a été Thomas Sankara il n’est pas mort pour rien car ces paroles resteront à jamais et continueront d’être écouté et feront si Dieu le veut avancer notre Afrique! “La patri ou la mort nous vaincrons!!!”
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
Moi quand je rentre dans ce site je pleure interieurement;je suis très touché de n’avoir pas vraiment connu ce GRAND HOMME qui a voulu lutter pour LUI ;pour NOUS ;pour le BURKINA ;pour l’AFRIQUE et surtout le monde ENTIER .Mais voilà ce qui est arrivé ,il s’en est allé et voilà ce qui arrive à l’AFRIQUE de nos jours .Nous avons réfusé de consommer ce que nous produisons et de produire ce que nous consommons voilà les conséquences .Vraiment c’est très dur de ne pas avoir écouter celui qui voulais bâttir un monde meilleur ,il ont suivi ceux qui voulais nous faire payer et nous voilà qui en sommes entrain de les payer avec des larmes et du sang .
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRON !!!
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
il manque une partie du discours lorsqu’il cite la banque mondial. Est ce de la censure ?
> Il faut annuler la dette à Addis Abéba – 29 juillet 1987
Bonjour
Toutes nos excuses. Et un grand merci! Vérifications faites, vous avez parfaitement raison. J’ai repris un recueil de discours et j’ai vu qu’effectivement il manquait deux passages. Tout est corrigé. Merci beaucoup. Votre remarque sur une éventuelle censure est plutôt déplacée n’est-ce pas? D’ailleurs l’intégrale du même discours filmé est à l’adresse
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
Pour regarder la vidéo :
http://www.seneweb.com/videos/video/66.php
C’est remarquable !!
Gnagna
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
le discours dont j’apprécie son auteur Sankara me plait également;je vous remercie
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
C’est avec tristesse que je repond à cet article. Je peux dire que c’est à cause de ce discours qu’il a été sauvagement assassiné. Les pays européens ne voulaient jamais d’un Afrique uni et il ont aidé nos frère africain à le liquider. L’Afrique sera à jamais MAUDIT. Sankara restera toujour mon idole. Il est mort quand j’étais petite mais je n’est jamais cessé de l’aimé. j’ai visionné le discours sur le site http://WWW.seneweb.com/video/video/66.php. c’est émouvant. voila un visionnaire. Quand il évoquait le problème du coton, consommons burkinabé c’était pour éviter des approches du genre les pays européens et américains accordent des subventions. il falait laisser Thomas en vie pour voir si ces problèmes allaient se poser.
Je suis contente et fier d’être AFRICAINE.
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
Cet homme est un grand Homme,grand Visionnaire et meme grand Revolutionnaire.C’est bien vraie que ce discours à sa partie dns sa mort.Et aussi,si sa politique continuait en le laissant en vie surement,l’afrique ne serait pas tiraillé comme elle l’est maintenant.
Il est mort quand j’etais pas encore né mais je le respecte.
D’un coté je suis fier de provenir du meme pays que lui mais de l’autre j’ai la honte car l’africain dans sa nature n’a jamais voulu de son bien et pour ça j’ai mal.Mais malgré ça des hommes comme lui ont fait la fierté de l’afrique.Ils sont peu ceux qui sont comme lui.On espère qu’il en reste encore.
Vive Thomas SANKARA!!!!!!!!!!!!
La Patrie ou la Mort,Nous Vaincrons
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
J’avais 6 mois et exactement 14jours quand il a prononcé ce discours qui me touche aujourd’hui car toujours d’actualité.Ceci me permet de comprendre de mieux en mieux pourquoi sa vie a été sacrifiée sur l’autel de notre africanité.
Faisonsvivre sa memoire afin que nos enfants sachent le pourquoi et voient l’injustice de sa mort.
Personnellement je suis née en Côte d’Ivoire et j’y ais grandi et je ne connais pas le Burkina mais mes parents m’ont toujours parlé de lui tant de ses belles initiatives que de ses idées un peu “tordues” pour les vieux.
Je suis burkinabè et fière de l’être!
LA PATRIE OU LA MORT,NOUS VAINCRONS!
SAWADOGO
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
Ce message du Camarade Tom Sank est en fait le plus précieux qu’il ait laissé.
Combien de jeunes africains trouveront à travers les lignes de ce message le profond message du Défunt Président : l’Afrique doit vivre digne, propère et ne compter sur personne sauf en ses “fils”.
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
c’est magnifique d’entendre ce genre de paroles.mais il dommage de voir qu’aujourd’hui l’Afrique peine à trouver ses marques.Et ce discours de tom ne fait que nous rappeler tous jeune génération d’aujourd’hui dela nécéssité de nous mettre resolument au travail si nous voulons faire de notre continent un endroit où il fait bon vivre
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
On nous appelle les enfants de la révolution ou les enfants de Tom Sank, car je suis né en 1983
A écouter ce discours cela montre comment cet homme était un génie. Il a parlé de l’annulation de la dette depuis 1987 et c’est 20 ans après les hommes qui se disent dirigeants (qui dit dirigeant dit prévoyance) partent se ridiculiser pour demander un annulation des partielle des dettes. C’est pourquoi il restera dans la mémoire des Burkinabé, des Africains et du monde. Ce n’est pas parce que qu’on est président qu’on marque l’histoire. Houphouet Boigny a fait 33 ans au pouvoir, il n’a pas l’honneur de Thomas SANKARA; Omar BONGO est à sa 42ème année il n’aura pas son honneur; Blaise COMPAORE a fêté ses 20 ans de pouvoir il n’a pas la moitié de son honneur. Il n’a fait que 4 ans et il a marqué l’histoire. Son nom se trouve au côté des génies de l’humanité (Lénine, Karl Marx, et autre savants scientifiques comme philosophiques). C’est un génie de son temps, c’est un génie pour l’histoire du Burkina Faso, c’est génie de l’Afrique. Tous les efforts du pouvoir actuel pour le faire oublier dans la mémoire de la jeunesse seront vains. Que Dieu bénisse le Burkina et qu’il face régner l’idéal Sankariste.
> Il faut annuler la dette – 29 juillet 1987, sommet de l’OUA Addis Abéba
Ah oui SANKARA n’est simplement qu’un prophète et je suis sure que sa prophétie disant: Si l’on tue Thomas SANKARA il y aura mille SANKARA, s’accomplira.
Aujourd’hui le Burkina, tous les peuples d’Afrique et du monde entier ont plus que jamais bésoin de justice et de paix et donc des hommes droits, intègres et non des laches prèts prèts à sacrifier leurs ames et celles de leurs peuples au diable!
DIEU bénisse le Burkina et ces milles SANKARA qui se lèverons pour que la justice et la paix soient une réalité au BF et dans le monde. Amen.
il faut juger les coupables de cette assassinat
merci a vous, car comme on le dit on peut tuer un prophète mais on ne peut tuer sa prophétie il etait ,il est et il restera l un des figures emblematiques ou l un des freedoom fighters de la nation africaine . Il s est sacrifier pour sa patrie comme il le disait toujours ; la patrie ou la mort nous vaincrons , et cela aussi est vrai nous vaincrons nous voulons justice pour cette barbarie causée par des a soiffer du pouvoir.
[…] debt at the African Union summit in July 1987 (a few months before he was murdered), where he declared that “by refusing to pay, we do not adopt a bellicose attitude, but rather a fraternal […]
[…] debt at the African Union summit in July 1987 (a few months before he was murdered), where he declared that “by refusing to pay, we do not adopt a bellicose attitude, but rather a fraternal […]
[…] debt at the African Union summit in July 1987 (a few months before he was murdered), where he declared that “by refusing to pay, we do not adopt a bellicose attitude, but rather a fraternal […]
[…] http://www.thomassankara.net/il-faut-annuler-la-dette-29-juillet-1987-sommet-de-loua-addis-abeba/ […]