Jean Luc Melenchon, le leader de la France Insoumise, candidat aux élections présidentielles de 2022 a séjourné au Burkina du 18 au 21 juillet. Il était accompagné de Mathilde Panot, la vice-présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée, du député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud et d’Arnaud Le Gall responsable international de la France Insoumise
Comme l’avait fait Emmanuel Macron en novembre 2017, il a souhaité s’adresser aux étudiants, choisissant cette fois le thème de la Francophonie, puis a répondu aux questions de l’assistance.
Il a fait de nombreuses autres rencontres, notamment avec le Balai citoyen, affirmant « s’en inspirer », au Mémorial Thomas Sankara où il déclaré « être venu pour apprendre et non donner des leçons » et avec le Président de la République, Roch Marc Christian Kaboré. Plusieurs déclarations ont émaillé son séjour :« Il est temps d’en finir avec l’impérialisme », « La France devrait revoir sa politique d’intervention militaire dans les différents pays», « Il existe aussi une France fraternelle, qui n’est pas impérialiste… »
Notons sa conclusion du discours : “Oui nous pouvons inverser le cours des choses. Et pour cela il faut reprendre l’essence du discours sankarariste. Il faut oser inventer le futur. Et alors pour cela Non mesdames et messieurs, le futur ce n’est pas ce qui va arrive, le futur c’est ce que nous allons faire … Pour faire ce que nous avons à faire, nous avons besoin de la mémoire vivante de Thomas Sankara. C’est pourquoi nous l’invitons, nous Français insoumis à prendre sa place dans le panthéon des idées qui nous sont nécessaires pour savoir où aller et comment nous comporter pleinement en être humain accompli”
La rédaction.
