Nous rendons compte dans cette page de façon succincte des initiatives de 2012 qui ont popularisé la campagne “ Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique “, et qui parfois ont permis de ramasser des signatures à la pétition du même titre (voir le texte est les signatures à http://thomassankara.net/?p=866).
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Soirée “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” à Saint Etienne vendredi 10 février 2012. Une quarantaine de personnes présentes, débat sur la révolution et la campagne, une trentaine de signatures récoltées à la pétition, projection du film “« Thomas Sankara, la révolution assassinée » un film de Tristan Goasguen et Yann Manuguerra et “Sankara dans mes rimes” de Baoui Jean Camille Ziba.
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Le 13 mars 2012, plus d’une centaine de personnes, la plupart étudiants de l’IUT Michel de Montaigne à de Bordeaux 3, on participé à une soirée organisée autour de la projection du film “Thomas Sankara L’homme intègre” de Robin Shuffield. La soirée était organisée par l’ASSPETECH (association des étudiants de filière gestion du développement et de l’action humanitaire. Le débat par Comi Toulabor, directeur de recherche à la FondaTion Nationale des Sciences politiques et membre du LAM (Les afriques dans le Monde) , Benoit Lemoine de SURVIE et Corneille Onadja de l’ASSPETECH, ancien pionner durant la révolution. Une vingtaine de signatures ont été récoltées à la pétition.
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Soirée “Projection debat Thomas Sankara hier et aujourd’hui” à Paris le 11 avril 2012 organisée par l’AFASPA (association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique.
La soirée a commencé par la présentation dela campagne “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”. Puis elle s’est poursuivie par la projection des films, ‘Thomas Sankara, la révolution assassinée” de Tristan Goasguen et Yann Manuguerra, et “Sankara dans mes rimes” de Baoui Jean Camille Ziba. Elle s’est terminée sur un débat abordant les parallèles en la révolution bolivarienne et celle du Burkina, l’assassiant de Sankara, l’engagement aujourd’hui et la particularité de Thomas Sankara et des la situation au Burkina en 83, par rapport à d’autres pays ayant connu récemment des coups d’Etat militaire et les officiers à l’origine de ces putshs. Environ une cinquantaine de personnes étaient présentes, la pétition à recueilli une trentaine de signatures.
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La cour de cassation a tenu le 26 avril 2012 à Ouagadougou, une audience ordinaire pour statuer sur le pourvoi en cassation de la plainte déposée par Mariam, épouse de l’ancien président Thomas Sankara et ses fils. L’audience n’a duré que n’a duré que 10 minutes.
La salle était bondée de monde et surtout de jeunes avec une moyenne d’âge de 30 ans, mais aussi d’anciens compagnons de Thomas Sankara. Des appels avaient circulé sur facebook et en ville pour manifester “Justice pour Sankara”.
Lorsque la cour a prononcé le renvoi, certains ont commencé à crier et à scander le nom du révolutionnaire burkinabè, Thomas Sankara et réclamé justice pour lui. A ce même instant, la foule a entonné le Ditanyé, l’Hymne national.
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Paris 8 mai 2012.
A l’occasion d’une manifestation organisée par un collectif d’associations sur le thème : “1er tour, 2eme tour, le 8 mai c’est notre tour” sous le mort d’ordre “on ne compte pas sur eux, ils ne peuvent rien faire sans nous”, les animateurs de la campagne “Justice pour Sankara, Justice pour l’Afrique” et les militants de SURVIE ont donc participé à cette manifestation sous le mot d’ordre “Justice pour Sankara”.
Le groupe action de SURVIE avait préparé plusieurs scènes pour faire connaitre l’action et la pensée de Thomas Sankara et appeler les gens à s’investir dans la campagne “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” et soutenir notamment la prochaine demande d’enquête parlementaire (voir la dernière photo de l’album).
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L’association Per a Pace envoie fin mai 2012 un courrier à tous les candidats des circonscriptions corses leur demandant leur opinion sur l’affaire Sankara. Elle rappelle notamment qu’une demande d’enquête parlementaire avait été déposé en juillet 2011 et qu’elle n’a pas été étudiée par le commissions des affaires étrangères. Voir la lettre et un article publié à cette occasion dans Corse votre hebdo à thomassankara.net/?p=1313.
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Le 15 juin 2012 à Berlin « Justice pour Sankara » à Berlin.
Devant l’hôtel où Blaise Compaoré devait rencontrer un groupe parlementaire, des citoyens allemands et africains ont brandit des pancartes « Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique » et « Contre l’impunité au Burkina Faso » à l’appel de la Fondation Africavenir Une lettre a été envoyé au président du parlement allemand et aux députés, au minitre de la coopération et à des organisations d’hommes d’affaires qui pillent l’Afrique. Des membres de la délégation ont menacé un des manifestant burkinabè. Blaise Compaoré a été obligé de sortir par une porte dérobée.
Le même jour à 15h, Blaise Compaoré devait s’exprimer à l’ICD (Institut for cultural diplomatie ) sur « Burkina comme l´ancre de la paix et stabilité en Afrique de l´ouest ». Les manifestants s’y sont retrouvés de nouveau. Deux manifestants ont cependant réussi à pénétrer dans la salle. L’un d’eux a pu crier en allemand, français et anglais : « Tu es l´assassin de toute l´espoir de l´afrique ». Le lendemain lors de la rencontre de Blaise Compaoré avec la communauté burkinabé, la sécurité s’est trouvée renforcée. Plusieurs burkinabè soupçonnés d’être de l’opposition ont été refoulés. Des menaces ont encore été proférés, évoquant une atteinte à la sureté d’Etat, contre un burkinabè organisateur de la manifestation s’il venait à venir au Burkina.
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A l’annonce de la réception de Blaise Compaoré par François Hollande à l’Elysée, une vingtaine d’organisations ont appelé à un rassemblement de protestation (voir l’appel et les signatures à http://thomassankara.net/?p=1351)
Plus d’une centaine de personnes se sont ainsi rassemblées à la Fontaine des Innocents à partir de 18h30.
Le rassemblement a commencé par la lecture par une représentant du collectif “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”, à l’origine de la pétition sur le même thème signatures, d’une lettre qu’a adressé Mme Sankara au président François Hollande (voir à http://thomassankara.net/?p=1353).
Les manifestant ont crié les mots d’ordre, “Blaise Compaoré à la CPI (cours pénale internationale) pas à l’Elysée”, “Blaise Compaoré assassin”, “Justice pour Sankara”,” Non non non à la françafrique”. Le groupe action de SURVIE a joué une petite pièce fe théatre sur l’assassinat de Thomas Sankara.
On trouvera un compte rendu plus complet à http://thomassankara.net/?p=1354
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Octobre 2012. Au cours de ce mois, de nombreuses initiatives sont organisées pour commémorer l’assassinat de Thomas Sankara. La plupart du temps les organisateurs évoquent la campagne “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”. Voir les comptes rendus de ces initiatives à http://thomassankara.net/?p=1400. Citons des commémorations organisées à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Bama, Cotonou, Dakar, Lomé, Paris, Limoges, Montpellier, Toulouse, Ajaccio, Berlin, Karlsruhe, Parme, Milan, Rome, Washington….
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Le 1er octobre 2012, le réseau international “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” publie un communiqué de presse (Voir à [http://thomassankara.net/?p=1364
->http://thomassankara.net/?p=1364])
annonçant que l’objectif des 10000 signatures à la pétition est dépassé avant le 15 octobre 2012, date du 25eme anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara.
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Le 15 octobre 2012, le réseau international “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” organise une conférence de presse à Ouagadougou, pour informer de l’évolution de la campagne “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”.
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Etaient présents, Antoine Souef de l’association SURVIE, Maitre Benewendé Sankara représentant le collectif des avocats de la faille Sankara, Mme Sylvie Jan responsable Afrique du PCF (Parti communiste français) représentant le Front de gauche, Bruno Jaffré du Réseau international “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”, M. Philippe Ouedraogo, représentant M. Arba Diallo, président du groupe parlementaire ADJ (Alternance Démocratie Justice) retenu à Dori, Dorthea Kulla représentant la fondation internationale africavenir, et le musicien Sams’K Le Jah. Plusieurs dizaine de journaliste sont présents. De nombreux médias en rendront compte au Burkina.
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