Congrès extraordinaire de l’UNIR/PS : Baliser les sentiers de l’unité durable

En prélude au congrès extraordinaire constitutif de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara a animé, mardi 17 mars 2009 à Ouagadougou, une conférence de presse pour situer les attentes et la portée de ces assises.

Les 21 et 22 mars 2009, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) tient à la Maison du peuple de Ouagadougou, son congrès extraordinaire constitutif. Ces assises font suite à la signature du protocole d’accord le 21 décembre 2008 par Nongma Ernest Ouédraogo de la Convention panafricaine sankariste (CPS), Nestor Bassière du groupe des adhérents et Bénéwendé Stanislas Sankara de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/MS).

Ces formations politiques se réclamant de l’idéal du défunt président Thomas Sankara ont décidé d’unir leurs forces à travers une fusion. Le congrès unitaire de Ouagadougou va entériner cette décision. Dans sa déclaration liminaire lors de la conférence de presse en prélude à ces assises, Me Bénéwendé Stanislas Sankara est longuement revenu sur le processus ayant conduit à la mise en commun de forces sankaristes.

Le président du Secrétariat exécutif national provisoire a expliqué la volonté cette fois-ci de tous les partis signataires du protocole d’accord de tirer les leçons du passé pour bâtir l’avenir dans un élan d’unité. "Nous avons pu mesurer dans les provinces que nous avons parcourues le degré d’engagement de nos militants à se battre pour un réel changement au Burkina Faso malgré les nombreux difficultés et obstacles qu’ils rencontrent", a soutenu Me Sankara.

Tout en lançant un appel au ralliement à l’endroit des autres camarades sankaristes, il affirme avec conviction que les perspectives s’annoncent sous de bons auspices pour l’UNIR/PS. Reprenant les propos du président Thomas Sankara, il a indiqué que "l’Unité se fera en faveur de notre peuple". Placées sous le thème : "L’unité sankariste : arme ultime pour le changement au Burkina Faso", Ces assises vont rassembler des délégués venus de toutes les provinces du pays. Elles nécessiteront un budget de 7,8 millions F CFA. Me Bénéwendé Sankara a confié que tout est fin prêt au niveau des commissions et du comité d’organisation pour sceller durablement cette union entre les Sankaristes : "Nos tournées d’explication et les assemblées générales préparatoires sont à saluer car elles ont permis aux militants à la base de s’exprimer librement, d’évoquer leurs inquiétudes et surtout d’insister sur leur grande détermination et leur conviction à lutter avec la nouvelle formation politique pour un profond changement au Burkina Faso.

Cet enthousiasme a réconforté la direction du parti politique qui a pris en retour l’engagement de ne point décevoir et de mériter la confiance du peuple burkinabè (…). Le congrès des 21 et 22 mars prochains ouvre résolument cette ère et notre marche est irréversible".

Jolivet Emmaüs joliv_et@yahoo.fr

Source : Sidwaya du 19 mars 2009

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PRESIDENTIELLE 2010 : Me Sankara, premier candidat déclaré

Les 21 et 22 mars 2009, un congrès extraordinaire a porté sur les fonts baptismaux l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Si la naissance était attendue par une bonne partie de l’opinion, l’investiture de son tout nouveau président à la présidentielle de 2010 l’était moins.

22 mars 2009. Deuxième jour du congrès constitutif du nouveau parti sankariste UNIR/PS, issu de la fusion de l’UNIR/MS, de la CPS et d’une partie du FFS. Il est 16h 50 mn. Me Bénéwende S. Sankara est debout devant le vice- président du parti, Nestor Bassière. Celui-ci lui remet le programme alternatif sankariste qu’il aura la lourde charge de promouvoir, un arc et un carquois pour aller à la conquête du fauteuil présidentiel de 2010. Mais le parti sait qu’il lui faudra des moyens matériels et financiers pour soutenir son candidat. La nouvelle union a mis sur pied "la caisse de la victoire" pour lever les fonds nécessaires. Quatre comptes bancaires sont déjà ouverts à la BIB, BACB, BICIA-B et à la BOA. Les numéros de compte ont été communiqués aux militants. Me Sankara est officiellement investi dans une ferveur militante.

La Maison du Peuple de Ouagadougou a été quelquefois réveillée par des slogans qui rappellent la période d’il y a 20 ans sous la Révolution démocratique et populaire (RDP). Ce congrès unitaire est un moment historique, selon Me Sankara lui même. Le chemin fut long et semé d’embûches. Lui même l’a reconnu : "nous revenons de loin". Il a salué "l’esprit de concession " qui a permis de déboucher sur cette unité dans la cohésion" et qui permet désormais "d’envisager l’avènement du sankarisme". Le nouveau président et candidat à l’élection présidentielle reste cependant ouvert aux autres camarades "qui ne sont pas encore prêts". Le plus important selon lui reste "la recherche d’une véritable fusion, d’une véritable intégration, d’une véritable solidarité révolutionnaire, d’une vraie unité de notre peuple qui prendra son destin en main".

Pour le premier des candidats à la présidentielle, il faut imposer le changement et refuser de subir son destin. Manquaient à l’appel de ce congrès unitaire, des figures comme Jean Hubert Bazié de la Convergence de l’espoir, Norbert Tiendrébeogo du FFS et Joseph Ouédraogo de l’UPS. A l’ouverture du congrès constitutif, Djezouma Sanon, président de l’UDPS, a adressé un message de vérité au congrès unitaire. L’union naissante ne devrait pas être, selon lui, une fin en soi. Il a invité ses "anciens" camarades à aller à l’essentiel qui consiste à construire une véritable alternative au régime actuel. Le congrès a mandaté le bureau de peaufiner le programme alternatif sankariste et de travailler à l’unité d’action de l’opposition.

Deux recommandations ont été faites par le congrès, demandant au parti de trouver des cadres de formation des jeunes et des femmes et leur implication dans les instances du parti. Le cadre de concertation des partis de l’opposition a apporté son soutien au nouveau parti tout comme le GRILA, la fédération pour la paix universelle, qui a annoncé qu’elle fera de Me Sankara un ambassadeur de haut niveau.

Par Abdoulaye TAO

Source : Le Pays N° N°4329 du lundi 23 mars 2009 [http://www.lepays.bf/spip.php?article1344->http://www.lepays.bf/spip.php?article1344]

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Présidentielle 2010 : Voici le premier candidat déclaré

En cette matinée du 21 mars 2010 dans la cuvette de la maison du peuple, tout était parti pour un congrès unitaire dont l’objectif principal était de rassembler des partis d’obédience sankariste. Finalement, il y a eu un événement dans l’événement : l’investiture de Me Bénéwendé Stanislas Sankara comme candidat du nouveau parti (l’UNIR/PS) à la présidentielle 2010. Ils sont venus, ils se sont vus, ils se sont unis.

Que le lecteur nous permette cette parodie de la célèbre phrase (1) de Jules César après sa victoire rapide et inespérée, en 47 avant JC, sur Pharnace II du Pont, qu’il aurait détrôné en trois jours seulement. Et les « Ils » ce sont Me Bénéwendé Stanislas Sankara de l’UNIR/MS (Union pour la renaissance/Mouvement sankariste), Ernest Nongma Ouédraogo de la CPS (Convention des partis sankaristes) et des militants venus d’autres partis, à l’image de Nestor Bassière, qui ont convolé en justes noces à l’issue d’une rencontre les 21 et 22 mars 2009 à la maison du Peuple.

Un bureau a été aussitôt formé et comme il fallait bien s’y attendre, Me Bénéwendé S. Sankara a été porté à la tête du nouveau parti politique qui est l’Union pour la renaissance/Partis sankaristes (UNIR/PS). Après l’installation des membres du bureau, place a été faite à la grande décision du jour. En effet, c’est à la faveur de ce congrès unitaire, portant création de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) que Me Bénéwendé Stanislas Sankara a été investi.

C’est dans une ambiance électrique, qui rappelle l’investiture à l’américaine d’un candidat à la magistrature suprême, que le député Nestor Bassière, vice-président de l’UNIR/PS, a prononcé les phrases (avec la solennité qui sied) qui consacrent comme candidat à la prochaine présidentielle le premier responsable de ce parti dont le symbole demeure l’œuf. Et les organisateurs du congrès, comme pour montrer qu’ils ont de la suite dans les idées, ont, pour soutenir leur candidat, aussitôt procédé à une quête dans les rangs des congressistes. Mieux, des numéros de comptes bancaires ouverts à cet effet ont été rendus publics. (1) « Veni, vidi, vici » (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu) une formule latine que l’on utilise généralement pour désigner un succès foudroyant.

Issa K. Barry

Secrétariat exécutif national issu du congrès des 21 et 22 mars 2009
– Président : Sankara Bénéwendé Stanislas
– Vice-président : Bassière Nestor
– Secrétaire national chargé des Relations extérieures : Toé Fidèle
– Secrétaire national adjoint chargé des Relations extérieures : Kientéga M. Fidèle
– Secrétaire national chargé de la jeunesse : Sawadogo Jonas – Secrétaire national adjoint chargé de la jeunesse : Ouédraogo Denis
– Secrétaire national chargé de l’Administration : Dera Adama
– Secrétaire nationale chargée de la Promotion féminine : Ambga Pauline
– Secrétaire nationale adjointe chargée de la Promotion féminine : Diarra/Bikienga -Fatimata
– Secrétaire national chargé de l’Organisation et de la Sécurité : Sawadogo Y. Malick
– Secrétaire national adjoint chargé de l’Organisation et de la Sécurité : Somé Justin
– Secrétaire national chargé des Finances et du Budget : Boudo Athanase
– Secrétaire national adjoint chargé des Finances et du Budget : Badolo N. Nébili François
– Secrétaire national chargé des Questions politiques et idéologiques : Sirima Massadiamon
– Secrétaire national adjoint chargé des Questions politiques : Sawadogo Lassina
– Secrétaire national chargé de la Communication et de l’Information : Sankara Alexandre
– Secrétaire national adjoint chargé de la Communication et de l’Information : Ouédraogo Ousmane

Source : L’Observateur du N°7345 DU LUNDI 23 MARS 2009 [ http://www.lobservateur.bf/spip.php?article10864-> http://www.lobservateur.bf/spip.php?article10864 ]

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Me Bénéwendé Sankara porté à la tête de l’Unir/PS

Ecrit par Roger Niouga Sawadogo, le 22-03-2009

Me Bénéwendé SankaraAprès deux jours de congrès, les militants de la Convention panafricaine sankariste (CPS), de l’Union pour la renaissance/ Mouvement sankariste (Unir/MS) et du Front des forces sociales (FFS) ont porté sur les fonts baptismaux l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS), le dimanche 22 mars 2009. Les rênes de ce nouveau parti politique ont été confiées à Me Bénéwendé Sankara. A l’issue d’un congrès unitaire tenu les 21 et 22 mars 2009, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a été porté à la tête de la toute nouvelle Union pour la renaissance/Parti sankariste, ce dimanche 22 mars 2009.

Cette nouvelle structure, qui marque un pas dans l’unité des partis sankaristes, est née de la fusion entre l’Union pour la renaissance-Mouvement sankariste (Unir-MS) de Me Sankara, la Convention panafricaine sankariste (CPS) de Ernest Nongma Ouédraogo et une partie des cadres du Front des forces sociales (FFS) que dirige Nestor Bassière. Ces sankaristes, qui ont décidé de travailler dorénavant à l’unisson, se sont résolus à dépasser leurs clivages pour obtenir des victoires aux prochaines élections. Pour épauler le nouveau président, un secrétariat exécutif national fort de dix-sept membres a été mis en place.

Il regroupe l’ensemble des leaders et cadres des partis qui ont fusionné, à l’exception d’Ernest Nongma Ouédraogo. S’appuyant sur l’exemple du candidat américain Barack Obama, les militants sankaristes ont décidé de se passer de la subvention publique destinée aux partis politiques et en lançant la «caisse de la victoire». Mis en place à une année de l’élection présidentielle de 2010, Me Sankara est convaincu qu’il n’est pas tôt pour démarrer les activités sur le terrain. «La première résolution, c’est le programme alternatif sankariste que nous avons revisité. Nous avons aussi adopté les textes fondamentaux du parti.

Enfin, nous avons donné la date du 15 juillet 2009 au secrétariat exécutif national provisoire pour faire connaître notre projet de société auprès de nos bases respectives», a laissé entendre Me Bénéwendé Sankara

Source : Fazozine [http://www.fasozine.com/->http://www.fasozine.com/index.php/POLITIQUES/POLITIQUES/Me-Benewende-Sankara-porte-a-la-tete-de-lUnir/PS.html ]

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Naissance de l’UNIR/PS : L’unité de la dernière chance pour les Sankaristes

A travers un congrès unitaire tenu les 21 et 22 mars 2009 à Ouagadougou, la Convention panafricaine sankariste (CPS), l’Union pour la renaissance Mouvement sankariste (UNIR-MS) et un groupe d’adhérents du Front des forces sociales (FFS) ont fusionné pour donner l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) présidé par Maître Bénéwendé Stanislas Sankara. La naissance de ce nouveau parti est perçue par de nombreux observateurs comme la dernière chance pour l’unité durable des Sankaristes.

Des délégués sont venus des quatre coins du pays porter l’UNIR/PS sur les fonts baptismaux. Le congrès unitaire a officialisé la fusion de la CPS, de l’UNIR/MS et d’un groupe d’adhérents du FFS. "L’unité des Sankaristes : une arme ultime pour le changement au Burkina Faso". C’est à ce thème que la Convention panafricaine sankariste (CPS), l’Union pour la renaissance-Mouvement sankariste (UNIR/MS) et un groupe d’adhérents du Front des forces sociales (FFS) ont réfléchi les 21 et 22 mars 2009 à la Maison du peuple de Ouagadougou.

Ce congrès unitaire marque la fusion entre les partis politiques d’obédience sankaristes de Nongma Ernest Ouédraogo, Maître Bénéwendé Sankara et des militants du FFS conduit par Nestor Bassière, pour donner naissance à "L’Union pour la renaissance/Parti sankariste" (UNIR-PS). Il a épousé l’emblème de "l’œuf". Ce dernier né dans l’univers politique national a été porté sur les fonts baptismaux par des milliers de délégués venus des quatre coins du pays.

"Ce jour reste celui de la rédemption et de la renaissance véritable. Notre unité doit se faire dans le combat. L’UNIR/PS n’est pas un parti de plus. Il est le creuset d’une opposition véritable", a indiqué Me Bénéwendé Stanislas Sankara. La fusion de forces sankaristes s’inscrit dans les recommandations du Symposium international Thomas Sankara, tenu du 12 au 15 octobre 2007 à l’occasion du 20e anniversaire de la disparition du père de la Révolution burkinabè.

Dans leurs différents messages, veuve Mariam Sankara et Aziz Salmon Fall, président du Groupe de recherche et d’initiative sur la liberté en Afrique (GRILA), coordonnateur de la campagne internationale "justice pour Thomas Sankara" ont salué cette union à sa juste valeur. Entrée du drapeau national, chant à l’unisson du Dytanié, prestation d’artistes, le congrès constitutif de l’UNIR/PS a pris la double allure d’un concert populaire et d’un meeting dans une maison du peuple tenue éveillé par une litanie de slogans révolutionnaires repris en chœur par des centaines de militants. C’est dans un élan de conviction que les Sankaristes issus des partis fusionnant se sont écriés : "J’y crois, je m’engage".

Le Congrès a élu un Secrétariat exécutif national (SEN) de dix sept (17) membres présidé par Me Bénéwendé Stanislas Sankara et Nestor Bassière comme vice-président. Ces assises ont aussi investi son leader à la candidature de la présidentielle de 2010. Pour le président de l’Union des démocrates pour les progrès social (UDPS), Djezouma Sanon dont le parti n’est pas signataire du protocole de fusion, "si l’on peut se réjouir des résultats atteints, il faut s’inquiéter du reste du chemin à parcourir, celui de conquérir le pouvoir d’Etat. Ce moment est une ultime chance dans notre désir et notre volonté de nous unir et fédérer les ressources humaines de nos partis. Tout échec nuirait plus au Sankarisme" a-t-il prévenu.

Saisissant cette mise en garde au bond, le président de l’UNIR/PS Bénéwendé S. Sankara n’a pas hésité à paraphraser cette pensée de Thomas Sankara pour inviter ses camarades à la mobilisation : "Notre lutte pour le changement au Burkina Faso a besoin de militants convaincus". Les assises des 21 et 22 ont une fois de plus servi de tribune pour l’appel au ralliement de tous ceux qui aspirent aux idéaux du président Thomas Sankara et reconnaissent à la Révolution démocratique et populaire (RDP), une voie originale pour sortir le Burkina Faso du sous-développement. "Demain, d’autres nous rejoindront certainement, mais à condition bien sûr que nous fassions nôtre cette pensée de Lenine : à l’origine de toute révolution, il y a la pédagogie" estime Me Sankara. Le congrès constitutif a investi le secrétariat exécutif national de la mission de raffermir la présence du nouveau parti sur l’échiquier politique pour la victoire à l’échéance électorale de 2010.

Jolivet Emmaüs joliv_et@yahoo.fr

Source : Sidwaya N°6387 du 23 mars 2009

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UNITE SANKARISTE ET PREMIER CANDIDAT DECLARE POUR LA PRESIDENCE 2009

Le samedi 21 dernier, les Sankaristes (UNIR/MS, CPS et adhérents d’autres mouvements sankaristes) se sont donnés rendez-vous à la Maison du Peuple pour le congrès marquant la création de l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS). C’est sous les auspices de UNIR/MS et de la CPS d’Ernest Nongma Ouédraogo que s’est constituée cette Union certes sur fond de crise avec certains autres Sankaristes, mais quand même. D’autres adhérents venus du Front des Forces Sociales (FFS) de Norbert Tiendrébéogo en font désormais partie. La création de ce nouveau parti a été suivie le lendemain (jour de la clôture du congrès) par l’investiture de Me Bénéwendé S. Sankara comme premier candidat déclaré de la présidentielle de 2010.

Après plusieurs mois d’attente, les Sankaristes (ou certains d’entre eux, c’est selon) ont enfin leur parti unique. A la Maison du Peuple, après un parcours laborieux dans la dizaine de cars SOTRACO et un parcours fluide sur moto ou dans leurs véhicules, les sympathisants Sankaristes se sont retrouvés. Bien plus d’un millier ont crié par des slogans leur mécontentement face au régime Compaoré et au néocolonialisme avant le début du Congrès unitaire. En premier loge, les invités de ce Congrès. On y entrevoyait des représentants de partis politiques, des représentants de consulats de pays étrangers au Burkina.

Trois discours ont ponctué cette cérémonie. Le premier a été celui du Président du Comité d’Organisation. Le second de Monsieur Djézouma Sanou ex Député et Président de l’UDPF. Me Sankara prononcera enfin le discours d’ouverture laissant enfin libre cours aux travaux et débats qui ont accouché d’un secrétariat exécutif de 17 membres, de plusieurs recommandations et bien sûr d’une investiture pour la présidence de 2010. C’est lui-même qui sera désigné par le Congrès comme Président du SEN. Il est suivi de Nestor Bassière (anciennement UPS après un long passage au FFS). Alexandre Sankara, Toé Fidèle, Sawadogo Jonas, Fidèle Kientega (pour ne citer qu’eux) sont dans la liste. Le Congrès fera de lui à la suite des travaux, le candidat de plus grand regroupement Sankariste à l’élection du Président du Faso 2010.

Son discours de clôture a démontré son désir de la victoire en 2010.

Même loin d’être comble, la Maison du Peuple a tremblé au rythme des applaudissements et cris de joie des sympathisants du Parti de l’œuf (l’emblème du parti demeure celui de l’UNIR/MS). Le Président Bénéwendé appréciera leur ‘‘détermination révolutionnaire’’ avant de leur adresser ce qui suit : ‘‘Par votre mobilisation, vous apportez un démenti cinglant à ceux qui croient qu’ils sont les seuls à pouvoir tenir leur Congrès à la Maison du Peuple’’. A l’annonce du Congrès, les organisateurs avaient annoncé une enveloppe de 7.800.000 francs prévue. Me Sankara rappellera au détour d’un paragraphe de son discours que le budget n’a pas pu être bouclé. Il a appelé les militants d’en bas à emboîter le pas du sommet par une fusion véritable, totale, sans faux fuyant et sans réserve. Sans rancune et sans ressentiment. Aussi, les invite –t-il encore à balayer définitivement les inimitiés du passé. Il souhaite donc que l’unité soit définitive, puisqu’elle ne se proclame pas simplement par la bouche pendant que des clans sont entretenus et que dans les coulisses, des couteaux s’aiguisent.

La veille, Djézouma Sanou évoquait déjà ce qu’il considère comme une inquiétude ; il avait déclaré que ‘‘la présente Union’’ est une Union de la dernière chance. Et que les Sankaristes qui s’y sont trouvés n’avaient pas de droit à l’erreur. On se rappelle aussi qu’il avait adressé à certains Sankaristes qui ne faisait pas partie du regroupement en gestation un ‘Vous êtes démasqués’’ comme pour dire qu’ils sont des ennemis du Sankarisme.

Les dés sont donc lancés avec l’investiture de Me Sankara. Son Slogan de campagne (à l’exemple de celui d’Obama au USA) est déjà connu. « OUI, JE M’ENGAGE » ressemble fort bien au « YES, WE CAN».

Pour la Victoire, le candidat compte bien sûr la ‘‘caisse de la victoire’’ instituée lors du Congrès. Cette caisse a recueilli Le dimanche 22 passé, la somme de 88.535 F CFA

Bala S. Sibiri

Source : San Finna N°508 du 30 Mars au 05 Avril 2009 http://www.sanfinna.com/

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Maître Sankara, investi candidat à l’élection de 2010

L’Union pour la renaissance/ Parti Sankariste est le nouveau parti sankariste unifié. Plusieurs expériences ont été tentées mais sans résultat concluant. Les sankaristes ont l’habitude des divorces précoces. Pour ce qu’il a été donné de voir les 21 et le 22 mars à la Maison du peuple, les acteurs semblent se donner les moyens pour la réussite de l’unité. Le président de la CPS, Nongma Ernest Ouédraogo et celui du groupe des adhérents du Front des forces sociales ( FFS) Bassière Nestor Batio avaient encadré Me Bénéwendé Sankara de l’UNIR/MS au présidium. Mariam Sankara, veuve du président Thomzas Sankara, a envoyé au congrès un message de soutien et s’est réjouie de voir la famille sankariste unie : ” Permettez-moi d’abord de saluer cette initiative que j’appelais de tous mes vœux, tendant à voir tous ceux qui se réclament de l’idéal de Thomas Sankara, se mettre ensemble pour un même objectif, un même combat. ” Le Groupe de recherche, d’initiative pour la liberté en Afrique (GRILA basé au Canada), quant à lui, a reconnu la complexité de tout processus d’unification et prévient ceux qui ont engagé la démarche que “Les processus d’unification sont des processus complexes d’autant plus difficiles que ceux qui ont interrompu l’expérience sankariste sont cyniquement toujours là et sont soutenus ouvertement ou clandestinement par l’impérialisme.”

Dans le propos de Me Stanislas Bénéwendé Sankara, le ton était martial: “En effet, en 22 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, malgré un climat de terreur à l’intérieur et à des implications criminelles ailleurs en Afrique ; des coups fourrés en Côte d’Ivoire, au Togo, en Sierra Léone, au Libéria, en Angola et même au Darfour lointain, le Burkina Faso se targue d’avoir renoué avec la démocratie. “, proclame-t-il. L’objectif de cette unité, selon Me Sankara, c’est d’arriver à opérer une alternance alternative au Burkina. Pour ce faire, l’UNIR/PS n’a pas lésiné sur les moyens en terme de symbole à la clôture du congrès le 22 mars. Il a investi son candidat en la personne de son président, Bénéwendé Stanislas Sankara pour l’élection présidentielle de 2010. Comme symbole, le parti lui a remis un arc et carquois pour aller à l’assaut de la citadelle du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Une caisse est ouverte pour recevoir les contributions pour soutenir la campagne présidentielle. Pour la circonstance, 4 comptes bancaires sont ouverts à la BIB, BACB, BICIA-B et la BOA. Un secrétariat exécutif de 17 membres ont mandat de conduire la destinée du parti. Le vice-président n’est autre que Bassière Nestor, transfuge du Front des Forces Sociales (FFS).

Merneptah Noufou Zougmoré

Source : L’Evènement N°160 du 25 mars 2009 à l’adresse http://www.evenement-bf.net/pages/contre_jour_160.htm

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