Am  Thomas Sankara s’empare du pouvoir au Burkina le 4 août 1983, par un coup d’Etat. Le nouveau président du Comité national révolutionaire se présente comme un patriote et un nationaliste.
 
Il défend des idées progressistes et veut travailler à l’amélioration du niveau de vie des Burkinabés, lui assurer une plus grande justice sociale. Selon lui, "le peuple doit être l’artisan de son propre bonheur".
 
Les problèmes africains doivent être résolus par les Africains eux-mêmes. Sankara dénonce le post-colonialisme. La révolution sankarienne se veut démocratique et populaire et s’appuie notamment sur des Comités de défense de la révolution (CDR). Le 3 janvier 1984, Thomas Sankara prononce un discours lors de la création des Tribunaux populaire de la révolution (TPR) pour annoncer leur ouverture solennelle.
 
Désormais, le peuple voltanique doit participer aux affaires de l’Etat.
 
 
 
Le discours de Thomas Sankara est étayé de témoignages de Burkinabés qui se souviennent, recueillis par Sylvie Capitant : le général Kango Ouedraogo, ancien ministre traduit devant les TPR, Halidou Ouedraogo, premier magistrat des TPR, et Saumeila Sawadogo, responsable des TPR au Yatenga.
 
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émission du vendredi 18 novembre 2005 sur France Culture

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