par Antonio Fiscarelli
Juin 2014
Il était 7 heures 38 lorsque j’ai franchi le jaune portail automatique de Casa Sankara. J’ai mis 17 minutes exactement depuis chez mois, 46 via San Severo, Foggia. Le grand trafic de camions et de tracteurs sur la route nationale 16, les prostituées matinales sur l’arrière-plan des montagnes azurs du Gargano, les champs de blé dorés parsemés de coquelicots et de déchets de toute sorte scintillant dans ce premier soleil estival, tout ce joli panorama qui a défilé jusqu’à Casa Sankara ne m’a pas empêché d’arriver à temps, avant même de l’horaire qu’on s’était fixé.
Je suis en train de garer la petite Lancia d’Anne Marie dans l’ombre d’un pin, quand Mbaye arrive avec sa fourgonnette. Il s’approche, me fait un sourire à travers la glace et continue pour se garer dix mètres plus loin. Je prépare mon matériel, appareil photo et enregistreur, tandis qu’il vide le coffre de gros sacs de pains destinés aux nouveaux réfugiés arrivés de Lampedusa dans les dernières semaines. Ils s’ajoutent aux anciens résidents. Ils sont 70 en tout à présent.
Je jette un coup d’œil alentours. La journée semble à peine commencée. A côté de Casa Sankara dans la cour d’une masseria deux agriculteurs s’affairent auprès d’un caisson. Peu de gens sous une tente dans laquelle on prépare le petit déjeuner. Deux femmes africaines qui ramassent la poussière devant les toilettes et un jeune homme, que l’on dirait indien, assis sur une chaise contre le mur du premier container où est dessiné un grand portrait de Thomas Sankara. « Je suis dans une zone internationale » pensai-je.
Je suis dans une situation internationale. Par contre, je ne vois pas d’italiens. Tant pis !
Je regarde le grand portrait de Thomas Sankara, je suis ravi par un bref flashback qui me renvoie à 15 ans auparavant à la frontière entre le Kenya et la Tanzanie. Je suis assis devant un magasin en bois dans l’attente de repartir pour Nairobi. Je goûte du Tchai tout en écoutant un vieil homme qui me parle des idées de Sankara.
Une association quelconque ?
Je reviens dans le présent, dans cette terre sans frontière où je suis né et je me dis : « Ici, quelque chose est en train de changer ». Je vois Mbaye derrière les containers se promener vers un champ de blé. Je devine qu’il voudrait me faire voir les 20 hectares de terres domaniales où il rêve d’auto-construire un éco-village, 90 maisons éco pour un total de 450 places sur une surface de 2 hectares et que de cultiver dans les autres 18 le Sankhal, la céréale que les sénégalais sont contraints d’acheter chez les chinois à 2 euro 50 les 250 grammes, quand ils pourraient s’en procurer du Sénégal à 40 centimes le kilo. Bien sûr, on pourrait cultiver d’autres produits aussi avec l’aide des agriculteurs locaux. On l’a déjà dit.
Je le rejoins avec cette question dans la tête : qu’est-ce que est en train de changer ? Devant nous, à droite un champ doré non cultivé, à gauche une vigne très bien soignée, au milieu un cheminement bordé de coquelicots. « Ce sont les terres que nous demandons à la Région » dit Mbaye. « Je sais » pensai-je. « Alors c’est définitif ? – je lui demande – La Région respectera sa promesse ? » Mbaye a confiance. « Je crois que oui ! »
Pour Mbaye il n’y a pas de doute. Son rêve se réalisera. Comme la dernière fois qu’on s’est vus à Art Village, je ressens de la naïveté en lui. Peut-être me trompai-je, je l’espère. Mais j’ai mes raisons. Je connais très bien cette terre où j’ai été (et je suis) exploité beaucoup d’années avant qu’il arrive. Tandis qu’il n’a fait que sept ans en Italie, une moitié dans le Sud. Mais j’ai confiance en lui, car j’ai toujours dit que dans les territoires arriérés comme la Capitanata – c’est à dire la Province de Foggia – on a besoin d’outsiders pour changer quelque chose. Nous y sommes trop enfoncés, trop compromis. Nous sommes accoutumés à nos traditions barbares comme dans une île de cruauté, indépendant du Royaume Européen. Nous avons besoin de l’étranger.
Par ailleurs, nous connaissons notre histoire. Nous n’avons plus confiance dans les institutions depuis des décennies. Elles nous ont déçus trop de fois. Elles ont trahi les règles de la démocratie. A vrai dire, ici la démocratie ne semble être jamais arrivée. Chaque année Foggia est sélectionnée parmi les trois quatre villes les moins vivables d’Italie. Cela ne nous plait pas, nous aimerions faire mieux, mais nous n’y arrivons pas. La terre de Giuseppe de Vittorio, le premier syndicaliste des paysans dont les italiens peuvent se souvenir, a été aussi mentionnée, dans les derniers temps, comme la terre la plus déconseillée aux migrants. Cela ne nous étonne pas, nous le comprenons bien. Nous connaissons l’esclavage, le travail noir, le sous-emploi et la corruption sur nos épaules, et ce serait hypocrite de notre part de nous étonner aujourd’hui devant l’assujettissement de nos frères et sœurs d’autres pays.
Mais ici, chez Casa Sankara, éclot quelque chose de neuf. J’ai confiance dans le neuf, j’espère dans le neuf. Je ne me sens pas de pouvoir comprendre le change en cours dans sa totalité, mais je perçois ce neuf qui s’ouvre dans un vieux qui n’arrête pas pourtant son cours.J
Ce dithyrambe temporo-spatial concerne une collectivité très variée : d’un côté, des milliers de migrants exploités par des italiens et aussi par d’autres migrants qui, pendant les années, se sont fait absorber par la criminalité locale et la pratique du caporalato ; de l’autre, le réseau humain et institutionnel qui tentent de résoudre les conflits sociaux liés à l’immigration et notamment l’exploitation des migrants dans l’agriculture ; d’un autre côté encore, la population native qui ne vie pas exactement dans la félicité, comme nous venons de le dire, elle aussi victime de l’exploitation dans les autres secteurs économiques, de chantages de la part des employeurs et d’un grand problème de sous-emploi. Or, le remplacement de la main d’œuvre agricole italienne avec celle étrangère dans le Midi italien se déroule depuis presque un quart de siècle désormais et il n’est pas facile de situer l’expérience de Casa Sankara dans ce territoire comprenant essentiellement le Nord des Pouilles.
Nous partirons donc d’une date : jusqu’à 2006, lors de la enquête « Io schiavo » réalisée par le journaliste de « L’Espresso » Fabrizio Gatti, les gouvernements locaux ne se rendaient pas encore compte de la gravité de la condition des migrants exploités et soumis à toute sorte de mauvais traitement dans les campagnes : Albanais, Polonais, Roumains, Africains surtout. Les autorités locales n’ont jamais déployé des mesures de contrôle envers le marché noir du travail et pour faire face au phénomène du caporalato. Elles n’ont pas l’habitude de le faire non plus avec les situations irrégulières concernant les italiens. D’autre part, le secteur agricole dans la province de Foggia était déjà marqué par une forme très enracinée de criminalité organisée liée à la « camorra » napolitaine avant que n’arrivât la main d’œuvre « extra-communautaire » dans les premières années 90.
De cette triste protohistoire dont les historiens n’ont pas encore fait des études approfondies, parmi les centaines de situation de marginalisation, aux pieds du promontoire du Gargano, au croissement des communes de Foggia, Rignano Garganico et San Severo, est né le soi-disant Ghetto de Rignano qui, au cours d’une vingtaine d’années est devenu le lieu avec la plus grande concentration d’illégalités possibles et imaginables liées à l’immigration : exploitation des travailleurs migrants de la part des entrepreneurs italiens par la médiation des « caporali » qui peuvent être de diverses origines, qu’on trouve partout, dans les campagnes comme dans les villes, en réseau avec les italiens corrompus soit dans les institutions soit parmi les particuliers ; habitat insalubre, s’agissant d’une bidonville en plein air qui grossit pendant la saison estivale jusqu’à 1500 personnes ; prostitution, activité commerciales irrégulières, marché de la drogue et, l’on murmure, marché d’armes. Et tout cela dans la terre de trois particuliers dont les noms ne sont pas révélés et envers qui les autorités n’on jamais ouvert d’enquête ordinaire.
Entretemps 1 million d’euro par an sont gaspillés pour l’entretien régulier des citernes d’eau et des toilettes chimiques. Argent public pour des services qui, au pire, devraient garantir l’entrepreneur. En deux mots, nous sommes en face d’une idiotie typiquement italienne, de celle dont on ne veut jamais parler parce que la honte serait trop grande.
Casa Sankara nait comme première action de l’association « Ghetto-out » dont la mission principale est celle de faire arrêter la situation néfaste du Ghetto de Rignano et de créer les conditions pour l’autodétermination et l’autosuffisance alimentaire.
Mais faisons un pas en arrière.
Mais faisons un pas en arrière.
En 2007 la Région Puglia inaugure trois « Alberghi Diffusi », des nouvelles structures d’accueil : un près de Foggia, un autre près de Cerignola et le troisième près de San Severo. Officiellement l’Albergo Diffuso est un centre d’accueil typique pour faire face aux problèmes de logement des journaliers migrants ‘avec le permis de séjour’. 800 mille euro pour 3 Aberghi Diffusi dans les campagnes de la deuxième province la plus grande d’Italie, avec la deuxième plaine d’Italie et la plus grande concentration de migrants exploités dans l’agriculture. 800 mile euro pour un total d’une centaine de places sur une population de migrants réguliers et irréguliers qui n’est pas possible de compter avec de la précision, mais dont on sait qu’elle a augmenté du 220% dans la dernière décennie, la Capitanata s’affirmant comme la province avec le plus dynamique taux de croissance de l’immigration dans la Région Puglia. On a pu recenser la présence de 16.000 immigrés, mais d’où il faut exclure l’abondant et incalculable nombre d’immigrés parmi les non résidents, les sans papiers et les migrants de passages qui arrivent dans cette province même car ils savent qu’on peut se cacher mieux ici.
Casa Sankara est le nom donné par l’association Ghetto-out en juillet 2013 à l’Albergo Diffuso près de San Severo qui n’avait pas été activé depuis son inauguration en 2007 Soutenue par un réseau d’associations parmi lesquelles le centre polyvalente Art Village, l’association nationale Libera contro tutte le mafie, la coopérative L’Albero di pane, la Caritas de San Severo la CGIL, le syndicat historique italien fondé par Giuseppe Di Vittorio, Casa Sankara représente une première étape de la lutte de libération de l’exploitation des migrants dans la province de Foggia.
Les nouveautés autour de l’Albergo Diffuso Casa Sankara ce sont des petits détails : outre ale fait qu’il n’a été ouvert que 6 ans après l’inauguration, et seulement sous la pression du mouvement multiculturel sankarien né dans la structure polyvalente Art Village en collaboration avec les groupes qu’on a dit; il est autogéré par les migrants eux-mêmes, il héberge aussi les migrants sans permis de séjour et élabore des projets d’autosuffisance, d’auto-construction, d’autoformation et des plans d’action politique s’inspirant autant des idées de Sankara et de Mandela, que de celles de Di Vittorio et Tonino Bello. Ils font des batiks, des maisons en bois, des fours pour le pain et ils cultivent un peu de terre. Des italiens collaborent par des cours de langue, l’information et la communication.
Or l’action du mouvement sankarien pousse la Région Puglia à prendre des mesures d’urgences par rapport au Ghetto de Rignano. En septembre 2012 le réseau Sankara organise une assemblée avec 250 migrants du Ghetto. Il propose de le fermer pendant l’hiver car il y a moins de personnes et de confisquer les terres où est situé le Ghetto aux propriétaires car ils sont assimilables aux mafiosi pour lesquels la législation italienne prévoit la confiscation des biens à relancer la production dans un but social. Et puis ils avaient demandé de mettre à disposition les terres domaniales derrière Casa Sankara pour héberger les migrants du Ghetto et les impliquer dans la construction de l’éco-village autosuffisant inspiré de celui réalisé à Reace, en Calabre.
En septembre 2013 la Région Puglia par la voix de l’assesseur à l’immigration Guglielmo Minervini accepte informellement la deuxième proposition, mais en avril 2014 annonce la fermeture du Ghetto dans le premier juillet – c’est à dire en été – et le déplacement des gens en cinq camps de tentes à côté des lieux de travail. « Capo free- Ghetto Off » est le nom du plan d’évacuation en collaboration avec la Protezione Civile et un autre réseau d’associations, les missionnaires Scalabriniani, l’ANOLF et le syndicat catholique CISL, en favorisant un ultérieur conflit sur la manière de concevoir la résolution des conflits déjà existants : le conflit entre la vision laïque du premier réseau tendant à l’autodétermination et la vision religieuse de ce dernier visant à l’assistanat. A côté de « Capo free – Ghetto off », en fait, la Région organise « EQUAPUGLIA », une campagne de promotion de recrutement « légal » de la main d’œuvre étrangère dans l’agriculture. Son slogan, « Si tu aimes ta terre, cultive-toi la légalité », inspiré évidemment de la vision de l’association antimafia Libera, apparaît comme une initiative honorable de la part des institutions, mais elle présente des failles. En premier lieu, elle n’est pas fondée sur une analyse réelle des caractéristiques et des exigences de ses destinataires principaux. En fait, parmi les migrants se trouvent des diplômés avec des baccalauréats, des maitrises, des compétences qui ne sont point valorisées. Ils ne sont pas venus en Italie pour travailler à la campagne. Deuxièmement, elle prévoit une prime de 300 euro pour tout entrepreneur agricole qui emploie un travailleur avec un contrat régulier mais ne prévoit pas une mesure organisée pour garantir une collocation régulière. Enfin, on se demande pourquoi l’argent qu’on dépensera pour cette opération n’est pas investi pour le projet de Casa Sankara, considérant les 20 hectares de terre inutilisée qui sommeillent derrière.
Entretemps un bon nombre de « caporali » et de gens qui ont édifié des activités commerciales liées au Ghetto ont commencé à s’opposer à l’idée de le fermer. Ils s’organisent et se battent pour conquérir la charge de représentant de la communauté du Ghetto qui grossit de mois en mois en allant vers l’été. A présent, il n’y a pas de vraie assemblée, il n’y a pas de vraies décisions collectives, il n’y a pas de partage d’idéaux et de besoins, mais il semble qu’il y ait des délégués choisis parmi un groupe de caporali. Ce sont les migrants avec qui la Région est en train de marchander le plan d’évacuation depuis un mois à peu-près.
Le 30 avril 2014, un groupe d’africains de Casa Sankara venus au Ghetto pour renseigner les gens sur l’arrivée de la Caravane Antimafia organisée chaque année par l’association Libera, sont attaqués par un groupe de caporali convaincus de trouver parmi eux un des responsables de Casa Sankara, Mbaye Ndaye. Un migrant du Ghetto nie publiquement cette agression mais il est démenti par les cartes de la police et de l’hôpital. Le 7 mai, pendant une réunion en plein air organisée par la Région au Ghetto avec les deux réseaux associatifs, Maye est assailli par une vingtaine de personnes sous les yeux de la task forces de Minervini et des 4-5 agents de police présents. Une tentative de lynchage dont aucun journal n’a parlé et les responsables n’ont même pas été arrêtés. Par ailleurs, il ne s’est pas agit d’une réunion mais plutôt d’un discours que Minervini a fait aux gens présents, une minorité par rapport aux nombre total des habitants du Ghetto. Un des pseudo-délégués avec qui la Région traite est celui qui a nié l’agression du 30 avril, un autre est le premier « marchand » du premier noyau du Ghetto et puis il y a une femme qui gère depuis une dizaine d’années un petit supermarché illégal dans l’actuel centre du Ghetto.
Les caporali ne veulent pas la fermeture car évidemment ils vont perdre leur marché. Ils doivent donc marchander la date de l’évacuation et les lieux des champs. Ils proposent de le fermer après l’été, c’est-à-dire après la récolte des tomates. La Région traite pacifiquement avec ces pseudo-délégués dans une série de réunions au Ghetto et à la Prefecture de Foggia. Mais, quoiqu’elle semble convaincue de la faisabilité du projet « Capo free –Ghetto off », un article apparu sur le quotidien l’Attacco avant le 11 juin, affirme que la Région n’arrivera pas à fermer le Ghetto pour la date prévue.
Entretemps, du côté du réseau Sankara on organise des débats, on recueille des témoignages, on active des politiques de citoyenneté avec les écoles, on fait des film et des vidéos. Le réseau grossit et attire aussi des jeunes protagonistes du monde culturel de Foggia comme le metteur en scène Roberto Tenace et le journaliste Francesco Bellizzi qui vient de réaliser « La Belleville », un film de 45 minutes sur la vie à l’intérieur du Ghetto à travers la narration de l’expérience des protagonistes du projet « Ghetto-out ». Le 16 juin le Lycée Rispoli-Tondi de San Severo dans la salle de projection d’Art Village d’autres 45 minutes d’histoire du Ghetto avec le documentaire « Un’utopia possibile : fuori dal Ghetto » réalisé par les étudiants. Le public est grand et varié. Des centaines de personnes -activistes, éducateurs, artistes, enseignants, prêtres, figures institutionnelles, etc. – qui jusqu’à hier ne savaient rien de la situation dramatique du Ghetto, se trouvent aujourd’hui sur le premier front de la lutte contre le caporalto. Cela on le doit surtout à la détermination de personnes comme Mbaye et Hervé Ndaye sous la supervision du ‘médecin démocratique’ Tonino D’Angelo, le directeur d’Art Village dont le rôle dans cette histoire et dans les politiques de développement dans cette zone impliquerait un chapitre à part.
C’est presque dix heures. Il faut que j’aille. Je regarde le visage préoccupé de Mbaye sur l’arrière plan du blé doré et des coquelicots. Il me rappelle de nouveau qu’il faut avoir confiance et que la vérité doit faire son chemin, que les êtres humains le sachent ou non. Mais il revient sur ses doutes à propos de la Région. « Au début, quand nous proposâmes à la Région le projet ‘Ghetto-out’, l’éco-village et tout le reste, l’assesseur Minervini écrivit sur son profil Facebook que nous lui avions donné de nouveau la force de rêver et qu’il aurait fait tout ce qu’il aurait pu pour réaliser notre rêve. Une fois, les caporali avec qui il traite aujourd’hui me dirent : «Nous allons briser votre rêve’. Et maintenant je ne sais quoi penser à voir Minervini traiter avec eux. Où est fini notre rêve ?»
Cela me fait rappeler la scène finale du film Décaméron réalisé par Pasolini où l’élève de Giotto se demande : Pourquoi réaliser une œuvre d’art quand il est si émouvant la contempler dans le rêve ?
Par ailleurs, nos compagnons sankariens connaissent Pasolini.
Antonio Fiscarelli
Pour approfondir :
– Art Village
– Casa Sankara
– Tomas Sankara website
– FrontieraTV
– “La Belleville” Trailer , 2014 (45’)
– “Fuori dal Ghetto”, 2014 (12’)