Oumar Kateb Yacine
Vingt un ans après sa tragique disparition, le Capitaine Thomas Sankara président du Faso, froidement assassiné, continue toujours de marquer les esprits des Africains, toujours à la quête de véritables héros pour les libérer du joug de grandes puissances et leurs valets. Le très éphémère président, père de la révolution burkinabé, manque toujours à la jeunesse africaine. Une jeunesse longtemps martyrisée par le règne de chefs d’Etat, devenus président à vie comme Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso, Idriss Déby, Robert Mugabé, et celui qui vient de tirer sa révérence, le Guinéen Lansana Conté.
Cette jeunesse souhaite avoir un vrai révolutionnaire. Celui qui défend ses intérêts. C’est dans ce contexte que le 23 décembre dernier, quelques heures après le décès du Général Lansana Conté, que surgit en Guinée le jeune capitaine Moussa Dadis Camara. A la tête d’un Conseil national du développement et de la démocratie, trois mois après sa prise du pouvoir, il semble avoir pris une option sans retour. Celui de restaurer l’autorité de l’Etat, rétablir la dignité du guinéen, au sens noble du terme.
Pour ce faire, il a ouvert plusieurs fronts. Sur le plan interne, le CNDD qu’il pilote habilement avec son homme de confiance, le Général Sékouba Konaté, Moussa Dadis Camara, s’attaque aux prédateurs de l’économie nationale. Des audits sont engagés. Des personnalités, paraissant hier intouchables, reprochées d’avoir dilapidé les maigres ressources du pays, s’expliquent devant les caméras de la télévision. En attendant que leurs dossiers atterrissent à la justice, c’est lui aussi le Capitaine Dadis, assisté de ses collaborateurs des audits et de la justice qui leur fait parler.
Et sur le plan international, il s’est attaqué aux narcotrafiquants qui avaient transformé la Guinée en un narco Etat durant les dernières années du règne Conté. Là aussi, il paraît intraitable et impartial. Dans la mesure où le fils aîné du défunt président, le capitaine Ousmane Conté, son ami de longue date, n’y a pas échappé. Arrêté, il a avoué sans ambages de faire partie du réseau de narcotrafiquants. Comme ceux qui sont tombés dans les mailles du CNDD, il attend son procès.
Téméraire, il mène ce combat contre les cartels de la drogue latino américains qui ont mis leurs tentacules en Afrique de l’Ouest, au moment où le chef de l’Etat bissau guinéen, Nino Vieira et son chef d’état major général des armées, viennent d’être assassinés, par probablement la mafia. Conscient du danger auquel il est exposé, il ne cesse de clamer ” Je n’ai pas peur de mourir”.
Dans la même logique, il déclenche une autre bataille contre les sociétés minières qui exploitent nos richesses des années durant, sans retombées significatives pour le pays. Là aussi, c’est un autre front dangereux et risqué. Car ce sont les intérêts de toutes les grandes puissances du monde qui sont touchés.
Mais sa facette de gouverner la plus impressionnante est cette cascade de suspensions de ministres pour “indiscipline”. Une façon à lui, tout à fait particulière, de ramener la discipline dans le gouvernement. Cette semaine, les ministres de la Coopération (Aziz Bah), du Plan ( Max Bangoura) et de la Décentralisation (Frédéric Kolié) n’ont pas échappé à la règle. Avant eux, c’était le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Sandé, un de ses proches, qui a été suspendu et rétabli quelques semaines après.
Toutes ces mèthodes menées impartialement rappellent les mutilples réformes et réalisations faites en quatre ans au Burkina Faso par Thomas Sankara. Ce qui nous fait dire sans gêne ni zèle, que Dadis Camara est sur les traces du feu président de Faso. A condition qu’il tienne jusqu’au bout sans être bousculé voire écarté.
Oumar Kateb Yacine le 22-03-2009
yacinebah@yahoo.fr tél: +224 60 26 96 04
Source : http://www.lejourguinee.com/i
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
salut moi c’est abe depuis l’universite de ouaga en droit vouloir comparer Dadys et Sankara c’est alle un peu trop vite attendons de voir mais il faut reconnaitre qu’il est deja sur le bon chemain et qu’a travers lui on se rend compte que Sankara n’a pas preche dans le desert. Alors l’espoir existe toujours pour notre afrique. Que Dieu le guide sur le droit chemain afin qu’il puisse tirer son pays de l’impasse. Merci.
Abe.
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
ne confondez pas Thomas (l’homme avec grand H) et Dadis(le sauvage avec grand S)
Dadis n’est pas un homme, mais un sauvage, un drogué qui veut tout simplement se faire remarquer par le monde entier en disant des termes grossiers indigne de tout homme civilisé.
Cet homme mérite de disparaître à jamais car il n’a pas sa place dans la société, un vrai animal, qui ne sait même pas s’exprimer et qui entrain de bafouer le nom de l’Afrique.
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
Il est navrant de lire que dadis est un “sauvage avec un grand S”. Avec tout mon respect, vous devriez vous dire que le français n’est pas la langue maternelle de Dadis, par conséquent est-il judicieux de se moquer de son absence de maitrise de cette langue ? Sarkosy parle t-il le dialecte de Dadis ?…. Beaucoup de Guinéens derrière l’opposition diabolisent Dadis. or ce dernier dénonce les exploitant du Continent à commencer par les organismes financiers internationaux qui ne songent qu’à “concevoir des montages financiers” auxquels l’africain ne pige rien, pour continuer de s’enrichir. tapez sur internet “eva joly” et vous comprendrez. Pourquoi Sankara est-il mort ? L’afrique n’a t’elle pas droit à son Castro? à son Héro? L’opposition, les rebelles ‘africains” financés par la france au travers de sociétés privées qui veulent des contrats miniers sans concurrence aucune avec la Chine (qui a pourtant énormément d’argent) sont des groupes véreux, qui utilisent le terme “démocratie” pour manipuler un peuple pauvre, exploité, qui n’a pas le niveau intellectuel suffisant pour comprendre les vrais enjeux. En 50 ans d'”indépendance”, de ralation avec la france, on en est encore à se voir dire par un petit ministre des affaires etrangères (kouchner”, que dadis devrait rester alité eternellement, sous entendu crever à la suite du coup d’état. Pendant ce temps “on” ne trouve pas toumba si bien caché par les “services secrets français”. Quelle tristesse les guinéens. dadis avait juste le tort d’être trop remonté contre tous les corrompus (intérieurs et extérieurs) de son pays d’où son langage. il aurait été plus posé dans ses propos tout en n’ayant pas de langue de bois, il aurait rendu public tous les contrats miniers (en les comparant avec les prix du marché international, le peuple aurait compris les vrais enjeux; la Guinée dispose d’uranium; or ce minerais est essentiel dans la production nucléaire et atomique. L’Iran contre lequel la france fait une campagne médiatique incroyable parce que ce pays aura bientôt la bombe aurait besoin de cet uranium. Or avec un Dadis que la france ne maitriserait plus, c’était altérer la pseudo puissance de cette “grande” france. Dadis avait raison de dire que le la guinée n’est pas un département français. Qus diraient les médias français si le ministre guinéen des affaires étrangères disait officiellement d’un sarkosy en train de mourrir : “ce serait une bonne chose s’il pouvait rester éternellement alité”. Le guinéen donne l’impression de n’avoir pas d’esprit de discernement. certes Dadis était trop crû. Mais au fond, il était l’homme qui redonnait la dignité à chacun des africains. L’avenir nous dira tous, mais il sera trop tard. Continuons à creuser la tombe de nos enfants africains pour qu’ils soient les éternels esclaves d’un pays endetté (la france) et qui ne conserve sa place de pseudo puissance que parce qu’il se procure des ressources naturelles dan ses anciennes colonies à bas prix. Quelle honte ! Après Sankara, Dadis, après Dadis, à qui le suivant ? Au lieu de vous unir (Guinéens), de nous unir (africains), nous faisons le jeu de la petite france dont la présence militaire sur notre continent se justifie uniquement pour armer des rebelles lorsque les intérêts économiques de ce petit pays sont remis en question. Officiellement, la présence militaire et les accords se justifient pour venir en aide aux français de l’étranger qu’on appelle des “expat”. or ils ne sont ni expats, ni immigrés ni émigrés, mais ce sont des exploitants-opportunistes-voleurs-hypocrites. Tant que nous ne seront pas organisés pour faire de la france un partenaire comme un autre dans le respect de nos intérêts d’abord, nous seront toujours des afrcains méprisés par des petits ministres comme michelle alliot marie pour Laurent gbagbo, ou kouchner pour Dadis Camara. Maintenant, à nous de savoir ce quenous voulons : Agir intelligemment ou toujours écrire. Les écrits ne sont pas source de solution. Les paroles non plus, la preuve; quand on est tous branchés sur RFI (“Radio Des Intérêts” français qui dépend du quai d’Orsay càd la présidence de la république française) que peut on espérer de ces journalistes qui ne sont que l’autre bras armé d’un gouvernement et pays prêt à tout pour continuer de se servir sans vergogne ? Nous ne sommes vraiment pas sortis de l’auberge. “Agir”, et non “continuer de subir” !
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
s’il vous plait arrêtez d’insulter l’ame des grands hommes. C’est quoi cette folie de comparer Thomas SANKARA, un intellectuel, grand homme plein de vision et digne des louanges de tout homme objectif avec un comédien comme Dadis?
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
Salut Camarade !!!
Ne soyons pas réfracteur aux changements, l’Afrique a des Hommes. Alors faisons nous confiance et vaincre l’impérialisme. Nous avons tout sur notre continent, et nous ne manquerons de riens. C’est, cette volonté et réaliste politique que nous devrions accepter.
Sortons dans l’incertitude et osons. SANKARA n’est pas mort, c’est un processus. Il suffit de connaître, qu’en Afrique, aucun africain n’est étranger.
Merci Dadis CAMARA nous sommes de cœur avec vous que le Seigneur nous protège.
rxsakon
BURKINA FASO
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
Qu’est-ce qu’on attend par ce Mr. CAMARA?
Il n’a rien à faire face au Thomas SANKARA. Allez vous regarder tous les vidéo sur youtube. Il est réussi déclarer après les massacres et aux viols de femmes des ces jours qu’il ne s’éloigne pas de son bureau. Ils ont tué et massacré et il vient nous dire que son armé est vieux de 5o ans. Est-ce qu’il ne le savait pas avant de les envoyer à tuer? Ce Monsieur n’est pas un nouvel SANKARA il est un dictateur comme tous ceux qui sont au service de l’étranger. Pauvre Afrique, pauvre la mémoire du Capitaine Thomas SANKARA.
http://www.rfi.fr/actufr/pages/001/page_441.asp
“Le capitaine Dadis Camara sur les traces de Sankara?” de Oumar Kateb Yacine
J’interviens aussi, svp ne comparez pas Thom Sank a ce Moussa Daddis kamara, ce n’est pas dutout le même personnage, Thom Sank et Moussa Daddis, c’est le Bondieu et le Diable