Nous vous présentons ici des reportages de cdroitlibre.tv traitant de la période de la révolution au Burkina Faso.

Droitlibre.tv a été lancée en novembre 2011 à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle est l’oeuvre de l’association semfilms (voir à http://semfilms.org), connue pour son engagement en faveur des droits humains et de la liberté d’expression à travers l’organisation du festival de films Ciné Droit Libre (voir http://festivalcinedroitlibre.blogspot.com/). L’objectif des initiateurs de cette webtélé étant de prolonger sur le web les actions menées sur le terrain par ce festival et de passer par ce canal pour atteindre la jeunesse qui est sa cible principale.

Vous pouvez consulter d’autres reportages de droitlibre.tv à http://www.droitlibre.tv, ou à http://www.youtube.com.


Boukary Kaboré dit le Lion

Un reportage de Dimanche Yaméogo, assisté de Toussaint Zongo, montage Gédéon Vink

Le capitaine Boukari Kaboré dirigeant la région militaire de Koudougou pendant la révolution. Le 15 octobre, le jour de l’assassinat de Thomas Sankara, il refuse de reconnaitre le nouveau pouvoir dirigé par Blaise Compaoré. Ses troupes sont attaqués le 27 octobre à Koudougou. Des hommes sont brulés au lance flamme. Il réussit à s’enfuir au Ghana où il se réfugie quelques années avant de rentrer au Burkina. Il se consacre depuis à l’agriculture. Il s’est présenté aux élections présidentielles de 2010. Ce reportage le montre chez lui en brousse, durant la campagne électorale et lui donne largement la parole afin qu’il témoigne sur la période révolutionnaire

 


Ancien de Cuba

Un reportage de Bakary Ouattara, montage Dimanche Yaméogo, et Gédéon Vink

Près de 400 jeunes burkinabé sont allés étudier à Cuba durant la période révolutionnaire. Une expérience peu connue, du fait que peu d’entre eux ont témoigné. Un de ces jeunes rentré au Burkina raconte son expérience.

 


La famille Sankara

Un reportage d’Abdoulaye Diallo et Gedeon Vink, montage de Dimanche Yaméogo

Une équipe de Droit Libre TV a été reçu dans la maison de la famille Sankara. L’occasion de voir le dénuement dans lequel vit cette famille, ayant pourtant compté parmi les siens un président. Blandine et Valentin Sankara, soeur et frère de Thomas Sankara s’expriment sur les conséquences de son passage comme chef d’Etat et de sa fin tragique.

Ils montrent quelques objets du défunt qu’ils ont pu conserver.



Sur les lieux de l’assassinat de Thomas Sankara avec Alouna Traoré, seul rescapé du 15 octobre 87

Un reportage d’Ismaël Compoaré, images d’Adama Maïga, montage Madima W. Ouedraogo

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et 12 de ses compagnons ont été sauvagement assassinés au Conseil de l’Entente, l’état-major du Conseil National de la Révolution (CNR). Alouna Traoré était jusqu’ici considéré comme le seul rescapé de cette tragédie humaine, mais surtout c’était le seul qui avait témoigné publiquement avant la chute de Blaise Compaoré.

Il témoigne de nouveau ici en octobre 2017, libéré cette fois d’éventuelles pressions comme savaient l’exercer les hommes de main du régime de Blaise Compaoré.


Souvenirs du 4 août : « Sankara était l’homme des femmes », Mme Ganou, ancienne CDR

Il y a 34 ans, le 04 août 1983, Thomas Sankara prenait le pouvoir au Burkina Faso. Ainsi naquit la Révolution Démocratique et Populaire (RDP). Elle regroupait plusieurs instances dont les Comités de Défense de la Révolution (CDR), qui avaient entre autres pour mission le contrôle, la défense et la consolidation du pouvoir révolutionnaire. Ils étaient animés par des hommes et femmes convaincus dont madame Damata Ganou, qui a dirigé les CDR de service. Pour Thomas Sankara, la libération de la femme est une exigence du futur. Mme Ganou nous en donne la preuve dans ce reportage exclusif sur Droit Libre TV.

 


 

La Révolution d’août 83 est une Révolution Démocratique et Populaire. Les Comités de Défense de la Révolution (CDR), qui étaient une émanation du Conseil National de la Révolution, avec à sa tête le capitaine Thomas Sankara, avaient entre autres pour mission de sauvegarder les acquis, garantir la continuité et d’œuvrer en vue d’atteindre les objectifs visés sur tous les plans. Sidiki Dermé, ancien CDR, était propagandiste, membre du groupe d’animation révolutionnaire. Il se souvient de cette époque chargée d’histoire. Un portrait exclusif à suivre sur Droit Libre TV.


“Droit Libre Mag” sur Thomas Sankara, invité le Pr Basile Guissou

Cette émission contient 3 reportages, un sur la famille Sankara, un sur Boukary et le lieu et le dernier sur ce qui reste pour les jeunes de cette révolution.

Basile Guissou, l’invité de l’émission est un ancien dirigeant de l’ULCR (Union des luttes communistes révolutionnaires). Il fut un moment ministre des affaires étrangères durant la Révolution. Il sera torturé après le 15 octobre puis rejoindra le parti de Blaise Compaoré.

 


Jean-Hubert Bazié: “Sankara représente pour moi l’espoir”

A l’occasion de la trentième anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, son ancien conseiller en communication, l’auteur écrivain Jean Hubert Bazié revient sur l’homme, leur amitié et l’héritage qu’a laissé Sankara.

IL revient sur sa collaboration alors que Sankara était secrétaire d’État à l’information, su rla préparation du 4 août, les TPR…

On découvrira aussi avec beaucoup des images d’archives peu connues tout au long de l’interview

 


Petits chanteurs à poings levés: 25 ans après

On ne peut pas parler de la période révolutionnaire au Burkina Faso sans évoquer ce mythique groupe musical dénommé “Les petits chanteurs au poing levé“. Constituée essentiellement de jeunes de moins de 15 ans, cette formation qui faisait la fierté du Burkina tout entier avait acquis, en quelques années d’existence, une notoriété internationale. Mais puisque que son destin était lié à la révolution, elle n’a donc pu survivre à la mort de son géniteur qui n’était autre que Thomas Sankara, lui aussi un mordu de la musique. 25 ans après, quelques membres du groupe se souviennent avec nostalgie cette époque…

Dans cette vidéo on trouvera notamment une interview d’Abdoulaye Cissé, qui a mis en place ce groupe de jeunes musiciens, mais aussi d’autres musiciens avec qui il a joué. La vidéo évoque aussi l’orchestre de femmes créé à la même époque, “Les colombes de la Révolution“. Beaucoup raconte l’engagement de Thomas Sankara pour vivre ces deux orchestres qu’il emmenait souvent avec lui lors de tournée à l’extérieur.

 

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