Tout au long de l’année, sur la page facebook “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique”

, des photos des évènements, des vidéos, des précisions sur la campagne, son évolution, des informations sur la vie et l’ouevre de Thomas Sankara.

Voir la page facebook à https://www.facebook.com/pages/Justice-pour-Thomas-Sankara-justice-pour-lAfrique/104492789586755

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Ouagadougou le 22 janvier au tribunal de grande instance de Ouagadougou

La justice burkinabè se décide enfin a se pencher sur l’affaire Sankara. Le public se presse nombreux au Tribunal de grande instance de Ouagadougou à l’appel d’associations locales notamment le balai citoyen.

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Ouagadougou le 5 mars au tribunal de grande instance de Ouagadougou

Les juges repoussent le verdict en demandant aux avocats de la famille des pièces supplémentaires.

Le public se presse nombreux au Tribunal de grande instance de Ouagadougou à l’appel d’associations locales notamment le balai citoyen.

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Paris 16 février 2014, projection débat suivi d’un recueil de signatures

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Le 16 février était organisée à Paris la projection du film “Fratricide au Burkina Thomas Sankara et la Françafrique” de Thuy Tien Ho, à l’initiative se son producteur M. Michel Noll qui animait les débats et divers associations, comme SOS Racisme, dans le cadre du cycle de documentaires intitulé Docs Afrique(s).
Un débat à suivi la projection avec
– Madeleine Kindan,Historienne et spécialiste de la condition des femmes au Burkina Faso/
– Benoit Beucher, chargé de recherches en anthropologie à l’Université Libre de Bruxelles. Il travaille depuis plus de 13 ans sur l’histoire du Burkina et de la Françafrique.
– Lise-Laure Etia, rédactrice en chef à TV5 Monde
– Bruno Jaffré : biographe et auteur de plusieurs ouvrages sur Thomas Sankara.
Ce dernier a regretté que par rapport à une première version qu’il avait visionné, aient été retirés, une partie expliquant le rôle probable joué par Houphouet Boigny et Chantale Compaoré pour retourner Blaise Compaoré, et une autre partie replaçant l’assassinat de Sankara dans la préparation de la guerre au Libéria, ainsi que les éléments permettant d’avancer l’hypothèse d’une participation des services français à cet assassinat.

La pétition “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” a circulé dans la salle récoltant une quarantaine de signatures.
Une initiative à renouveller et le comptoir général un lieu magnifique à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas.

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5 mars 2014 le réseau international “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” publie un communiqué : “La mobilisation doit s’amplifier

Une foule nombreuse s’était rendue au tribunal de grande instance à Ouagadougou, dans l’attente du verdict du tribunal sur l’identification des corps enterrés au cimetière de Dagnoen. La décision a finalement été reportée de nouveau au 2 avril, le tribunal ayant demandé de nouvelles pièces.

Le réseau international “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” a diffusé un communiqué en 6 langues que vous pourrez trouver à http://thomassankara.net/?p=1600

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Ouagadougou le 2 avril au tribunal de grande instance de Ouagadougou

Le public se presse nombreux au Tribunal de grande instance de Ouagadougou à l’appel d’associations locales notamment le balai citoyen. Il manifeste son mécontentement lorsque les juges repoussent le verdict au 30 avril.

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Temps fort de la campagne en Corse dans la région d’Ajaccio du 3 au 8 avril 2014

Du 3 ou 8 avril, l’association Per a Pace a organisé différentes initiatives dans la région d’Ajaccio, conférence de presse, interview et deux débats pour populariser la campagne “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique”, recueillir plus de 70 signatures à la pétition,environ 70, et informer les médias sur la demande d’enquête parlementaire, déposée par les députés verts et front de gauche à l’Assemblée nationale.

 Debat le 6 avril au centre de vacances du CCAS de l'EDF de Marinca Porticcio
Debat l'AGHJA Ajaccio le 7 avril

Ainsi deux articles sont parus, un sur Corse Matin, le plus gros quotidien Corse et sur corsenetinfos.fr (voir à http://www.corsenetinfos.fr/Per-a-pace-recoit-Bruno-Jaffre-La-verite-sur-l-assassinat-de-Thomas-Sankara-soit-faite_a8513.html). Par ailleurs 3 entretiens ont été diffusés sur les radios, 3 radios ont accordé un entretien, Radio bleu (Rcfm), Alta Frequenza, et RCF Corsica.

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30 avril à Ouagadougou, les juges du Tribune de grande instance se déclarent incompétents.

Cette fois, ils donnent leur décision. Le Tribunal se déclare incompétent. Smockey, membre du réseau international “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique”, et co leader du Balai citoyen déclare “Nous ne sommes pas dans un pays où la justice est libre malheureusement, les pouvoirs ne sont pas séparés ” et ajoute « la lutte continue pour que justice soit rendue ».

Maitre Farama un des deux avocats déclare : “Je pense que ce qui transparaît surtout dans cette décision, c’est bien entendu l’opinion du régime. Certains juges sont proches des gens du pouvoir et pratiquent beaucoup l’autocensure – ils ne veulent pas se mettre en porte-à-faux avec leurs “amis” (voir son interview complète à [thomassankara.net/?p=1607
->thomassankara.net/?p=1607]).

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De nombreux jeunes venus soutenir la famille protestent et manifestent dans la salle du tribunal aux cris de «Justice pourrie», «justice corrompue», «à bas les juges acquis». Puis en chœur, le public venu assister écouter le verdict entonne l’hymne national du Burkina Faso avant de huer les juges qui ont immédiatement suspendu l’audience.

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1 er mai 2014. Le réseau international “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique” publie un communiqué intitulé Affaire Sankara, nouveau déni de justice, la mobilisation continue .

Après avoir déclaré que le seul juge sur l’affaire Sankara au Burkina est Blaise Compaoré, et que celui panique à l’idée que la justice se penche sur l’affaire Sankara, le communiqué réitère sa deaande d’une enquête indépendante internationale.

Par ailleurs il demande
aux membres du Congrès américain d’exiger que soient ouvertes, dans leur pays, les archives de l’époque et qu’une investigation soit menée sur une éventuelle implication de la CIA.
– aux parlementaires français d’accepter la demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara, déjà déposée deux fois à l’Assemblée nationale de la République française, le 20 juin 2011 et le 5 octobre 2012 et d’exiger l’ouverture des archives permettant d’avancer dans la recherche de la vérité.

Il appelle à la mobilisation et demande aux documentaristes, aux historiens et aux journalistes à lancer leurs propres investigations.

Voir le communiqué à thomassankara.net/?p=1624

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24 mai à Toulouse Soirée théatre militant . autour de Sankara

La compagnie Agit Vert a organisé, une soirée Sankara, démontrant brillamment l’efficacité du théatre militant, mêlant qualité artistique et engagement.

Ceux qui sont venus plus tôt, ont pu déguster un délicieux repas t discuter avec les militants de SURVIE autour de sa table de presse.

<media1143|insert|left>La soirée commence par la pièce de théatre ‘Sankara et Mitterrand de Jacques Jouet – Mise en scène collective avec : Ibrahima Bah, La compagnie François Fehner, Pascal Papini. Le sujet : Le 17 novembre 1986, deux hommes se font face à une table de banquet à Ouagadougou… Une joute verbale se tient entre le chef d’état du Burkina Faso et le président français. Et si le théâtre s’en faisait l’arbitre ?

La chapiteau est complet et les gens ont du faire la queue pour y accéder, pas loin de 200 personnes. Avant et après l’interprétation de la pièce elle-même, le public pouvait découvrir un montage vidéo de différentes interventions de Thomas Sankara, permettant à ceux qui ne le connaissaient pas ou peu de le découvrir dans sa diversité.

<media1144|insert|right>La soirée s’est poursuivie par un long débat, animé par Bruno Jaffré, accompagné de François Fehner. Après avoir exposé l’objet de la campagne “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique”, il a appélé l’assistance à signer la pétition, permettant de récolter près de 80 signatures. Il a ensuite répondu à de nombreuses questions, du public resté nombreux, curieux d’en connaitre plus sur ce dirigeant que beaucoup semblaient découvrir.

La soirée s’est terminée par un concert de musique africaine du groupe “Diala”.

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Sarajevo 7 juin. Atelier “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique”

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L’atelier était organisé par l’association Per a Pace dans le cadre du forum social internationale pour la paix de Sarajevo.

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10 juin New York devant le siège des Nations Unies

Les Burkinabè de New York s’étaient donnés rendez-vous devant le siège des Nations Unies. Il s’agissait de protester contre la volonté du parti au pouvoir d’organiser un référendum pour modifier la constitution et permettre à Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines présidentielles prévues en 2015, alors que la constitution actuelle l’en empêche.

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A cette occasion ils n’ont pas manqué de rappeler qu’ils sont aussi mobilisés pour que justice soit rendue à Thomas Sankara et à sa famille qui demande de vérifier que son corps est bien dans la tombe qu’on lui attribue.

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27 juin. Hameau des Lombardières (Maine et Loire 49)

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Séance de ciné club avec pour thème Thomas Sankara. Près de 40 personnes ont fait le déplacement. Après la projection du film, un long débat s’instaure à la demande d’un public intéressé et curieux d’en savoir plus. L’occasion de présenter la campagne “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique” et la demande d’enquête parlementaire. Plus de 20 signatures sont ramassées en bas de la pétition.

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27 août à Porticcio en Corse

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Le 27 août, Per a Pace,assurait un débat autour du film documentaire sur Thomas Sankara et son expérience au Burkina Faso.

Du monde était présent. Les échanges qui ont fait suite à la projection ont été intéressants et marquent l’intérêt de jeunes notamment pour l’action solidaire mais aussi pour la compréhension plus politique des situations dans ces pays d’Afrique.

La CCAS de Marinca a accueilli cette initiative en extérieur et a offert aux participants ensuite un thé à la menthe.

Plusieurs dizaines de signatures ont été récoltée à la pétition “Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique” (voir à http://thomassankara.net/?p=866)

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Fête de l’Humanité à la Courneuve 13 septembre 2014

Au cours du débat Mémoire & Actualité des luttes à la lumière des figures de Fanon, Sankara, Ben Barka, une très courte présentation de la campagne “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique” a pu être faite et une quinzaine de signatures à la pétition ont pu ainsi être récoltées. On notera aussi que Bachir Ben Barka, fils de Mehdi Ben Barka, leader de l’opposition marocaine, mais aussi de la tricontinentale voulait organiser la solidarité avec les mouvements de libération, a rappelé que son père a été enlevé et assassiné à Paris et que la lumière reste à faire aussi sur cet assassinat.

Photo ©Régis Marzin

Le débat s’est tenu au stand partagé par SURVIE, Sortir du colonialisme et FASTI (fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés) avec Mireille Fanon Mendes-France (fille de Franz Fanon), Bachir Ben Barka (fils de Mehdi Ben Barka) et Bruno Jaffré

Le débat était organisé avec le CETIM (centre Europe Tiers monde) pour présenter le collection “Pensées d’hier pour demain” qui a pour but de présenter les textes de différents auteurs, hommes et femmes aujourd’hui décédés, qui ont tous été à la fois des acteurs politiques « progressistes » de premier plan et des chercheurs et penseurs préoccupés de transformation sociale radicale.

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Le 1er décembre, à l’initiative du CADTM et du réseau international “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique”, publication d’un communiqué signé par 30 organisations et 50 personnalités

Voir le communiqué et les signataires à http://thomassankara.net/?p=1710

Ce communiqué salue l’insurrection populaire du peuple burkinabè, s’insurge contre l’exfiltration de Blaise Compaoré par la France, demande qu’il soit jugé pour ses crims commis au Burkina mais aussi pour son implication dans les guerres régionales, l’annulation de la dette du Burkina Faso.

On peut aussi y lire : “Nous rappelons qu’une demande d’enquête parlementaire est déposée devant le parlement français sur l’assassinat de Thomas Sankara, et demandons qu’elle soit mise à l’ordre du jour le plus vite possible et que toutes les archives de l’époque soient accessibles sans restriction“.

On note, parmi les signataires, Mariam Sankara, Jean Ziegler, Samir Amin, Odile Tobner, Aminata D. Traoré, Balufu Bakupa Kanyinda, Dominique Vidal, Éric Toussaint, Mireille Fanon-Mendès-France, Noël Mamère, Clémentaine Autain, André Chassaigne, Demba Moussa Dembélé, Albert Bourgi, Vincent Ouattara, Silvestro Montanaro, etc.

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20 décembre 2014, à Niamey conférence sur le thème: ” insurrection populaire burkinabé, quels enseignements pour les peuples et dirigeants africains; enjeux et défis de justice pour Sankara?”.

La conférence, organisée, par Le Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement, membre de la campagne ” Justice pour Sankara”, était animée par AT Moussa Tchangari, Secrétaire Général de Alternatives Espaces Citoyens (NIGER), et le camarade Kambou Ollo Mathias, Secrétaire Adjoint à l’Organisation du Balai Citoyen (BURKINA FASO), la conférence a enregistré la participation d’une cinquantaine de personnes parmi lesquelles des acteurs politiques, de la société civile, des journalistes et des étudiants.

Vue des participants

les participants ont beaucoup apprécié la présence d’un membre du Balai Citoyen, pour partager avec eux, leur expérience relative à la révolte populaire qui a mis fin à 27 ans de dictature de l’ancien Président, Blaise Campaoré, présumé commanditaire de l’assassinât du camarade Thomas Sankara.

De la projection vidéo des événements du Burkina Faso, de l’exposé des deux conférenciers, et des interventions des participants, on tire les enseignements suivants:
– Les mécanismes de préventions des conflits des institutions africaines (Union Africaine, CEDEAO, UEMOA, etc.) ont des limites et celles-ci ne font pas preuve d’indépendance vis-à-vis des intérêts occidentaux;
– Le pouvoir appartient au peuple et qu’aucune force aussi destructrice soit elle ne peut vaincre un peuple mobilisé;
– Les messages de mobilisation doivent être accessibles à la grande masse non scolarisée;
– Une unité d’action panafricaine est nécessaire pour parvenir à des changements qualitatifs profonds en Afrique car par tout en Afrique, les problèmes sont les même;
la jeunesse inspirée de thomas Sankara a été au devant de l’insurrection populaire burkinabé;

Photo de famille de quelques membres du REPPADD avec Mathias

En ce qui concerne la justice pour Sankara, les défis sont les suivants:
– 1. Lutte contre l’impunité
– 2. Assurer l’indépendance de la justice par l’institution de l’élection des membres du conseil supérieur de la magistrature, l’élection par ses pairs du président du conseil supérieur de la magistrature (Blaise était président du conseil supérieur de la magistrature), institution d’une commission vérité –justice-réconciliation
– 3. Mise en place d’Un cadre juridique de probité et d’impartialité;
– 4. L’investigation sur les rôles des complices extérieurs : Cote D’ivoire, France;
– 5. Mobilisation permanente et continue pour réclamer justice
– 6. Unité des partis Sankaristes pour que les élections de 2015 ne consacrent pas l’avènement au pouvoir des anciens alliés de Blaise Compaoré comme le MPP, l’UPC dont certains ténors étaient acteurs dans le putsch de 1987;
– 7. Il y a aussi la France et la Côte d’Ivoire qui n’ont pas intérêt à ce que la lumière soit faite. Ces deux pays pourtant pèsent beaucoup dans l’économie du Burkina et pourraient jouer sur ce levier pour freiner la machine judiciaire et politique.

Compte rendu réalisé par Seydou Abdoulaye

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