Babemba
Un spectacle de Serge Aimé Coulibaly
Contacts :
Faso Danse Théâtre / Burkina Faso
Ousmane BOUNDAONÉ, Administrateur
01 BP 3210 Bobo Dioulasso 01 (+226) 76 61 01 51
fasodansetheatre@yahoo.com
Faso Danse Théâtre / France
Association Doni Doni 110, Rue des Postes 59000 Lille (+ 33) 3 62 25 09 00
info@fasodansetheatre.com
site : http://www.fasodansetheatre.com
Fiche technique :
Conception et chorégraphie : Serge-Aimé Coulibaly
Assistant à la chorégraphie : Lacina Coulibaly
Création danse : Lacina Coulibaly, Lévy Tierema Koama, Sigué Sayouba, Serge Aimé Coulibaly
Musiciens : Sana Seydou Khanzai, Tim Winsé, Benjamin Collier
Chanteuse : Djénéba Koné
Scénographie : Papa Mahamoudou Kouyaté
Production : Faso Danse Théâtre, Association Doni Doni
Coproduction : Centre de développement chorégraphique-La Termitière (Ouagadougou) ; La rose des vents, scène nationale Lille Métropole (Villeneuve d’Ascq) ; Les Ballets C de la B.
Avec le soutien à la diffusion d’Arcadi. Les Francophonies en Limousin, Le TARMAC de la Villette avec l’aide à la diffusion pour la danse d’ARCADI. Avec le soutien du Ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Centres culturels français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Propos :
Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Kwamé Nkrumah, Nelson Mandela. Quatre figures historiques de l’Afrique contemporaine, quatre icônes de l’Afrique d’aujourd’hui à qui la jeunesse s’identifie.
Cette quatrième pièce de la compagnie Faso Danse Théâtre fait écho aux spectacles précédents, dans lesquels prédominait une vision très sombre de l’avenir de la jeunesse.
Cette fois se manifeste la volonté de susciter l’espoir.
De montrer à la jeunesse que la réussite et le développement ne résultent pas d’un coup de chance ou de baguette magique, mais plutôt d’un acharnement quotidien, d’un travail obsessionnel et d’une passion.
Ou comment s’inspirer des héros contemporains, pour reprendre espoir, pour réveiller le combattant qui dort en chacun de nous.
Faire un saut dans l’Histoire pour en retenir ces histoires de la dignité retrouvée, d’inaliénation culturelle, l’histoire de ces grands combattants, l’histoire de ceux qui ont osé inventer l’avenir.
Une création sur les héros contemporains d’Afrique c’est aussi une recherche sur ceux qui se sont sacrifiés pour leur peuple, sur des hommes qui croient en la force des leurs, en leur inventivité et en leur créativité.
Note d’Intention de l’auteur :
Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Kwamé Nkrumah, Nelson Mandela.
Quatre figures historiques de l’Afrique contemporaine, quatre icônes de l’Afrique d’aujourd’hui à qui la jeunesse s’identifie.
Cette quatrième pièce de la compagnie Faso Danse Théâtre fait écho aux spectacles précédents, dans lesquels prédominait une vision très sombre de l’avenir de la jeunesse.
Cette fois se manifeste la volonté de susciter l’espoir.
De montrer à la jeunesse que la réussite et le développement ne résultent pas d’un coup de chance ou de baguette magique, mais plutôt d’un acharnement quotidien, d’un travail obsessionnel et d’une passion.
Ou comment s’inspirer des héros contemporains, pour reprendre espoir, pour réveiller le combattant qui dort en chacun de nous.
Faire un saut dans l’Histoire pour en retenir ces histoires de la dignité retrouvée, d’inaliénation culturelle, l’histoire de ces grands combattants, l’histoire de ceux qui ont osé inventer l’avenir.
Une création sur les héros contemporains d’Afrique c’est aussi une recherche sur ceux qui se sont sacrifiés pour leur peuple, sur des hommes qui croient en la force des leurs, en leur inventivité et en leur créativité.
Ambition utopique de redonner confiance à une certaine jeunesse par le biais d’une création, en lui rappelant qu’e son peuple a été grand hier et pourquoi pas aujourd’hui, et demain.
Quatre figures africaines qui ont vu juste quant à des problèmes que nous rencontrons toujours aujourd’hui.
Babemba n’est pas une pièce sur l’histoire de ces quatre figures historiques, mais la recherche en danse, en gestuelle, en image et en émotion, de la partie de nous qui rejoint ces hommes exceptionnels.
Comment traduire en danse la facilité avec laquelle ces personnages s’adressaient aux gens, leur exprimaient leurs idées ?
Quels types d’engagement dans la danse utiliser pour être en accord avec ces idées ?
À l’instar de ces personnages, comment séduire le public, par quel moyen : la virtuosité ? la violence ? le charme ? l’élégance, ou des inventions nouvelles ?
Qu’est ce qui fait que chacun d’eux est unique et reste mythique ?
Quels sont les points communs entre ces hommes et entre ces personnages et le commun des mortels ?
Autant de questionnements qui nourrissent Babemba, recherche chorégraphique sur la passion, l’espoir et le rêve.
Babemba sera dansé par quatre danseurs exceptionnels de la scène chorégraphique actuelle du Burkina Faso.
Lacina Coulibaly, membre fondateur de la Compagnie Kongo Ba Teria, lauréat des Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien en temps que chorégraphe et danseur. Lauréat des grands prix de la chorégraphie au Burkina, il développe sa technique de danse à travers le monde. Il fut professeur de danse à l’université de Brown aux États Unis.
Lévy Tierema Koama, médaille d’or des Jeux de la Francophonie à Ottawa en 2001, dans la catégorie « danse de création d’inspiration traditionnelle ». Chorégraphe et directeur de la Compagnie Sombo seule compagnie Burkinabè sélectionnée pour le concours chorégraphique de l’Afrique et de l’Océan Indien à Paris en 2006 « Danse l’Afrique Danse » et interprète du précédent spectacle de la Compagnie Faso Danse Théâtre « A benguer »
Sigué Sayouba danseur le plus prometteur de sa génération, interprète principal d’Irène Tassembedo (Ballet National du Burkina Faso), qui a repris la responsabilité de la Compagnie Téguéré après la disparition tragique de Souleymane Porgo. Il est également interprète de « A benguer ».
Serge Aimé Coulibaly directeur artistique de la Compagnie Faso Danse Théâtre, comédien, danseur et chorégraphe développant sa technique de danse physique et acrobatique entre le Burkina Faso, l’Europe et l’Australie.
La chanteuse griotte encore à trouver (il s’agit de Djénéba Koné NDLR), qui sera sans conteste le personnage central de Babemba sera incarnée par une femme forte, puissante et rassembleuse, qui nous rappellera ces amazones qui faisaient la guerre à la place des hommes quand ceux-ci n’avaient pas la force pour la faire ; ou encore des figures de la lutte féminines plus contemporaines telles que Wangari Maathai prix Nobel de la paix 2004 et Aminata Traoré, militante alter-mondialiste du Mali.
La musique est au cœur de la création de Babemba, axée sur une recherche sur les grandes musiques traditionnelles mandingues, de 1100 à nos jours.
Une exploration de notre imaginaire collectif dans l’Afrique de l’Ouest à travers ces musiques qui ont bercé plusieurs générations dans au moins huit pays constituant autrefois le Mandingue (une partie du Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, une partie de la Sierra Leone, une partie de la Côte d’Ivoire, une partie du Burkina Faso et le Mali).
Des chansons telles que « Mali Sadio », « Soundjata » ou « Douga » qui ont été chantées et rechantées par plusieurs génération de griots et de chanteurs, rejouées inlassablement par les stars Africaines les plus connues en Europe aujourd’hui : Salif Keita, Ali Farka Touré, Toumani Diabaté, Sory Kandia Kouyaté, le Bembaya jazz, etc…
Ces classiques mandingue choisis dans le spectacle selon l’émotion et le sens qu’ils dégagent, seront interprétés et recréés par une chanteuse griotte Djénéba Koné qui, symboliquement détentrice traditionnelle de la parole et de l’histoire en Afrique de l’Ouest, aura entre autres rôles celui de la « mère Afrique ». Cette griotte sera soutenue musicalement par deux virtuoses d’instruments à corde du Burkina Faso avec Khanzai à la guitare et Tim Winsé à la kora qui seront soutenus par le créateur de son électro-tzigane : Benjamin Collier.
La scénographie
On dit que c’est sur les tas d’immondices que poussent les plus belles fleurs.
J’ai fait appel à Papa Kouyaté, scénographe des plus inventifs et créatifs aujourd’hui en Afrique de l’Ouest pour imaginer et créer un décor post-apocalyptique. Une scénographie de fin de catastrophe, après la bataille. Endroit dévasté qu’est l’espace où évoluent les interprètes de Babemba.
Serge Aimé Coulibaly
Presse :
Chorégraphie : Avant-première de “ Babemba ” à Bobo-Dioulasso (mercredi 28 mai 2008.)
La compagnie Faso danse théâtre a présenté, samedi 24 mai au Centre culturel français Henri Matisse (CCF/HM) de Bobo-Dioulasso “ Babemba ”, sa dernière création à l’issue d’une résidence débutée le 5 mai 2008. L’avant-première du spectacle a permis au public de découvrir un spectacle résolument militant, fait pour “ réveiller l’Afrique ”.
Avec cette pièce, le directeur artistique de la compagnie Faso danse théâtre, Serge Aimé Coulibaly aborde un sujet éminemment politique. En effet, “Babemba ” s’adresse à la jeunesse et aux populations africaines en convoquant quatre grandes figures historiques contemporaines (Patrice Lumumba, Kwamé N’Krumah, Thomas Sankara et Nelson Mandela). Ce spectacle fait appel aux ressorts de l’espoir et de la motivation pour des lendemains meilleurs qui “ existent et ont toujours existé ”.
Le footballeur camerounais Eto’o fils y est également présent comme motif d’espoir pour les jeunes Africains. A côté de ces contemporains, “ Babemba ” fait un clin d’œil à des héros d’un passé plus lointain (El Hadj Omar, Samory Touré, Shaka Zulu, Babemba, Biton Coulibaly) “ qui ont, par des actes concrets et significatifs, transformé leur destin personnel, mais aussi et surtout celui de leur peuple ”.
Le spectacle incite les Africains à se lever pour “ décrocher ” des lendemains moins sombres. Pour cela, il appelle à des manifestations publiques, convaincu que “c’est parce que tu t’es laissé faire qu’on t’a piétiné”, “ Nan lara, an sara ”, “ Arrêtez de penser à vous seuls ” ou “ Ah kôrô ! Nous aussi on veut grossir ”. “Babemba” est servi par un décor de champ de bataille d’après guerre, des interprètes (Serge Aimé Couibaly, Lacina Coulibaly, Tierema Koama et Sayouba Sigué) bien “ calés ” dans leur élément et une variété musicale transafricaine (mandingue et rumba congolaise) distillée par Seydou Sana (Kanzaï) à la guitare, Domba Sanou à la kora et la chanteuse Djénéba Koné venue du Mali voisin.
Le spectacle “ Babemba ” a été conçu depuis deux ans. La première résidence a eu lieu au Centre de développement chorégraphique (CDC) “La termitière” de Ouagadougou. Après Bobo-Dioulasso, “ Babemba ” sera retouché en vue de le parfaire pour le 6 juin 2008 à Ouagadougou. Du 14 au 24 juin, il sera présenté à la Rose des vents de Lille (France) pour la finalisation du son, de la lumière et de la construction chorégraphique. La première mondiale de Babemba est prévue à Paris, au Tarmac de la Villette le 25 juin prochain avant sa représentation trois fois par semaine jusqu’au 19 juillet 2008 dans cette même salle.
Urbain KABORE Sidwaya
Presentation de Serge Aimé Coulibaly :
On trouvera une interview de Serge Aimé Coulibaly, réalisée pour le site thomassankara.net à l’adresse
La page de Serge Aimé Couliblay est à l’adresse http://profile.myspace.com
Voir aussi le site de Faso à l’adresse : http://www.fasodansetheatre.com
1993-2001 : membre de la Compagnie Feeren (direction : Amadou Bourou) de Ouagadougou (Burkina-Faso), jumelée avec le Grand Bleu. Participe comme danseur et comédien aux spectacles de la compagnie et aux tournées (Italie, Belgique, France, Danemark et plusieurs pays d’Afrique et d’Europe). Il suit des stages avec Salia ni Seydou et plusieurs autres chorégraphes européens.
1998 : dans le cadre de la compagnie Feeren, il chorégraphie le spectacle d’ouverture de la coupe d’Afrique de foot (CAN98).
1999 : dans le cadre de la compagnie Feeren, il chorégraphie le spectacle d’ouverture du Fespaco (Festival Panafricain de cinéma de Ouagadougou).
Novembre 2001 : il vient en France pour 6 mois à l’invitation de Nathalie Cornille pour créer “Doublé-Peau” (un duo).
Août – Septembre 2002 : il est sélectionné par Claude Brumachon et participe à un laboratoire de création au centre chorégraphique national de Nantes.
Décembre 2002 : il crée son premier solo Minimini à Lille dans le cadre de Planetado (festival organisé par le Grand Bleu).
2003 : il est interprète dans « Wolf » d’Alain Platel (Les Ballets C de la B)
2004 : il est interprète dans Tempus Fugit de Sidi Larbi Cherkaoui créé en Avignon.
Chorégraphe et interprète dans « Et Demain… » dans le cadre des émergences de Lille 2004 Capitale européenne de la culture. Il crée sa compagnie Faso-Danse-Théâtre dont Le Grand Bleu assure la production déléguée.
2005 : il chorégraphie avec Dalisa Pigram Burning Daylight qui se ra créé en 2006 pour Marrugeku Compagny Sydney (Australie).
2006 : il chorégraphie A Benguer pour la Compagnie Faso Danse Théâtre (coproduction Le Grand Bleu, Faso Danse Théâtre, la Biennale de la danse de Lyon, Ballets C de la B, Fondation Beaumarchais, Centre Culturel Français de Ouagadougou, Le centre de développement chorégraphique de Ouagadougou, AFAA, Africalia)
2007 : Il est invité par la Liverpool Culture Company pour chorégraphier « Sugar project », un projet avec des danseurs urbains de Marseille et Liverpool sur la place des jeunes dans la ville, pour l’événement Liverpool 2008, Capitale Européenne de la Culture.
2007-2008 : Il créée et chorégraphie le spectacle “Quand J’étais révolutionnaire” avec Manibi Djakaridja Koné, coproduit par Le Grand Bleu – Établissement National de Production et de Diffusion Artistique – Lille
Présentation de “Babemba”, un spectacle de Serge Aimé Coulibaly
C’est un excellent spectacle. Un petit regret pourquoi avoir choisi le thème de la vision très sombre de l’avenir de la jeunesse ? il faut essayer de positiver. Il existe plusieurs spectacles enfants dans l’univers et tous essayent de pousser l’optimisme en avant. et lorsqu’on s’adresse au grands, on perd cette vision de la société heureuse. Sinon, bon spectacle à voir.