THOMAS SANKARA TU RESTERAS ETERNELLEMENT DANS NOTRE VIE DE CHAQUE JOUR
A toutes celles et tous ceux qui ont un penchant pour feu Thomas SANKARA
Objet : faire part et doléances
Mesdames et Messieurs,
Avant tout propos, permettez-moi de vous présentez mes vœux, même si nous avons déjà entamé la nouvelle année 2007.
Alors qu’elle apporte à toutes et à tous, la santé, la joie, le courage dans nos actions au quotidien et toutes les forces nécessaires à la réalisation de nos objectifs et que nos rêves devenirs une réalité (amen).
En effet, nous vivons dans un monde qui change, qui change vite et, surtout, qui change de plus en plus vite. Ce n’est pas le temps qui précipite sa course – ce qui n’aurait guère de signification. C’est le « contenu » du temps qui devient de plus en plus dense.
Dans une même période de temps, nous voyons s’opérer des transformations de plus en plus nombreuses, et aussi de plus en plus profondes.
Pour ce faire, les faits ont complètement changé l’aspect du monde en transformant notre manière de le voir. L’Homme contemporain échappe aux limites que peuvent explorer ses sens. Il n’est plus ici, ou là, mais partout à la fois dans l’espace et dans le temps.
Mesdames et Messieurs,
L’objet de mon écrit est premièrement une interpellation à l’endroit de la presse et de ceux qui en font usage de leur plume pour nous informés au quotidien des faits de la société, et deuxièment aussi à l’endroit de ceux qui pensent et qui aspirent d’un monde plus juste et équitable dans la différence des opinions et de nos appartenances.
1. La « PRESSE », nous lui garderons son nom traditionnel même quand elle a brisé les servitudes de l’imprimé – est l’instrument essentiel qui a opéré les grandes mutations dans le temps et dans l’espace. Etablissant, par-dessus les frontières et les océans, le réseau d’une conversation ininterrompue et indéfinie, elle fait connaître à chacun ce qu’il désire ou doit savoir, et beaucoup plus encore. Inversement, elle est capable de faire retentir jusqu’aux extrémités de l’univers la voix du plus faible et du plus ignoré. C’est elle qui met tout en mouvement.
Sans elle le Pouvoir serait sans force, l’Economie s’enrayerait, l’Opinion s’affolerait. Les individus seraient privés d’impulsion et de cohésion. Le tumulte s’apaiserait mais la civilisation, telle du moins qu’elle est devenue, disparaîtrait en même temps.
En effet, nous devons le constater que sans la presse, il n’est plus possible de gouverner ni de s’imposer, d’apprendre ou de convaincre, de travailler ou de se délasser, d’acheter ou de vendre.
Alors, et comme le disait un illustre homme : celui qui reste extérieur à l’information ne peut pas s’y intéresser, car c’est sa propre vie qui lui est étrangère. Donc, c’est par la presse, et par elle seule nous pouvons au quotidien apporter des opinions et des réponses contradictoires capables de perpétuer des grandes mutations au profit d’un monde mépris de justice et d’incompréhension mutuelle.
Permettez-moi maintenant d’aborder avec beaucoup plus de délicatesse mon opinion et surtout dans la différence et de l’acceptation de la différence.
Mesdames et Messieurs,
2- 1987 – 2007, voilà vingt (20) ans que les ennemis de l’Afrique et des africains nous arrachèrent brutalement le camarade Thomas SANKARA. Que la terre du Burkina lui soit légère (amen).
Les années ont passé et nos larmes n’ont cessée de couler du creux de nos yeux laissant dans nos mémoires les souvenirs d’un Homme qui a toujours osez croire au peuple Africain dans la soif d’un avenir meilleur.
Malgré le temps, nos visages et nos pensées gardent et garderont les signes de l’Homme qui a incarné toute une génération consciente d’une Afrique sans repère et sans leader charismatique qui a foi à un meilleur devenir.
Cependant, la vie de l’Homme est si chère et si constante que nous ne devons pas laisser dans l’oubliette cet Homme qui, malgré son jeune âge, a su marquer de son emprunte l’histoire de toute l’humanité par sa force de persuasion, de l’étendue de sa réflexion. Il a, en outre, marquer de son emprunte en un temps record le sens de son existence et toujours dans la différence et dans l’acceptation de la différence des opinions surtout et surtout dans la voie du progrès continu.
Hélas, que je ne puisse trouver tous les qualificatifs dignes et nobles pour sanctuer cet Homme, car, il a montré ses capacités en espace de trois (03) ans seulement, que l’Afrique peut très bien se développer sans la moindre dette, car l’Afrique regorge autant de potentialités du point de vue « ressources humaines – naturelles et savoir faire».
Certes, de nos jours, la moindre difficulté du peuple telle que : l’analphabétisme, la pauvreté, les maladies et phénomènes naturelles, jadis organisées et orchestrer par nos gouvernants actuels et collées au peuple africain (travailleurs et pétris de courage et du sens de réussite) par nos véreux Chefs d’Etats, est en passe de devenirs pour eux un sacerdoce.
Faisant de leur peuple des acharnés de dettes et de dons, issus des accords de coopération mal négociés et paradoxalement imposés, tout cela, au vu et au su du monde entier, et dont eux seuls savent les conditions et les modes de remboursement.
THOMAS SANKARA, nous avait si bien dit, il nous avais pourtant prévenus, il nous avait incités au travail bien fait, il nous avait pourtant bien avertis – « le vrai bonheur – on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu !». Ton nom restera éternellement gravé dans les annales de l’histoire pour des siècles et des siècles.
Nous avons perdu Thomas SANKARA, les hommes partent, mais les bonnes œuvres restent à jamais, mais sachons qu’il a su tracer pour nous les voies du progrès et de l’optimisme, en bannissant les vieilles méthodes et en refusant l’acceptation de la mendicité internationale.
Alors, Mesdames et Messieurs,
Il est temps pour nous ; dignes filles et fils de l’Afrique qui aspirent réellement à l’originalité de la nature humaine et de l’avenir qui deviennent de plus en plus incertain pour l’Afrique dans le concert des Nations, à faire preuve de leurs pensées à l’échelle cosmique et historique, sans cesse renouveler et scruter dans les horizons nouvelles afin de sortir notre très chère Afrique du joug de nos mafieux et recrocovilles Chefs d’Etats et de leurs acolytes.
Mesdames et Messieurs,
La génération présente mérite mieux que la situation présente, car elle en bénéficie de la médiocrité de ceux qui ont bafoué les règles démocratiques au profit de la paternité et de la mendicité.
Je m’inscris en faux, car j’en suis aussi responsable en partie de ce qui arrive à l’Afrique et aux africains, voilà pourquoi, je tente d’apporter ma modeste contribution en invitant toutes les forces vives surtout la génération consciente à un nouvel élan de solidarité, de partage universel et transversal, d’une vision commune et le sens d’un nouveau monde acceptable et serein, car l’Afrique reste et, est encore sauvable.
Ainsi dit, il est d’autant très sage de reconnaître, que l’Homme malgré ses qualités, il n’en demeure pas moins qu’il avait aussi des défauts comme tout être humain.
Cependant, l’on ne peut apercevoir ou percevoir les défauts d’un homme que dans l’échec, alors, Thomas est un homme digne, à l’image de ses ancêtres et des précurseurs du panafricanisme (f. Kwamé N’Kruma, Sékou Touré, Patrice Lumumba, Modibo Keita, Nelson Mandela, etc.), il a toujours vaincu la médiocrité, accepté toujours de se sacrifier pour les autres, donc, il nous revient en ce moment de lui rendre un vibrant hommage à la valeur de ses actes et de ses pensées.
Rendons à cet Homme, à l’occasion des 20 ans de sa mort brutale, les honneurs dus à son rang et inviter les acteurs d’où que nous sommes et d’où que vous êtes à commémorer cette anniversaire dans le pardon et le sens du progrès.
Je vous invite à la réflexion de cette phrase d’un illustre homme le Professeur f. Joseph Ky ZERBO du pays des Hommes intègres qui disait en substance ceci : NAAN LARA – AN SAARA (si nous nous couchons, nous sommes mort). Cf : langue bambara
Thomas SANKARA nous disais en substance ceci : malheur à ceux qui ballonnent leur peuple, que son âme se repose dans la paix du seigneur (amen).
Enfin, je termine en invitant tous ceux qui auront connu ou entendu parler de l’Homme, d’observer une minute de silence à son endroit le 15 Octobre à n’importe qu’elle heure, car il le mérite vraiment même de sa mort.
NB : Si les hommes n’étaient pas capables de mentir, ils ne seraient pas dignes de la vérité, et quand on n’interroge pas de temps à autre, celui qui vous parle, c’est que l’on dort.
Nouakchott, le 30 Janvier 2007
PIERRE GOMTAMGA
- COORDONNATEUR (AJA/UAD)
- TEL :00222 717 69 02
- Email : abdoudka @ yahoo.fr
- Nouakchott/MAURIATNIE
> “Thomas Sankara, tu resteras éternellement dans notre vie de chaque jour” de Pierre Gomtamga
Tout à fait cher GOMTAMGA,
Sankara restera éternellement dans nos coeurs. Vous savez il n’y a pas d’être humain qui n’est pas de defaut. Cependant peu des dirigeants africains ont de qualité comme Sankara pour être soulignée. Vous savez Sankara est venu à un moment où les africains se désorienter par les turpitudes de leurs dirigeants qui se succèdent mais se ressemblent. On se rappelera des bouffoneries de Bokassa ou d’Idi Amin Dada, la dictature de féroce de Eyadéma et même de Sekou Touré, tous ses dirigeants dit modérés comme Bongo, H. Boigny ou prétendument revolutionnaires comme Sassou Ngesso, Edouardo Santos, ou Musseveni qui sont encore là et qui constituent un désastre total de leur peuples. Sankara est venu pour dire qu’on peut gouverner autrement que ces gens là. C’est à dire en respectant le peuple, en se souciant de son bien être, en ne dilapidant pas les biens publics dans des dépenses de prestige, et surtout en ne détournementant pas les fonds publics contrairement autres qui ont des comptes bien garnis à l’étranger, et sacrifice suprême en ne s’accrochant pas au pouvoir coûte que coûte en se laissant abattre pas ses amis parce qu’il aurait bien pu faire comme Mengistu en éliminant un à un ses compagnons d’armes. Compaoré le Mengistu est là. Il a éliminé tous les autres. Ce qu’a représenté Sankara pour la jeunesse africaine reste d’actualité et nous devons tous nous rappeler de lui et de ses oeuvres le 15 octobre 2007, 20ème anniversaire de son assassinat. Si vous observez ce qui se passe actuellement en Afrique, on a le devoir d’être tous des sankara.