Thomas Sankara
documentaire de Balufu Bakupa-Kanyinda (RDC)
Film 16 mn Couleur / Noir et blanc 26 minutes produit par Stéphan Oriach
Contact production
MYRIAPODUS Films :
Stephan Oriach
23-25, rue Jean-Jacques Rousseau
75001 Paris / France
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Fax : (33) 01 47 97 40 85
Cell : (33) 06 80 84 29 97
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Présentation au dos de la cassette
“De 1983 à 1987, l’ex Haute Volta, ancienne colonie française, république indépendante de l’Afrique de l’Ouest, depuis 1963, baptisée “Burkina Faso” en 1984 (Pays des hommes dignes et libres), a connu des bouleversements politiques, sociaux, et économiques sans précédents en Afrique Noire : c’était “La Révoluion Burkinabé” menée par la capitaine Thomas Sankara.
Durant ces années “burkinabé”, l’Afrique et le monde ont eu les yeux tournés vers ce petit pays pauvre où se passait quelque chose d’original : la réhabilitation de la dignité de l’homme africain à travers une oeuvre politique dont les résultats économiques et sociaux étaient en train de créer “un pays capable d’assumer son quotidien et son destin de façon digne et humaine”. Première en Afrique Noire. “Pour oser inventer l’avenir”, proclamait Thomas Sankara. “Deuxième vague de décolonisation”, affirmaient certains observateurs qui voyaient le modèle d’une vraie souveraineté en Afrique. Et à travers la “Révolution Burkinabé”, le peuple africain, la jeunesse en particulier, s’était mis à rêver à la “Grande Oeuvre Africaine”. Rêve toujours manqué depuis N’Krumah, Lumumba, Cabral et tant d’autres…
Mais le 15 octobre 1987, le Capitaine Sankara fut assassiné par des soldats aux ordres de ses plus proches “compagnons de la Révolution”… La nouvelle de sa mort provoqua un désarroi profond en Afrique et ailleurs. Histoire africaine..
Mais qui est Thomas Sankara , pour avoir ainsi suscité des espoirs d’un “tiers monde meilleur et digne”?
Portrait d’un révolutionnaire né le 21 décembre 1949, tué un après-midi d’octobre 1987, le 15 à son bureau.
Balufu Bakupa-Kanyinda.
Nous vous invitons aussi à lire la longue passionnante interview de l’auteur Balufu Bakupa-Kanyinda qu’il a accepté de nous livrer à l’adresse http://www.thomassankara.net/interview-de-balufu-bakupa-kanyinda-auteur-du-film-thomas-sankara/
Comment évoquer la mémoire d’une figure disparue sans tomber dans le piège du mythe ? Sur quelle vérité historique se fonder ? Et cette vérité existe-t-elle ? Balufu Bakupa-Kanyinda cite d’entrée Sankara pour répondre à ces questions : « Je crois qu’il y a trois façons d’être : tel que les autres vous perçoivent, tel que l’on se perçoit, et la vérité qui est entre ces deux visions d’un même individu ». C’est sur cette vision qu’il construit son film : sur un défilé de photos d’époque, des proches font le portrait par touches de l’homme avant que Sankara ne s’exprime par lui-même. Des journalistes, Marie-Roger Biloa, Guy Penn, David Gakunzi, etc. complètent le tableau : sans le porter aux nues, ils insistent sur la dignité qu’avait recherchée Sankara en s’opposant aux diktats extérieurs. Plus que jamais, la mémoire n’est pas seulement une affaire de souvenir : elle est affirmation de dignité. La Haute Volta deviendra le 2 août 1984 « la patrie des hommes libres et dignes ». La réussite de ces images est de donner à des documents d’époque la consonance de l’actualité. La voix-off du cinéaste vient leur ajouter la sensibilité d’une réflexion humaine en une poétique reprise comme un leitmotiv : « le soleil ne se couche jamais : c’est l’homme qui s’éloigne de la lumière »
Visionner le film
L’auteur:
“DIX MILLE ANS DE CINÉMA (in partim…)”,
doc,. 13 min. 16 mm.. Scolopendra Productions, France. 1991.”THOMAS SANKARA” ,
doc. 26 min. 16 mm couleur. Channel Four, UK., 1991.”LE DAMIER – PAPA NATIONAL OYÉ!”,
fiction, 40 min., 35 mm. Dipanda Yo!, RD Congo – Centrale Productions & CENACI, Gabon – Myriapodus, France. 1996.
*Prix ACCT – Agence de la Francophonie,
Fespaco 97, Burkina Faso. 1997.
*Reel Black Talent Award,
Toronto, Canada. 1997.
*Grand Prix,
Festival de Villeurbanne, France. 1997.
*Prix de la Qualité,
CNC, France. 1998.
*Le Lutin du meilleur scénario (auteur: Balufu Bakupa-Kanyinda),
*Le Lutin de la meilleure musique originale (Compositeur: So Kalmery),
les Lutins du court-métrage, France. 1998.
*Meilleur court métrage du Sud, Prix du CIRTEF,
Festival International du Film Francophone, Namur, Belgique. 1998.
*Trophée Cinéma Vision 2000,
African & Caribbean Awards, Abidjan, Côte d’Ivoire. 1998.
*Best Emerging Artist,
National Black Programming Award, Philadelphia, USA. 1998.”BONGO LIBRE…”,
doc., 26 min., 16 mm couleur. Dipanda Yo!, RD Congo, & Myriapodus , France. 1999.
“ARTICLE 15 BIS”,
fiction, 15 min. 35 mm, couleur. Dipanda Yo!, RD Congo, et Akangbé Productions, France. 1999.
*Mention du Jury,
Festival du Court métrage de Clermont-Ferrand, France. 2000.
*Mention du Jury,
Festival International du Film Francophone. Namur, Belgique. 2000.
*Tanit de Bronze,
Journées Cinématographiques de Carthage. Carthage, Tunisie. 2000.
*Prix Poitou-Charentes,
Fespaco. Ouagadougou, Burkina Faso. 2001.
*Prix du Public – meilleur court-métrage,
Festival des films africains, Angers, France. 2001.
“WATT”,
fiction, 19 min. 35 mm, couleur. Dipanda Yo!, RD Congo, et Akangbé Productions, France. 1999.
“BALANGWA NZEMBO (l’ivresse de la musique congolaise)”
doc., 52 min., 16 mm couleur. Dipanda Yo!, RD Congo, & Myriapodus , France. 1999.
“AFRO@DIGITAL”, 52mm, documentaire. 2002. Akangbé Productions (France) & Dipanda Yo! (RDC).
Nouveau film:
“JUJU FACTORY”
fiction long-métrage (95min), avec Dieudonné Bashila Kabongo, Carole Karemere, Eliane Bosuma, Emile Abossolo Mbo. Tourné en novembre-décembre 2004, à Bruxelles, Belgique. Scénario et réalisation de Balufu Bakupa-Kanyinda.Production : Dipanda Yo! (RDC), BlackStarLine (Belgique) et Akangbé Productions (France).
Producteur exécutif :” NGUGI WA THIONGO “, film documentaire de Manthia Diawara (Mali/USA). Tournage au Kenya et Uganda. Août 2004.
Projet de films :
” Le bel immonde ” (d’après le roman éponyme de VY Mudimbé, scénario de Balufu Bakupa-Kanyinda). Long-métrage de fiction. Tournage prévu à Libreville, Gabon.
” Lemona ” (d’après ” Lemona’s Tale “, roman de Ken Saro-Wiwa, scénario de Albert Egbe). Long-métrage de fiction. Tournage prévu à Lagos et Port Harcourt, Nigeria
1979-1981 :animateur au Centre Culturel Français de Lubumbashi (Katanga, RDC) 1981-1986: études à Bruxelles, Belgique
Écrits:-
“Les Visages de la mort au Shaba”,
carnet de voyages 1979-1981. Centre Culturel Français, Lubumbashi. Zaïre. 1981.
“Si tu es Afrique…”, Théâtre. Centre Culturel d’Auderghem. Bruxelles. Belgique. 1984.
“ZAIRE 1885-1985: cent ans de regards belges”. C.E.C. Bruxelles. Belgique. 1985.
“Les routes du Sud: l’image du Noir dans le Cinéma français”,
in catalogue du Festival d’Amiens, Amiens. France. 1986.
“Not Guilty – riot in L.A. 1992.” poèmes. Nu-Art. Los Angeles, CA.,USA. 1992.
“De l’expression historique”,
in L’Afrique et le Centenaire du Cinéma. Collectif. Fépaci. Ed. Présence Africaine, Paris. France. 1995.
“Scénario: de la conviction culturelle.”,
in Le Film Africain, revue, Amiens, France. Mai 1997.
“Regards concaves sur l’Afrique”,
Musée Européen de la Photographie, Paris, 1998.
“Une si longue mémoire” (les traces de l’esclavage),
Revue Présence Africaine, Ed. Présence Africaine, Paris, 1998.
“Djibril Diop Mambety. Tribut cinématographique à Colobane”,
Revue Présence Africaine, Ed. Présence Africaine, Paris, 1998.
” Filming in africa. Challenging stereotypes” UN Chronicle. United Nations magazine. New York. USA. 2003.
“L’esprit du numérique”, Revue Présence Africaine, Ed. Présence Africaine, Paris, 2005.