“Une bougie pour Thomas Sankara” un album de Sam’S K le Jah
Présentation de l’album
Le 21 décembre 2006 marquait les 57 ans de la naissance du capitaine Thomas Sankara.
A quelques mois des 20 ans de son assassinat, l’artiste samsklejah entre en studio pour lui rendre un hommage. Il en ressort avec un maxi, totalement dédié à l’homme qui l’a marqué. Il commence en disant « si tu vas au Congo on te parle de Lumumba…mais pourquoi chez moi ina me Faso, on ne me parle pas du capitaine Sankara, mais pourquoi chez moi ina me country on veut assassiner sa mémoire ».
Ce sont des textes poignants pour appeler la jeunesse africaine à ne pas être complice des fossoyeurs de l’Afrique et de ceux qui veulent assassiner la mémoire de nos leaders. « nous avons le devoir moral et historique de faire vivre la mémoire de nos grands Hommes pour que nos petits frères, nos enfants et nos descendants s’inspirent de leur combat pour libérer l’Afrique des mains des vautours et vampires qui sucent notre sang ». L’album est sorti au Burkina Faso le jeudi 21 décembre 2006 dans un climat d’état de siège résultant d’une fusillade entre policiers et militaires.
L’album contient 4 titres :
– Pour que vive sa mémoire
– Thomas Sankara feat Sams K. le Jah
– Sankara du Burkina
– Sankara, la prophétie , il s’agit d’un discours très pédagogique de Sankara accompagné par de la musique
Présentation de l’artiste Sam’S K le Jah
De son vrai nom Sama Karim, Sam’s K le Jah est né en Côte d’Ivoire au début des années 70. Il arrive au Burkina, son pays en 1985 et dans la capitale en 1986 ou il poursuivra jusqu’au BAC en 1992. Il est pionnier, pendant la révolution (ces jeunes élèves choisis pour assurer la relève de révolution) et rêve de devenir militaire comme le capitaine Thomas Sankara.
Déjà au lycée il se fait remarquer par ses vibrations pour Bob Marley pour qui il organise chaque année un Marley day (11 mai) à travers posters et exposés qu’il anime lui-même. De 1992 à 1996 il est inscrit au département d’anglais. C’est le besoin de comprendre ses paroles qui le pousse à faire des études d’anglais.
En plus d’être professeur d’anglais il se lance dans l’animation radio et la musique.
Très spirituel, Sam’s K lit régulièrement la Bible et le Coran. « L’inspiration que cela me donne, me permet de ne pas être extrême dans mes positions. ». Il s’intéresse à des personnalités comme Gandhi, Malcolm X, Martin Luther King…
C’est en 1995 que les responsables de radio Energie Ouaga sollicitent Sam’s K le Jah pour prendre la responsabilité d’une émission de Reggae. Il finit par accepter après de multiples hésitations, et devient l’animateur de l’émission « Reggae Jam » qui rencontre rapidement un très large public. Aujourd’hui, il anime les émissions Zion Vibes, Roots rock reggae sur la radio Ouaga FM
Sam’s K le Jah est aussi musicien. Dès son jeune âge, il confectionne des instruments de musique à partir de boîtes de conserve, de morceaux de bois et de fil de fer. Il se met ensuite à la guitare passe, alors inspiré par des artistes ivoiriens comme Lougah François, Bailly Spinto et surtout Ernesto Djédjé.
Il découvre le reggae à travers Alpha blondy et se lance alors dans ce genre musical. Pour lui, il s’agit surtout d’une philosophie, d’une orientation de sa vie. Samsklejah est encouragé par son entourage à poursuivre. Avec des amis passionnés de reggae venus de la Côte d’Ivoire il entre au studio de la Rotonde pour enregistrer plusieurs de ses compositions en Novembre 2000. Cela va lui coûter le fond de la poche mais à force de persévérance il sort son album MISTER MAN le 2 Novembre 2001. L’album comporte 8 titres (Mister man- Rastaman – Tribut aux martyrs – UWI my darling – Vanité Long long time – Rasta chant) dans lesquels, l’artiste s’attaque aux tares de la société, relève la vraie identité du rastaman et chante l’amour entre les cœurs. Sam’s K le Jah chante en mooré, en Français et en anglais.
Sam’s K le Jah souffre d’une arthrose qui est une dégénérescence des os qui le fait régulièrement souffrir et il y a des jours où il doit sortir avec une béquille. Ses mais ont lancé un appel à la solidarité pour rassembler des fonds afin qu’il puisse se faire opérer d’une prothèse à la hanche, mais les moyens restent pour l’instant insuffisants.
Contact
SAMA Karim dit SamskleJah 01 BP 2637 Ouagadougou 01 Burkina Faso
Tel : (+226)78.01.28.27
Adresse courriel : touspourlejah@yahoo.fr
Adresse du site : http://www.samsklejah.com/
Paroles des chansons
1. Pour que vive sa mémoire !!! Si tu vas au Congo On te parle de Lumumba Si tu vas en Cote d’ivoire On te parle de nana Boigny Si tu vas down in Ghana On te parle de Kwamé N’krumah Mais pourquoi chez moi, ina me Faso On ne me parle pas de Sankara (le capitaine) Mais pourquoi chez moi, ina me country On veut étouffer sa mémoire Et pourtant, il fait partie du patrimoine de ce pays Et pourtant, il fait partie des bâtisseurs de maman africa aaa libre, digne Si tu vas ina Ethiopia On te parle de Selassie I jah (Selah) Si tu vas au Mali On te parle de Modibo Keita Si tu vas down in South Africa On te parle de Bicko et Mandela Mais pourquoi chez moi, ina me Faso On ne me parle pas du Capitaine (Sankara) Mais pourquoi chez moi, ina me country On veut assassiner sa mémoire Et pourtant il fait partie, des dignes fils de mama Africa Et pourtant, il fait partie des freedom fighters pour la cause de mama Africa Aller vas y ma fille dis leur « Je souhaite que l’on garde de moi l’image d’un homme qui a mené une vie utile pour tous, Je ne voudrais pas être un homme qui s’est battu pour lui-même, Mais un homme qui s’est battu pour les autres et avec les autres pour gagner avec eux » Président Thomas Isidore Jean Noël SANKARA Nous ne pouvons pas être complices Des fossoyeurs de mama Africa Nous ne pouvons pas être complices De ceux qui assassinent la mémoire (de nos leaders) Et pourtant, il fait partie du patrimoine de ce pays Et pourtant, i say il fait partie des bâtisseurs de mama africaaaa libre, digne Il me disait ceci « là où s’abat le découragement c’est là que s’élève la victoire des persévérants »
Auteur compositeur interprète : Samsklejah |
Pour écouter la chanson, en version originale, nous vous mettons en ligne la version complete de :”Pour que vive sa mémoire!!!”
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un clip recent
2. Sankara du Burkina Sankara Sankara Sankara mon président Sankara Sankara Sankara du Burkina Il est venu en homme intègre Pour bâtir une Afrique digne Sankara Sankara Sankara Sankara Sankara Sankara mon président Sankara Sankara Sankara du Burkina Il est venu en homme intègre Pour bâtir une Afrique digne Sankara Sankara Sankara ………………………….. Le soleil ne se couche jamais C’est l’homme au contraire qui s’éloigne De la lumière de Jah Sankara Sankara Sankara Le soleil ne se couche jamais C’est l’homme au contraire qui s’éloigne De la lumière de Jah Rastafari Sankara Sankara Sankara ……………………………… Sankara Sankara Sankara mon président Sankara Sankara Sankara du Burkina Il est venu en homme intègre Pour bâtir une Afrique digne Sankara Sankara Sankara ………………………………. Par ton sacrifice suprême T’as donné un sens à ma vie Ton sang est la sève qui nourrit à jamais Notre espoir en l’homme libre et digne Par ton sacrifice suprême i say T’as donné un sens à ma vie Ton sang est la sève qui nourrit à jamais Notre espoir en l’Afrique digne Come again come again …………………………………. Sankara Sankara Sankara mon président Sankara Sankara Sankara du Burkina Il est venu en homme intègre Pour bâtir une Afrique digne Sankara Sankara Sankara Sankara Sankara Sankara mon président Sankara Sankara Sankara du Burkina Il est venu en homme intègre Pour bâtir une Afrique digne Sankara Sankara Sankara Auteur compositeur interprète : Samsklejah |
Pour écouter la chanson, nous vous mettons en ligne la version complete de :”Sankara du Burkina!!!”
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Article de presse rendant compte de la conférence de presse à la sortie du disque
Le reggaemaker allume “Une bougie pour Thomas Sankara”
Depuis le jeudi 21 décembre 2006, le nouvel album de l’artiste musicien et célèbre animateur radio, Sam’S K le Jah, est sur le marché discographique national. Disponible en K7 et CD et baptisé “Une bougie pour Thomas Sankara”, cet opus qui est un maxi de 4 titres a été présenté à la presse une semaine après sa sortie (le jeudi 28) à Ouagadougou.
Ce sont les locaux du CERPAMAD sis à Dassosgho qui ont abrité cette rencontre. Le premier point de cette conférence de presse : l’artiste concerné, Sam’s K le Jah, épaulé par un journaliste de la radio “Ouaga Fm”, Georges Sawadogo a, comme entrée en matière, contre la petite histoire de “Une bougie pour Thomas Sankara”. Un album au titre évocateur sorti officiellement, on le sait, le 21 décembre, date marquant l’anniversaire de la naissance du défunt capitaine président et “père de la révolution burkinabè”, Isidore Jean-Noël Thomas Sankara.
Le Jah, comme l’appellent affectueusement certains, a d’emblée expliqué le pourquoi de ce maxi en ces termes : “C’est pour rendre hommage à Thomas Sankara, une figure qui m’a marqué. Avec cette œuvre qui, je l’espère, marquera les 20 ans de l’anniversaire de sa mort au cours de la nouvelle année 2007, je veux faire vivre la mémoire de cet homme que beaucoup de jeunes ne connaissent pas assez”. Et d’ajouter plus loin que “Peu de choses sont faites pour que vive la mémoire de Thomas Sankara. Il a posé pas mal d’actes que le commun des Burkinabè est en passe d’oublier. On peut signaler au passage la réalisation du rond-point de la Palestine inauguré par Yasser Arafat. Il mérite plus qu’une reconnaissance. Des pays comme l’Afrique du Sud, la France, ont des figures de référence. On peut respectivement citer Nelson Mandela et le général de Gaulle. Sankara en est une chez nous et il faut le reconnaître”. Après quoi, il s’est appesanti sur les conditions de réalisation de “Une bougie pour Thomas Sankara”. Que d’informations : l’album a été réalisé en 6 mois. Produit par Sam’s K le Jah himself, il a été arrangé par l’Ivoirien Philip Pango au studio de TIC Production basé en Terre d’Eburnie. Sur ce, Sam’s K le Jah n’a pas manqué de relater des anecdotes vraiment riches. On retient celle-ci : “Quand j’étais en studio, certaines personnes très inquiètes, au regard du fait que tout ce qui touche à Thomas Sankara est mal perçu, me demandaient si mon album pourrait être sur les chaînes de radio. J’ai tenu à les rassurer qu’il n’y avait pas de problèmes à ce niveau et que c’est peut-être par la suite que la censure va tomber”. Et l’auteur de ces propos est encore revenu là-dessus : “La liberté d’expression n’est pas une réalité sous nos tropiques mais, avec l’apparition des chaînes de radio privées, je pense que mon album ne connaîtra pas un problème de diffusion”. La seconde articulation de ces retrouvailles : l’audition des 4 titres faits de paroles entrecoupées de discours que comporte le maxi. On a entre autres titres, “Pour que vive sa mémoire”, “Sankara du Burkina”. Et que dire du dernier virage de cette rencontre ?
D’une expo à un album
Elle a consisté en des échanges entre Sam’s K le Jah et les hommes de média. A la question de savoir si la sortie de “Une bougie pour Thomas Sankara” était opportune au regard de l’atmosphère teintée d’affrontements entre policiers et militaires, son producteur est catégorique.
“J’ai commencé à travailler sur cet album avant que ces événements ne surviennent. Je ne vois pas en quoi cela gêne sa sortie” soutient-il. Autre préoccupation soulevée : l’absence de Sankaristes à cette conférence de presse. Réponse de Sam’s K le Jah : “Mon œuvre ne s’inscrit pas dans une logique politique…, je ne suis pas un Sankariste. S’il y a plus fort que ce terme pour me qualifier, j’en serai ravi”. Une question qui a permis au directeur des programmes de la radio “Ouaga Fm” qu’il est de préciser les vraies raisons qui ont prévalu à la réalisation de “Une bougie pour Thomas Sankara”. Sa version : “Tout a commencé en 2005. Vu le fait que je suis en bons termes avec la famille du défunt président du Faso, j’ai voulu lui rendre hommage en organisant une exposition intitulée “Une bougie pour Thomas Sankara”.
Cette manifestation au cours de laquelle le public allait découvrir des objets (guitare, voiture…) que celui-ci a utilissé ainsi que des ouvrages sur lui devait se tenir dans un centre culturel de la place. Mais que ne fut pas ma stupéfaction ! Les responsables de ce centre m’ont informé par la suite qu’ils ont été menacés de voir fermer leur structure si toutefois ils s’y aventuraient ; je n’ai pas baissé les bras pour autant et j’ai transformé cette initiative en un album”. Quelle aventure !
Au-delà de cet opus dont les clips sont en vue, Sam’s K le Jah a plusieurs souhaits : voir clôturer et rebaptiser le cimetière de Dagnoën où repose son “maître à penser” en son nom ; voir le domicile familial du “père de la révolution burkinabè” transformer en musée. Par ailleurs, il avance “qu’un mouvement international est en train de se mettre en place pour célébrer dignement les 20 ans du décès de Thomas Sankara en 2007”.
Kader Patrick Karantao e-mail :skaderonline@yahoo.fr
Article paru dans l’observateur Dimanche du N° 551 du 12 au 18 janvier 2007 voir à l’adresse http://www.lobservateur.bf
> “Une bougie pour Thomas Sankara” un album de Sam’S K le Jah
Salu la compagnie! J’encourage SAMSK LE JAH dans son oeuvre car nous sommes des
millions à penser comme lui aujourd’hui.Dans tous les cas inch ALLAH nous verons la fin de ces gars là.
> “Une bougie pour Thomas Sankara” un album de Sam’S K le Jahc’est la prediction qu’il a faite avant sa mort je vous souhaite bonne progression pour nous tous je vous remercie
salut vous savez Dieu lui(sam’s k le jah)a choisi comme successeur de notre pere le capitaine comme l’a affirme lui meme avant son assassinat
> “Une bougie pour Thomas Sankara” un album de Sam’S K le Jah
slt le Jah Dieu ta doné connaissance remercie le pour moi qui suis encore un enfant de 17 ans et j’aimerais que tu continui tes émissions sans le moindre problème. je suis un citoyen blaissé aussi au coeur par l’assassinat de notre grand revolutionnaire. Mais tu seras comme lui si le grand Dieu le veut. On s’en fout de ce qui va arriver frère. Moi c’est Jean Paul ZONGO depuis la zone non lotie. Et j’écoute tes vibrations et très fiers de toi.MOn e-mail:
jeanpaul_zongo@yahoo.fr
Tel: 75383573.