Bugaled Breizh, qui en langue bretonne signifie “enfants de Bretagne” est le nom d’un bateau de pêche de Bretagne qui a été entrainé au fond, entrainant la disparition des 5 membres de l’équipage, Yves Gloaguen, Pascal Le Floch, Patrick Gloaguen, Georges Lemétayer, Éric Guillamet. Le corps des deux derniers n’ayant jamais été retrouvés. Un drame qui a sensibilisé et mobilisé toute la Bretagne pendant de nombreuses années. Pourtant la justice n’a jamais pu faire émerger la vérité ni punir les coupables. Pour de nombreux experts et l’association SOS Bugaled Breizh, et les familles de victimes, la bateau a été entrainé au fond par un sous-marin. Le secret défense et un lourd secret d’État bloquent la recherche de ce sous-marin. Un blocage que l’on retrouvent dans les 17 autres affaires, sur lesquelles le Collectif secret défense un enjeu démocratique est mobilisé.

La commémoration du naufrage a été organisée du 12 au 14 janvier 2024 à Pont-L’Abbé dans le Finistère en Bretagne (voir photo ci-dessous), par le journal régional le Télégramme et l’association SOS

Commémoration du naufrage du Bugaled Breizh

Bugaled Breizh. Durant 3 jours, une exposition, des projections de films, des tables rondes, la dédicace de l’ouvrage Bugaled Breizh: L’enquête par les auteurs Pascal Bodéré (Auteur) et  Laurent Lefeuvre (Illustrations), ont attiré une foule nombreuse et attentive.

Vous trouverez ci-dessous un texte résumant l’affaire écrit par le Président de SOS Bugaled Breizh, Dominique Launay.

Bruno Jaffré


Le naufrage de la Justice

Le 15 janvier 2004, en quelques secondes, le chalutier Bugaled Breizh disparaît avec son équipage… Il faut attendre 19 ans pour savoir ce qui s’est passé. Le verdict tombe enfin : le bateau a coulé tout seul, son chalut a ‘’croché’’ le sable. La faute à pas de chance.

Une épreuve supplémentaire pour les familles endeuillées.
En effet, des experts confirmés ( civils et militaires ) ont démontré que ‘’seul un sous-marin peut être responsable du naufrage’’. Cette conclusion a été reprise par les juges de Quimper ce qui leur a valu d’être mutés. Mais le BEA-mer (Bureau Enquêtes Accident) organisme gouvernemental, a produit un rapport cynique l’ignorant totalement. Résultat : la France et la Grande Bretagne se sont donné la main pour conclure l’affaire par un non-lieu.

Et la démocratie dans tout ça ?
La République française s’est fondée dès l’origine sur le principe de la séparation des pouvoirs. Les juges sont indépendants et inamovibles. Or, à quoi assiste-t-on ? Dans notre affaire, trois magistrats ont été mutés après avoir pris des décisions ‘’dérangeantes’’. Hasard ? Les entraves au fonctionnement de la Justice sont hélas courantes : pour preuve la lettre d’un juge se plaignant auprès de Mme Alliot-Marie qu’elle ne lui fournit que des pièces hors sujet. Dans un autre cas, on voit M. Dupont-Moretti, actuel Garde des Sceaux, rayer d’une liste officielle 3 noms de juges (sans doute peu fiables ?) Si de telles pratiques s’installent au mépris de notre Constitution, nous pouvons nous faire du souci.
Votre soutien est plus que nécessaire

L’affaire du Bugaled-Breizh n’est pas un fait divers. 

C’est une cause nationale, même internationale puisque nos amis britanniques se déclarent solidaires. Votre soutien est important, il faut en parler autour de nous, bien expliquer les violations du Droit. Il ne faut plus que des bateaux soient coulés et que toutes ces sortes d’autres méfaits ne puissent se reproduire.

Dominique Launay, Président de SOS Bugaled Breizh.

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