ISBN-13: 978-9956-799-06-0

Editeur Afrik’Eveil

Essai (2016), 194 pages


Présentation de l’ouvrage (4ème de couverture)

Vingt huit ans après son départ tragique et prématuré de la terre des hommes, le souvenir et les actions de Thomas Sankara restent très vivaces dans les mémoires de ses contemporains au Burkina Faso, en Afrique et bien au-delà.
L’importance de cette étude réside dans sa fonction interpellative : ne pas jeter aux oubliettes de l’histoire, les hauts faits des héros africains.
En réalité, nul ne peut entretenir un sentiment de fierté à l’égard d’un continent tel que l’Afrique, tout en niant systématiquement la grandeur de ses propres héros et en admirant béatement ceux d’ailleurs.
La mise en avant des modèles à l’exemple de Thomas Sankara participe de l’intention partagée de bâtir une Afrique où il fait bon vivre. C’est à la fois une revendication et une exigence d’authenticité pour le XXIè siècle.

Présentation de l’auteur (4eme de couverture)

Jean Emmanuel PondiLe professeur Jean Emmanuel Tondi est spécialiste de sciences politiques (relations internationales). Ancien directeur de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), et ancien Secrétaire Général de l’Université de Yaoundé I (Avec rang de Vice-Recteur). Diplômé tout à tour de la Pennsylvania State University, University Park, PA aux  Etats-Unis, de la London school of Economics et de l’université de Cambridge, il est auteur ou directeur scientifique de 18 ouvrages et de 60 articles scientifiques. IL est professeur visiteur dans plusieurs universités africaines, européennes, américaines et asiatiques; à l’instar de l’université de Cambridge, la Johns Hopkins School of Advanced International Studies (SAIS), l’l’Académie Diplomatique de Vienne et l’université de Nairobi . L’auteur est membre de l’Académie des sciences du Cameroun.

Nos commentaires

Ce livre, écrit par une universitaire, contient quelques synthèses d’éléments de la pensée de Thomas Sankara assez bien faits et intéressants. Mais il est nettement représentatif d’un mouvement qui gagne en ampleur, depuis l’insurrection d’octobre et surtout la fuite de Blaise Compaoré, dont l’objectif consiste très clairement à rendre hommage à Thomas Sankara tout en le vidant de sa pensée et de son action révolutionnaires.

Jean Emmanuel Pondi, universitaire camerounais, secrétaire général de l’université, est spécialiste de sciences politiques. Après des ouvrages sur Nelson Mandela et Kadhafi, c’est à Thomas Sankara qu’il consacre cet ouvrage, afin de ne pas “jeter aux oubliettes de l’histoire les hauts faits des héros africains” .

Dans la 4ème de couverture, sa biographie énumères ses collaborations sur tous les continents et quelques diplôme obtenus dans des universités américaines.

Un CV qui dénote par rapport aux autres ouvrages parus sur la révolution, surtout œuvres de militants, de témoins de l’époque, de journalistes et souvent passionnés de la révolution ou de Thomas Sankara.

De quoi attirer notre curiosité !

Quelques erreurs

On note assez rapidement une connaissance approximative de l’histoire du Burkina alors que les ouvrages qui lui sont consacrés sont nombreux. Quelques exemples :

  • p.30 il évoque le « coup d’État » du généra Lamizana le 3janvier 1966, en omettant d’expliquer qu’il s’agissait d’un soulèvement populaire et que ce sont les manifestants qui ont demandé à Lamizana de prendre le pouvoir. Il ne s’agit pas d’un détail, car cette insurrection est annonciateur de la puissance du mouvement social de ce pays et inspirera l’issue de l’insurrection d’octobre 2014.
  • On lit p.30 Maurice Yaméogo était « à tort ou à raison, accusé de népotisme » et p. 31, « la bourgeoisie locale est, à tort ou à raison, soupçonnées de participer activement à la création d’importantes pénuries de denrées de première nécessité ». Il y aurait donc en doute sur cette réalité ?
  • p. 32, il attribue à Thomas Sankara le texte proclamant la fin du CMRPN alors que Thomas n’est pas partie prenante de ce coup d’État jugeant que la situation n’était pas mure et à Jean Baptiste Ouedraogo la paternité de ce coup d’État, ce qui n’est pas vrai. Il n’a été choisi comme chef d’État que parce qu’on le juge à équidistance entre les officiers progressistes et ceux voulant revenir à une « vie constitutionnelle normale », selon l’expression consacrée à l’époque.
  • p.46 il parle de la guerre contre le Mali de 1985 qui aurait fait de lui « le plus célèbre militaire de la Haute Volta » alors qu’il s’agit de la guerre de 1974.

On peut aussi regretter qu’il manque dans la biographie de Thomas Sankara, la rencontre avec un enseignant marxiste, alors qu’il fréquente le Prytanée militaire, et que son séjour à Madagascar coïncide avec une révolution progressiste où les révolutionnaires jouent un rôle de premier plan. Il n’est pas impossible que ce soit une omission volontaire.

Les trois piliers du sankarisme

Dans un ouvrage écrit par un politologue, on s’attend à une conceptualisation du sankarisme, d’autant plus que personne ne s’y est vraiment attelée jusqu’ici. Or pour Jean-Emmanuel Pondi , les trois piliers du sankarisme sont « l’intégrité, l’inclusion et la vision » ! Pourquoi pas ” conscientisation, anti-impérialisme, développement auto-centré et mobilisation populaire“?

A propos de l’intégrité, l’auteur se contente de reprendre l’essentiel de sa déclaration de biens, plus quelques anecdotes. C’est bien peu. L’intégrité de Thomas Sankara était exemplaire mais aussi un moyen de donner confiance à son peuple. Mais il y a aussi celle qu’il a voulu pour son pays et ses dirigeants. Les Tribunaux populaires de la révolution ont joué un rôle punitif et dissuasif, mais aussi pédagogique. Ils ont aussi permis à l’État de récupérer, en partie, les sommes détournées reprises aux condamnés. De nombreuses autres initiatives ont été prises pour contrôler les dépenses publiques, dans lesquelles les CDR (comités de défense de la révolution) jouaient un rôle de premier plan, les commissions ministérielles où la séance de nuit rassemblant un millier de CDR, qui a voté des mesures d ‘austérité, notamment des retenues sur les salaires.

L’auteur entend par inclusion la place donnée à la femme. Nous n’allons pas nier cet aspect central dans la pensée de Thomas Sankara, mais il faudrait ajouter son volontarisme pour intégrer les paysans dans la vie politique, un aspect non moins fondamental, ou la création par exemple de l’Union des Anciens du Burkina. Mais Sankara a aussi prononcé de nombreux discours clivant désignant les ennemis de la révolution à combattre. La Révolution a aussi procédé à de nombreux dégagements politiques. Alors inclusion des femmes oui mais pas seulement , mais lutte contre les ennemis du peuple, dénoncés très clairement!

Le troisième pilier c’est la « vision » de Thomas Sankara. L’auteur insiste essentiellement sur le discours de Thomas Sankara au sommet de l’OUA. Mais il ajoute que c’est de façon « instinctive » que Thomas Sankara avait classé la dette parmi les outils d’asservissement du continent. Le discours sur la dette est au contraire une démonstration précise de ce processus d’asservissement, bien qu’improvisée, en ce sens où le discours n’était pas écrits comme on le voit sur les images. Rien d’instinctif, Thomas Sankara a vécu des négociations avec le FMI que son pays a décidé de rompre faute d’une entente possible. La vision de Thomas Sankara ne se restreint pas à la seule question de la dette, mais bien à une connaissance très claire des rapports des forces au niveau international, de l’oppression et de l’exploitation des pays africains et de la voie étroite pour en sortir.

On saura gré à l’auteur de reconnaître, par la biais de citations d’autres écrivains, que l’aide au développement est une entrave au développement ! La volonté de Thomas Sankara de renforcer « l’autonomie politico-financière du continent » pour « restituer au continent ses outils nécessaires à la maîtrise de son destin », afin de retrouver la dignité est bien soulignée, mais nous restons sur notre faim, car c’est bien là que se trouve la vision de Thomas Sankara. Là aussi il aurait fallu documenter, expliquer, expliciter.

L’auteur n’ose pas citer les pays impliqués dans l’assassinat de Thomas Sankara

Sur les causes de l’assassinat de Thomas Sankara, l’auteur se contente d’une synthèse de ce que d’autres ont écrit sur les divergences internes, les mécontentements créés par la politique volontariste, la jalousie même de Blaise Compaoré et la question de la création de la FIMATS Force d’intervention du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité) à laquelle s’opposait Blaise Compaoré et ses amis. Mais l’auteur n’évoque pas la volonté d’élargir les forces qui soutiennent la révolution de Thomas Sankara alors que les soutiens de Blaise Compaoré souhaitaient au contraire de nouvelles purges.

Par rapport aux contexte international, l’auteur écrit : « Dans le cadre du fonctionnement considéré comme « normal », des relations Nord Sud, il ne fallait surtout pas que l’exemple des initiatives prises par Thomas Sankara fasse tâche d’huile dans le landerneau diplomatique, mondial et politique du Sud comme du Nord » (p. 100 101). Et un peu plus loin le clou de l’évitement : « comment passer sous silence l’information fournie dans le documentaire fracassant diffusé par la télévision italienne RAI3 le 29 juillet 2009 ? ». Mais notre auteur n’évoquera qu’une « organisation d’espionnage et de contre espionnage outre atlantique et un pays européen ». Qu’est qui l’empêche de citer la CIA et la France, car c’est bien de cela qu’il s’agit ? Mieux le lien qu’il cite ne fonctionne pas et pour cause il a du faire un copier coller d’un article sans se rendre compte qu’il ne recopiait pas l’adresse complète. Le film complet est à https://www.youtube.com/watch?v=94hBLBThVdo et l’extrait qui contient les témoignages qui accusent la France et la CIA se trouve à https://www.youtube.com/watch?v=4GAxbGbWdjM).

Le marxisme de Thomas Sankara, le grand tabou

Il lui reproche son « recours systématique à un vocabulaire d’essence idéologique marxiste-léniniste », nous y voilà, et de « ne pas avoir su identifier des alliés potentiels de bonne foi dans le camp d’en face » (P. 126). Une contradiction avec l’inclusion tout de même.

Notons à ce propos cette autre réflexion nous a interpellés : « Il est surprenant de constater chez Thomas Sankara ses constantes références aux citations des auteurs marxistes léninistes et son peu de familiarité avec les philosophes africains ». Une réflexion totalement inédite qui mérite un vrai travail que nous aurions aimé voir entamée par un politologue, à l’heure où une partie de la jeunesse africaine se réclame de Thomas Sankara, tout en revendiquant un retour au source.

Soulignons que le vocabulaire marxiste est finalement fort peu présent, si ce n’est une évocation permanente à l’impérialisme, contrairement par contre à son entourage ou les différents groupuscules ne cessaient de se lancer des citations de Marx et Lénine, pour justifier leurs querelles, dont on ne saurait le juger responsable lui qui ne cessait de prôner l’union. De plus l’auteur omet de préciser que ceux qui ce sont rangés derrière Blaise Compaoré, se prétendant tous marxistes de façon très dogmatiques, étaient les mêmes qui accusaient Thomas Sankara de réformisme, notamment lorsqu’il a décidé d’entamer un processus de réintégration des « dégagés ». Ajoutons encore que Thomas Sankara savait choisir des collaborateurs de tout bord comme en témoigne l’ouvrage de Alfred Sawadogo intitulé Le président Thomas Sankara, chef de la révolution burkinabé : 1983-1987, Portrait (voir http://thomassankara.net/le-president-thomas-sankara-chef/).

Par ailleurs ce n’est pas le vocabulaire qui inquiète les les puissances occidentales mais les actes posés, et elles n’ont pas besoin de ce prétexte pour assassiner des dirigeants du tiers monde, comme le montrent des dizaines d’exemples ! Il suffit qu’un dirigeant du Tiers Monde fasse mine de défendre les intérêts de son pays, pour qu’il soit qualifié de communiste et que les services occidentaux organisent sa mise à l’écart quand ce n’est pas son assassinat.

Sankara est un révolutionnaire

Dans l’avant dernier chapitre, l’auteur se livre à une tentative tout à fait étonnante qui consiste à vouloir absolument démontrer une convergence entre les thèmes sélectionnés par l’ONU comme objectif pour 2015 et la politique menée par Thomas Sankara. Malheureusement énumérer des objectifs ne suffit pas à les réaliser, c’est la où réside la différence. Les dirigeants africains ne sont-ils pas nombreux à affirmer souhaiter le développement de leurs pays ? La réalité est moins rose.

Cet ouvrage se livre à tentative de synthèse de la pensée et de l’œuvre de Thomas Sankara. Il y parvient partiellement, par exemple lorsqu’il fait l’inventaire des contradictions internes, ou lorsqu’il rend compte de ses analyses sur l’aide qui ne profite pas réellement au développement du pays,ou encore lorsqu’il inventorie les actions menées.

La vision de Thomas Sankara : le développement est un combat.

Quelle est en réalité cette vision de Thomas Sankara. Thomas Sankara a baigné dans sa formation politique parmi les marxistes dont il s’est fortement inspiré. Surtout et il faut le souligner dans sa vision des rapports internationaux d’où l’emploi permanent du terme « impérialiste », mais l’analyse de la lutte des classes issue du marxisme classique n’était guère opérationnelle dans son pays à 90% agricole où la classe ouvrière n’est qu’à l’état d’embryon.

Sa vision repose d’abord, nous l’avons dit, sur sa parfaite connaissances des mécanismes d’exploitation des grandes puissances des pays du tiers monde, ce qu’on appelle l’impérialisme en simplifiant au niveau international. Elle l’amène à comprendre qu’il n’y a pas de changement possible dans son pays, sans une très forte mobilisation de son peuple, dans un environnement hostile. Car c’est d’un combat à mort dont il s’agit. Il faut rendre confiance à son peuple, aliéné dans le sens politique du terme, par des années de colonisation qui a imprégné l’idée que l’Afrique est incapable de s’en sortir, et que le modèle de consommation ne saurait être que celui imposé par l’ancienne puissance coloniale. Cette aliénation doit être combattue pour les Burkinabè consomment burkinabè. Il faut donc conscientiser le peuple, le rendre fier de son passé et de sa culture, le former politiquement, l’amener à consommer les produits locaux, à cesser de mendier l’aide extérieure « car il est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte ses volontés ». Sa propre intégrité c’est rompre avec les politiciens du passé, car il faut que le peuple appelé à se mobiliser, à travailler dur pour son propre développement ne s’engagera qu’il a confiance en ses dirigeants.

Il faudrait s’étendre plus longuement sur ce qu’était “la vision de Thomas Sankara”. Mais voir en lui le précurseur des « objectifs du millénaire » mis au point par l’ONU cache mal une manœuvre politique. L’ONU n’est que le reflet des rapports des forces internationaux. Tout le monde dit vouloir lutter contre la pauvreté. Mais cette pauvreté n’est que le résultat de politiques imposées par les pays dont la richesse provient essentiellement de l’exploitation des plus pauvres dans leur propres pays, mais aussi de celles des pays du tiers monde que l’on tenter de cantonner au rôle de producteur de matière première à bas prix ou maintenant de services délocalisés souvent dans le Sud pour en diminuer les coûts. Et quand les pays connaissent un certain développement, nécessaire pour devenir des marchés prometteurs, on s’organise pour les envahir de produits souvent subventionnés qui concurrencent les produits locaux. Il y a bien sur des nuances à apporter sur lesquelles nous ne pouvons pas nous étendre ici. Le choix de son propre modèle de développement, de l’accession à une véritable indépendance, est un combat car il se heurte immanquablement à des intérêts puissants.

Thomas Sankara le savait et ne se faisait aucune illusion sur la façon dont les pays les plus occidentaux, impérialistes pour être plus précis,  allaient accueillir sa tentative de développement autocentré tourné autour de la satisfaction des besoins de son peuple. Et Sankara a donné des clés pour organiser ce combat.

Bruno Jaffré


Table des matières

Préface……………………………………………………………………………….. 7

Liste des principaux sigles et abréviations utilisés………………………….. 11

Remerciements……………………………………………………………………. 13

Introduction……………………………………………………………………….. 15

Chapitre 1 : De la Haute-Volta au Burkina Faso : une brève histoire du « Pays des hommes intègres »…………………………………………………… 19

Le système politique traditionnel avant la rencontre avec l’Occident……. 22

La période coloniale………………………………………………………………. 25

De la Haute-Volta au Burkina Faso. L’évolution du pays après les indépendances…………………………………………………………………….. 29

Chapitre 2 Jeunesse et formation de Thomas Noël Ouédraogo Sankara… 37

Une jeunesse très pieuse doublée d’une adolescence studieuse…………. 38

Une formation militaire et politique rigoureuse……………………………… 44

Une fidélité sans faille envers ses proches, ses amis et ses connaissances 47

Chapitre 3 : Les trois piliers du sankarisme : l’intégrité, l’inclusion et la vision……………………………………………………………………………….. 55

Le concept d’intégrité chez Thomas Sankara………………………………… 56

L’inclusion sociale dans le Burkina Faso sankariste…………………………. 63

La vision d’un développement digne dépourvu de dépendance avilissante………………………………………………………………………….. 71

Chapitre 4 : L’élimination de l’homme du 04 août 1983.
Causes, conséquences et réactions en Afrique et dans le monde………… 79

Le récit de la journée tragique du 15 octobre……………………………….. 80

Les causes lointaines de l’assassinat de Thomas Sankara. ………………. 84

Les causes immédiates de l’élimination de l’homme du 4 août 1983…….90

Les réactions au Burkina Faso et en Afrique………………………………… 94

Les réactions en Europe, aux États-Unis et dans le monde……………….101

Chapitre 5 : Avantages et inconvénients de la gouvernance sous Thomas Sankara…………………………………………………………………………… 109

Les aspects positifs de l’ère Sankara………………………………………… 109

Les aspects moins reluisants de la période Sankara………………………. 118

Chapitre 6 : Retour vers le futur : l’idéologie sankariste et l’émergence de l’Afrique au XXIe siècle…………………………………………………………. 127

Conclusion……………………………………………………………………….. 149

Bibliographie sélective…………………………………………………………. 153

Annexes………………………………………………………………………….. 157

A.1. Discours de Sankara devant l’Assemblée générale de l’ONU le 4 octobre 1984…………………………………………………………………….. 157

A.2. Extrait du discours de Thomas Sankara à la 25e Conférence au sommet des pays membres de l’OUA à Addis-Abeba le 29 juillet 1987.. 178

A.3. Discours marquants de la vie politique du Burkina Faso à l’ère du président Thomas Sankara……………………………………………………. 183

1 COMMENTAIRE

  1. merci beaucoup pour cet article cher professeur et recteur de l’université de Yaoundé 2, nous apprenons de vous en étant de loin, suis congolais de la RD Congo, passionné de l’économie et de l’émergence de notre cher continent victime de la complicité occidentale, je suis spécialiste des questions israelo-arabes, spécialisé dans la cohabitation pacifique et l’auto défense, mon souci le plus majeur reste celui de savoir dans quelle mesure je peux avoir ce livre très riche et intéressant.
    j’ai appris de votre savoir faire-faire via un collègue , Assistant a l’Université Évangélique en Afrique centrale.

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