Thomas Sankara parle
La révolution au Burkina Faso de 1983-1987
2007, 480 pages, Edition Pathfinder
ISBN-13 : 978-0-87348-987-4
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Présentation (4 ème de couverture)
Sous la direction de Thomas Sankara, le gouvernement révolutionnaire du Burkina Faso en Afrique de l’Ouest a mobilisé les paysans, les travailleurs, les femmes et les jeunes pour mener des campagnes d’alphabétisation et de vaccination ; creuser des puits, planter des arbres, construire des barrages et des logements ; combattre l’oppression des femmes et transformer les relations d’exploitation à la campagne ; se libérer du joug impérialiste et pratiquer la solidarité internationale.
Dans ces discours et entrevues prononcées de 1983 à son assassinat en 1987, Thomas Sankara parle pour le peuple du Burkina Faso et de l’Afrique et comme un remarquable dirigeant révolutionnaires des travailleurs, des agriculteurs et des jeunes du monde entier.
Table des matières
Préface de Mary Alice Waters
Introduction de Michel Prairie
Cartes
Le Burkina Faso lors de la révolution
Sigles
Chronologie
Discours et entrevues
L’ensemble des textes publiés dans ce livre étant en ligne sur le site nous vous proposons pour chacun d’eux un lien permettant l’accès direct au texte qui n’a pas toujours le même titre sur notre site.
– Qui sont les ennemis du peuple? Rassemblement de passe, Ouagadougou (26 mars 1983)
– Pour l’avenir radieux de notre pays Proclamation du 4 août 1983
– Le pouvoir doit être l’affaire d’un peuple conscient Conférence de presse (31 août 1983)
– Une société débarrassée de l’injustice sociale de la domination impérialiste Discours d’orientation politique (2 octobre 1983)
– Les tribunaux populaires de la révolution Inauguration des travaux de la première session (3 janvier 1984)
– Il n’y a qu’une couleur l’unité africaine de retour d’une tournée en Afrique (août 1984)
– L’exemple et le soutien de Cuba renforcent notre lutte Réception de l’Ordre de José Marti, La Havane (25 septembre 1984)
– Affirmer notre identité, affirmer notre culture Exposition d’art burkinabè à Harlem (2 octobre 1984)
– Notre maison Blanche se trouve dans le Harlem Noir Rassemblement à Harlem (3 octobre 1984)
– La liberté se conquiert dans la lutte Assemblée générale de l’ONU (4 octobre 1984)
– Il faut qu’ensemble nous combattions l’impérialisme Entrevue avec Intercontinental Press (17 mars 1985)
– Oser inventer l’avenir Entrevue avec Jean-Philippe Rapp (1985)
– On essaie de déclencher une guerre injuste contre nous Rassemblement de masse, Ouagadougou (11 septembre 1985)
– Sur l’Afrique Entretien avec Mongo Beti (3 novembre 1985)
– Les militaires maliens ne sont plus prisonniers, ce sont nos frères Rassemblement de solidarité Burkina-Mali (3 janvier 1986)
– L’impérialisme est le pyromane de nos forêts et de nos savanes Conférence internationale sur l’arbre et la forêt (5 février 1986)
– Sur les livres et la lecture Entrevue avec Jeune Afrique (février 1986)
– Le français nous permet de communiquer avec les autres peuples en lutte Message au premier sommet de la Francophonie (17 février 1986)
– Nous sommes CDR pour conscientiser, poser des actes, produire. Première conférence nationale des CDR (4 avril 1986)
– Aux côtés du Nicaragua Bienvenue à Daniel Ortega (27 août 1986)
– Que fait le mouvement des non-alignés ? Sommet des non-alignés, Harare (3 septembre 1986)
– Une mort qui doit nous édifier, nous fortifier Sur la mort de Samora Machel (octobre 1986)
– Nous devons populariser la lutte du Nicaragua à travers le monde Rassemblement de masse, Managua (8 novembre 1986)
– Contre ceux qui nous exploitent et nous oppriment, ici et en France Réception officielle pour François Mitterrand (17 novembre 1986)
– La révolution ne peut aboutir sans l’émancipation des femmes Journée internationale des femmes (8 mars 1987)
– Un front uni contre la dette Conférence de l’Organisation de l’unité africaine Addis-Abeba (29 juillet 1987)
– Nous pouvons compter sur Cuba Entrevue avec Radio Habana (août 1987)
– La révolution a besoin d’un peuple de convaincu et non d’un peuple de vaincus Quatrième anniversaire de la révolution (4 août 1987)
– Huit millions de burkinabé, huit millions de révolutionnaires Quatrième anniversaire du Discours d’orientation politique (2 octobre 1987)
– On ne tue pas les idées Hommage à Che Guevara (8 octobre 1987)
Glossaire
Index
Nos commentaires
Cette nouvelle édition était nécessaire pour mettre fin à l’austérité et la sobriété de la première dont le titre était “Oser Inventer l’avenir” et peut-être se libérer pour les éditions Pathfinder de la collaboration avec l’Harmattan. La préface de Davis Gakunzi est remplacée par celle tout aussi sommaire de Marie Alice Waters du Socialist Party Workers dont sont issues les éditions Pathfinder.
On regrettera cependant que cette nouvelle édition se soit surtout consacrée à rendre l’apparence du livre plus agréable sans semble-t-il nous faire découvrir de nouveaux documents.La nouvelle édition, en effet, ne contient aucune nouveauté, à part l’interview de Sankara par Mongo Beti, quand aux discours publiés ou la chronologie alors qu’on en sait tout de même un peu plus aujourd’hui, de nombreux ouvrages ayant été publiés depuis la première version. De nombreux discours restent pourtant inaccessibles.
Notons juste quelques compléments dans le glossaire des noms qui consacrent cependant une large part aux révolutionnaires du monde entier mais qui laissent un peu sur sa faim sur les animateurs de la révolution burkinabé.
Mais ne gâchons pas notre plaisir d’avoir entre les mains un beau livre qui devrait combler tous ceux qui souhaitent voir rassembler dans un ouvrage agréable de nombreux discours de Thomas Sankara digne de l’importance de sa parole.
Les caractères sont plus gros rendant la lecture plus facile, et le livre agrémenté de nombreuses photos pour la plupart peu connues comme celles du vaste chantier qu’était devenu le Burkina Faos n’en est que plus agréable à feuilleter.
B J
Thomas Sankara parle, recueil de discours
la seule chose que je déplore est la disparition brusque de cet éminent jeune visionnaire prématurément;celui qui a tout donné à son peuple même aux grandes dames de ses détracteurs sans pour autant en inspirer comme modèle.